Jean-Luc DomenachJean-Luc Domenach
Jean-Luc Domenach, né le à Hauterives (Drôme), est un sinologue et politologue français. Chercheur à la Fondation nationale des sciences politiques, il est spécialiste de la politique chinoise et des problèmes contemporains de l'Asie. BiographieJeunesse et étudesJean-Luc Domenach naît le 11 août 1945. Il est le fils de l'écrivain et résistant Jean-Marie Domenach. Il est diplômé de l’Institut d'études politiques de Paris (promotion 1969, section Relations internationales)[1]. Il a étudié le chinois à l'Inalco. Sa thèse de 3e cycle en science politique, soutenue en 1979 (co-tutelle EHESS-Université Paris-Nanterre) sous la direction de Lucien Bianco, s’intitule « Aux origines du grand bond en avant : la crise économique, sociale et politique dans la province du Henan et les mutations de la ligne politique du Parti communiste chinois de l'été 1956 à l'été 1958 »[2]. Jean-Luc Domenach devient ensuite docteur d'État pour une thèse intitulée « Répression et enfermement en Chine populaire (1948-1989) », supervisée par Marie-Claire Bergère à l'EHESS en 1992[3]. Il est marié à Geneviève Domenach-Chich (d), militante au Parti socialiste, qui l'a accompagné à Pékin, elle a travaillé à l'UNESCO. Il est le père d'Élise Domenach (d), normalienne, traductrice de Cavell et journaliste pour la revue de cinéma Positif, de Muriel Domenach (d), énarque et diplomate[4]et de Raphaël Domenach éminent journaliste sportif. Il est le frère du journaliste Nicolas Domenach. Parcours professoralÀ partir de 1973, il est chercheur à la Fondation nationale des sciences politiques (FNSP)[5]. Il enseigne à cette occasion à l'Institut d'études politiques de Paris[6]. Il y anime également un programme de DEA sur l'Asie contemporaine. Entre 1995 et 2000, il est directeur scientifique de la FNSP[6]. À partir de 2001, il reprend son poste de directeur de recherche au CERI. En 2002, il est détaché à Pékin, responsable du séminaire franco-chinois de sciences humaines et sociales de Pékin à l'université de Tsinghua. Il rentre en pour enseigner à l'Institut d'études politiques de Paris et au CERI jusqu'à sa retraite. Parcours professionnelDe 1970 à 1972, il séjourne à Tokyo, puis à Hong Kong en tant qu'attaché culturel auprès du consulat général de France de 1976 à 1978. Il est chargé de mission au centre d'analyse et de prévision du ministère des Affaires étrangères de 1979 à 1981, puis dirige le Centre d'études et de recherches internationales (CERI) de 1985 à 1994. En 2001, il devient président du comité de pilotage de la Maison franco-chinoise de la science. Autres activités
Avis et commentairesTibetJean-Luc Domenach indique que la Chine, depuis les années 1950, considère le Tibet comme « une différence à détruire », ainsi les Chinois ont écrasé le Tibet jusqu'au milieu des années 1970[7]. Évoquant les troubles au Tibet de mars 2008 Jean-Luc Domenach considère que le problème est « de nature coloniale, il existe une armée chinoise, ils font ce qu'ils veulent et peuvent s'appuyer sur les Chinois radicaux mais aussi sur des Tibétains collaborateurs »[8]. Jean-Luc Domenach estime que la question tibétaine sera « résolue par la colonisation, puisque les Chinois, d'une façon ou d'une autre, vont inonder le Tibet »[9]. Prix Nobel de Liu XiaoboJean-Luc Domenach indique que l'attribution du prix Nobel de la paix à Liu Xiaobo est un « camouflet absolu » pour la Chine qui refuse une ingérence dans ses affaires. Les dirigeants chinois devraient se montrer plus rigoureux dans leurs échanges avec les Occidentaux. Mais il est impossible de connaître à l'avance l'ampleur des rétorsions car la direction chinoise est relativement divisée[10]. PublicationsOuvrages
Articles
DistinctionsRéférences
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