Le premier numéro du quotidien Le Matin est paru le à Alger. Il a vu trois de ses journalistes tués durant « la décennie noire ». Le plus célèbre d'entre eux fut Saïd Mekbel le rédacteur en chef, le . Seront également assassinés aussi Ameur Ouagueni le et Saïd Tazrout le .
En août 2003, RSF dénonce les pressions exercées sur la direction du journal[2]. Le quotidien fut suspendu en 2004 pour non-paiement de dettes. Son directeur Mohamed Benchicou a été emprisonné le après avoir écrit un livre pamphlet sur le président Bouteflika, Bouteflika, une imposture algérienne.
Il est continué par Le Matin d'Algérie, dont le site Web annonce sa fidélité à la ligne éditoriale du Matin[3].
Gilles Kraemer, « Presses francophone et arabophone en Algérie », La Documentation française | « Maghreb - Machrek », 2001/3 N° 173 | pages 73 à 83, [PDF] en ligne
Omar Belkheir, La structuration de l’information dans la presse écrite algérienne, 2011, lire en ligne