En 1795, il commence à étudier la chimie et la minéralogie à l’École des mines de Freiberg. Il entre ensuite au service de l'État. En 1801, il part à Paris apprendre le français et suivre une formation d'ingénieur à l'École polytechnique. Un an plus tard, il est appelé à Karlsruhe, où il est nommé capitaine en 1803. En 1807, il travaille en Suisse, sur les travaux de correction de la Linth. En 1807, il est l'un des fondateurs de l'École d'ingénieurs et de l'Université de Karlsruhe. Il passe plusieurs années à étudier les caractéristiques du Rhin et invente des techniques pour en maîtriser les crues dévastatrices. En 1817, il est nommé directeur de la Oberdirektion des Wasser- und Straßenbaues (Haute direction des eaux et de la construction des routes). Son projet est de rectifier certaines boucles du Rhin, afin d’éviter ses fréquents débordements et de le rendre ainsi navigable. Le projet fut rentable à long terme, rendant les rives du Rhin très prospères. En 1827, il devient Officier de la Légion d'honneur. Il meurt un an plus tard, après avoir rejoint Paris, des suites apparentes du paludisme ; ce diagnostic tient à la forte fièvre dont il souffrait, mais les conclusions du médecin de l’époque n’ont pas permis de confirmer cette pathologie.
Il est enterré au cimetière de Montmartre (26e division) à Paris. Sa pierre tombale explique qu'une technique utilisée pour la correction du Rhin dans la région d’Altrip, porte aujourd'hui le nom de Altrip Eck.
Arthur Valdenaire: Das Leben und Wirken des Johann Gottfried Tulla. Dans: Zeitschrift für die Geschichte des Oberrheins (ZGORh), 81. Jg., 1929, S. 337–364, p. 588–616 und 83. Jg., 1931, S. 258–286.
Heinrich Cassinone, Karl Spieß: Johann Gottfried Tulla, der Begründer der Wasser- und Straßenbauverwaltung in Baden. C. F. Müller, Karlsruhe 1929.
Hans Georg Zier: Johann Gottfried Tulla. Ein Lebensbild. Dans: Badische Heimat(de), 50. Jg., 1970, Heft 4, S. 379–449, (PDF; 3,34 MB).
Karl Knäble: Tätigkeit und Werk Tullas. Dans: Badische Heimat, 50. Jg., 1970, Heft 4, p. 450–465, (PDF; 3,34 MB).
David Blackbourn: Die Eroberung der Natur. Eine Geschichte der deutschen Landschaft. Aus dem Englischen von Udo Rennert. Deutsche Verlags-Anstalt, Munich 2006, (ISBN978-3-421-05958-1); 2. Auflage: Pantheon, München 2008, (ISBN978-3-570-55063-2); zu Tulla: p. 105 ff.
Klaus Richter: Johann Gottfried Tulla (1770 – 1828) – Freiberger Bergstudent, „Bändiger des wilden Rheins“ und Mitbegründer der Universität Karlsruhe. In: Acamonta, 15. Jg., 2008, (ISSN2193-309X), p. 112–113, Volltext online, (PDF; 4,66 MB); Literaturliste, (PDF; 13 kB).
Nicole Zerrath, Rainer Boos, Iris Baumgärtner: Über das Leben des Wasserbauingenieurs und Gelehrten Johann Gottfried Tulla. (= Beiträge zur Stadtgeschichte, Volume 4.) Hrsg. vom Stadtmuseum Rastatt. Broschüre zur Ausstellung vom 23. Juli 2015 bis 28. Februar 2016[4], mit vielen Illustrationen, Volltext online.
Franz Littmann: Johann Gottfried Tulla und die Geschichte der Rheinkorrektion. J. S. Klotz Verlagshaus, Neulingen 2020, (ISBN978-3-948424-57-2).