L'association les Amitiés France-Acadie a été fondée en 1976 par Philippe Rossillon sous la dénomination : Les Amitiés Acadiennes[2],[3].
Elle s'est donné pour mission de développer les relations culturelles et amicales entre les Acadiens, les Français et les descendants d'Acadiens de tous pays en étant également un élément fédérateur et cognitif du « fait acadien » en France[4].
Le Conseil d'administration se compose de vingt-quatre membres et son siège est à Paris. Bernard Dorin, ambassadeur de France, en est président d'honneur.
Son comité d'honneur compta des personnalités célèbres, notamment :
L'association Les Amitiés acadiennes travaille en étroite relation avec la Société nationale de l'Acadie (SNA) dont elle est le correspondant en France[5].
L'association coordonne également les relations entre les associations régionales affiliées qui regroupent des descendants d’Acadiens et des sympathisants de l’Acadie[6].
L'association organise des échanges scolaires entre établissements français et acadiens, ainsi que des voyages de groupes en Acadie. Elle accueille, à son siège parisien, les Acadiens de passage en France.
Les Amitiés acadiennes décernent chaque année deux prix littéraires :
Le prix du meilleur mémoire de maîtrise (ou mastère) qui récompense le travail d'un étudiant français en études acadiennes[12].
L'association met à la disposition des chercheurs et de ses adhérents une bibliothèque et un fonds de documentation.
Elle organise ou participe à diverses manifestations culturelles : spectacles, expositions, conférences, colloques[13]...
Son action concerne également les descendants d'Acadiens ne résidant plus au Canada[14].
Publications
Les Amitiés acadiennes publient une revue trimestrielle, Amitiés France-Acadie[15].
L'historien John Francis Bosher[16] décrit dans The Gaullist Attack on Canada une forte influence française auprès des indépendantistes québécois et cite vingt fois la publication de la revue des Amitiés acadiennes dans son ouvrage[17].
↑ a et bMickaël Augeron et Dominique Guillemet, Champlain ou les portes du nouveau-monde : cinq siècles d'échanges entre le centre-ouest français et l'Amérique du nord, XVIe – XXe siècles, Geste, , 414 p. (ISBN978-2-84561-138-2, lire en ligne).
↑André Magord, « Le fait acadien en France : histoire et temps présent », Francophonies d'Amérique, , P160 Des associations comme les Amitiés acadiennes peuvent aussi agir comme force motrice pour la visibilité du « fait acadien » en France (lire en ligne).
↑« Châtellerault-Québec-Acadie a quarante ans », La Nouvelle République, (lire en ligne, consulté le ).
↑« Saint-Ouen-du-Tilleul : l’association ACANAMI participera en 2017 à de nombreuses commémorations », www.paris-normandie.fr, (lire en ligne, consulté le ).
↑Jean-Paul Barbiche, Des Amériques : impressions et expressions : actes du colloque international "Communautés humaines dans les Amériques", L'Harmattan, , 305 p. (ISBN978-2-7384-7660-9, lire en ligne).
↑« Assemblée générale des Amitiés France-Acadie - Acadie », Acadie, (lire en ligne, consulté le ).
↑Claude Alberti, « L'Organisation internationale de la Francophonie (OIF) », Organisation officielle de la francophonie, , P339 le prix du meilleur mémoire de maîtrise a été remis, en juin, à Pierre Bouteloup pour son mémoire Droits et statut de la minorité acadienne du Nouveau-Brunswick.
↑L'année francophone internationale, Groupe d'études et de recherches sur la francophonie, Université Laval, (lire en ligne)
↑Le Figaro Magazine, Paris, Le Figaro, (lire en ligne), P89 L'essor d'associations comme le Souvenir acadien et les Amitiés acadiennes apparaît irrésistible. « Depuis longtemps on ne trouve plus un Acadien sur la Ligne acadienne... » Que sont devenus les descendants des mille cinq cents Acadiens expulsés du Canada pour leur fidélité à Louis XV, et débarqués à La Rochelle ?