La grande bellezzaLa grande bellezza
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution. La grande bellezza, titré La Grande Beauté au Québec, est un drame italien coécrit et réalisé par Paolo Sorrentino, sortie en 2013. Le film met en scène Jep Gambardella, incarné par Toni Servillo, un critique d'art désabusé qui s'adonne aux mondanités une fois la nuit venue. Nombreux sont ceux qui côtoient celui qui se voyait déjà « roi des mondains » dans sa jeunesse ; il est le confident d'un microcosme familier des soirées festives, de la chirurgie esthétique et de l'art contemporain. Jep traverse les années et s'emplit de nostalgie, sans doute la source d'inspiration de son prochain ouvrage. La ville de Rome est le décor principal du film. Ce dernier est une balade dans laquelle on découvre les fontaines, places et palais les plus somptueux qu'abrite la capitale italienne. Le film est d'ailleurs un hommage appuyé au cinéma de Fellini[1]. Jep Gambardella, le personnage principal, occupe d'ailleurs un appartement dont la large terrasse domine le Colisée. En 2013, le film est présenté en compétition au Festival de Cannes et en 2014 à la cérémonie des César où il n'obtient finalement aucune distinction. Le film est primé en 2014 aux Oscars où il reçoit l'Oscar du meilleur film en langue étrangère. SynopsisJep Gambardella est un écrivain qui a déjà beaucoup vécu, à la séduction indéniable. Il parcourt les évènements mondains d'une Rome à la beauté saisissante[2]. Auteur d'un seul ouvrage, L'apparato umano (« l'appareil humain »), Jep vit comme journaliste et critique de théâtre. Bien que son unique œuvre ait été très appréciée, il n'a plus écrit de livre depuis quarante ans, par paresse ou par goût des mondanités. La grande bellezza raconte la recherche de sens de Jep, entre balades dans Rome, fêtes, amour, sexe, esthétisme, souvenirs, mort et religion[3]. Fiche technique
Distribution
RéalisationLieux de tournageLa ville de Rome et ses monuments sont les principaux décors des scènes de La grande bellezza. La beauté et la richesse du patrimoine historique de la ville sont un des thèmes mis en avant dans le film. Cette beauté peut s'avérer être foudroyante puisqu'elle semble être la cause de l'arrêt cardiaque d'un touriste japonais lors de la première scène :
EsthétiqueCitation d'ouvertureLe film s'ouvre sur une citation de Louis-Ferdinand Céline extraite de Voyage au bout de la nuit. La citation est liée à l'image d'une boussole qui apparaît au début du film.
— Louis-Ferdinand Céline - Voyage au bout de la nuit Le réalisateur du film, Paolo Sorrentino, explique que « [cette citation] revient à dire : il y a la réalité, mais tout est inventé aussi. L'invention est nécessaire au cinéma, justement pour atteindre la vérité ». Ce film ne doit donc pas être considéré comme la stricte représentation d'une frange de la société, le cinéaste se réservant le droit de laisser libre cours à son imagination[6]. Art contemporainMusiqueBande originaleLe film comporte une musique originale de Lele Marchitelli (en). Musiques additionnellesPar ailleurs, il fait usage de musique minimaliste, avec My Heart's in the Highlands d'Arvo Pärt, The Beatitudes de Vladimir Martynov, I lie de David Lang ou la Symphonie nº 3 de Henryk Górecki. D'autres compositeurs contemporains sont aussi mis à contribution : on trouve ainsi le Dies Irae tiré de Requiem for my friend de Zbigniew Preisner, habituellement considéré comme un compositeur de musiques de films, ou The Lamb de John Tavener, compositeur de musique sacrée. La musique de boîte de nuit est très présente, avec entre autres Far l'amore de Bob Sinclar avec Raffaella Carrà, We No Speak Americano de Yolanda Be Cool et Mueve la colita de El Gato DJ.
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Récompenses
AnalyseEntre décadence et apogée de l'ItalieUne critique de l'art contemporainNotes et références
Notes
Références
Voir aussiArticles connexes
Liens externes
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