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La commune du Noirmont se trouve à 5 km à vol d’oiseau au sud-ouest de Saignelégier. Elle comprend les hameaux du Peu-Péquignot, du Creux-des-Biches et des Barrières. Elle s’étend sur le plateau des Franches-Montagnes et descend jusqu’au fond de la vallée du Doubs.
La crête rocheuse des Sommêtres (1 079 mètres d’altitude), où se dressent les ruines du manoir de Spiegelberg, surplombe la vallée du Doubs.
Histoire
Le nom du Noirmont est mentionné pour la première fois en 1397. L’origine du lieu remonte au règne d’Imier de Ramstein, prince-évêque de Bâle qui, en 1384, décida d’exempter d’impôt les défricheurs de nouvelles terres.
Le fut une tragique journée pour le village, la gare fut bombardée. Plusieurs maisons étaient en flammes. Les habitants de ces fermes — cinq ou six familles — sortaient de la messe et accouraient sur place. « Quelques jours après cette tragédie, des rumeurs circulaient. Elles disaient que le wagon mitraillé était destiné à l’Allemagne et qu’il venait de la Dixi, au Locle, fabrique de munitions[3]. »
Les habitants de la commune se nomment les Noirmontains. Ils sont surnommés les Poiliers (soit les marchands de poix, produite à partir de la résine des sapins) et les Porte-Pelisse[4].
Les habitants du hameau des Barrières sont surnommés les Chats[5].
Démographie
Évolution de la population
Le Noirmont compte 1 902 habitants au 31 décembre 2022 pour une densité de population de 93 hab/km2[1]. Sur la période 2010-2019, sa population a augmenté de 13,2 % (canton : 5,1 % ; Suisse : 9,4 %)[2].
Évolution de la population de Le Noirmont entre 1850 et 2020[6],[1]
Pyramide des âges
En 2020, le taux de personnes de moins de 30 ans s'élève à 34,6 %, au-dessus de la valeur cantonale (33 %). Le taux de personnes de plus de 60 ans est quant à lui de 23,1 %, alors qu'il est de 28,1 % au niveau cantonal[7].
La même année, la commune compte 932 hommes pour 982 femmes, soit un taux de 49 % d'hommes, inférieur à celui du canton (49,4 %)[7].
L’agriculture demeure très présente au Noirmont avec l’élevage de chevaux et la production laitière, cette dernière étant essentiellement destinée à la fabrication de la Tête de Moine.
Durant la deuxième partie du XIXe siècle, Le Noirmont a vu apparaître l’horlogerie, qui fut longtemps la plus importante activité industrielle de la commune. Aujourd’hui, de grandes entreprises de ce secteur y ont encore leurs ateliers : Paul Picot, montres Louis Erard et Aéro Watch. En lien avec l'industrie horlogère, Le Noirmont compte également des entreprises dans les secteurs de l'habillement horloger, du décolletage et de l'étampage, de la mécanique et de la micromécanique, de la plasturgie et de l'injection ainsi que dans le polissage et la galvano. Le secteur est renforcé depuis peu par Garinaud, une société d'ingénieurs en créations et développements de mouvements et complications horlogers.
Le tissu économique compte également d'autres industries comme l'informatique, ainsi que le médical et l'appareillage.
L’ancienne villa Roc-Montès héberge la clinique Le Noirmont, centre de réadaptation cardio-vasculaire.
Le village compte également de nombreux commerces et artisans, ainsi que des hôtels, restaurants et cafés, un cinéma et un camping au Creux-des-Biches.
↑Pierre Luder, Les Trains à vapeur voici 70 ans, Saignelégier, 2007.
↑Paul Fehlmann, Ethniques, surnoms et sobriquets des villes et villages en Suisse romande, Haute-Savoie et alentour, dans la vallée d'Aoste et au Tessin, Genève, Jullien, , 274 p. (ISBN2-88412-000-9), p. 92
↑Paul Fehlmann, Ethniques, surnoms et sobriquets des villes et villages en Suisse romande, Haute-Savoie et alentour, dans la vallée d'Aoste et au Tessin, Genève, Jullien, , 274 p. (ISBN2-88412-000-9), p. 9