Le royaume de Sicile a dans le passé recouvert plusieurs zones géographiques différentes au fil du temps, et il ne s'est pas limité à la seule île de Sicile. Il a été l'objet de convoitises de la part des plus grandes familles européennes, qui se sont battues pour s'en assurer la possession. L'histoire du royaume a été particulièrement mouvementée, marquée par des assassinats, des guerres de succession, des séparations. Les rois de Sicile n'ont donc pas tous régné sur un territoire identique. On a même pu parler, lors des périodes au cours desquelles les royaumes de Sicile et de Naples ont été réunis, de « royaume des Deux-Siciles ». Établir la liste des rois de Sicile et/ou de Naples suppose donc de rattacher les noms des rois à la bonne entité politique.
Du IXe au XIe siècle, la Sicile était sous domination musulmane. C'est alors que des comtes normands de la famille de Hauteville en firent la conquête et s'intitulèrent comtes de Sicile. La maison de Hauteville (en italien : casa d’Altavilla) est issue de Tancrède d'Hauteville (il est impossible de déterminer parmi les trois Hauteville se trouvant dans le diocèse de Coutances lequel est le berceau de la famille) (avant 990 – 1041) ; de nombreux membres de cette famille s’établirent à partir des années 1030 dans le Sud de l’Italie pour en faire petit à petit la conquête, avant de s’attaquer à la Sicile musulmane. Des douze fils de Tancrède de Hauteville, plusieurs partent progressivement s’illustrer en mer Méditerranée à partir des années 1030. Parmi eux : Guillaume, Drogon, qui arrive en Italie du Sud vers 1035 avec son frère Guillaume ; Onfroi, qui arrive en Italie du Sud vers 1044 ; Robert, un géant bientôt nommé « Guiscard », surnom normand donné lors de sa vie de pillard en Calabre ; Roger, surnommé « Bosso », le cadet des fils de Tancrède, arrive en Italie du Sud vers 1057. Une branche de cette famille aurait également fait souche en Angleterre après la bataille d'Hastings (1066), branche issue d’un petit-fils de Tancrède d'Hauteville.
Le comte Roger II prit le contrôle des comtés et principautés normandes de l'Italie méridionale (Apulie, Calabre, Capoue, Bénévent) et reçut en 1130 du pape le titre de roi de Sicile, de Pouilles, de Longobardie et d’Afrique, ce terme représentant la moitié sud de l'Italie et l'île sicilienne.
Le royaume passa ensuite par mariage à la maison impériale de Hohenstaufen.
En 1266, le pape, alors en lutte avec les Hohenstaufen, retira le royaume à Manfred de Hohenstaufen et en investit Charles d'Anjou. Ce dernier vainquit et tua Manfred, mais Pierre III d'Aragon, gendre de Manfred, reprit la lutte à son compte et chassa Charles de la partie insulaire à l'occasion des Vêpres siciliennes (1282). En 1442, sera créé par Alphonse Ierle Magnanime le premier royaume des Deux-Siciles qui durera jusqu'à la division du royaume en 1458. Il y eut alors deux royaumes qui s'intitulèrent alors royaume de Sicile, chacun des deux rois se considérant comme le seul roi légitime :
la partie insulaire, aussi appelée par les sources médiévales royaume de Sicile au-delà du Phare [di là dal Faro] : le Faro étant la pointe extrême de la Sicile au nord de Messine et dont la capitale fut Palerme. Il arrive que, pour désigner ce royaume, on parle de royaume de Sicile ;
la partie péninsulaire, ou royaume de Sicile en deçà du Phare [di qua dal Faro] et dont la capitale fut Naples. L'historiographie médiévale parla également de royaume de Pouille [regnum Apuliæ ou regno di Puglia], tandis que l'historiographie moderne emploie volontiers le terme inapproprié de royaume de Naples, déjà utilisé au Moyen Âge, par exemple au XVe siècle par Philippe de Commines. Cette dernière appellation fut cependant officielle pendant le début du XIXe siècle, sous le règne des deux rois installés par Napoléon Bonaparte.
Par la suite, les deux royaumes furent réunis et l'on parle alors de royaume des Deux-Siciles. Cette réunion n'est devenue une réalité qu'en 1442 avec Alphonse Ierle Magnanime et ce jusqu'en 1458. À sa mort en 1458, le royaume fut à nouveau divisé entre son frère Jean II d'Aragon, qui conserva la Sicile, et son fils bâtard Ferdinand qui devint roi de Naples.
En 1816, Ferdinand Ier donne un fondement juridique à cette réunion en procédant à une fusion officielle des deux royaumes en un royaume des Deux-Siciles, en vigueur jusqu'en décembre 1860.
Duc d'Apulie et de Calabre, est l'un des plus célèbres aventuriers normands issus du duché de Normandie qui s'illustrèrent en Méditerranée. À partir de 1057, il continua la conquête de l'Italie méridionale sur les Byzantins avant d'entamer celle de la Sicile musulmane à partir de 1061 en compagnie de son frère cadet Roger. Ensemble, ils jetèrent les fondations du futur royaume de Sicile.
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Roger Ierle Grand (vers 1031 – ) mort à 70 ans environ
Dit le « Bosso » puis, le « Grand Comte », est un aventurier normand du XIe siècle ; conquérant de la Sicile musulmane, il est à l'origine du futur royaume de Sicile.
Simon de Sicile est un prince normand de Sicile appartenant à la famille Hauteville. Né probablement à Mileto en Calabre en 1091 ou 1093, il est le fils aîné du comte Roger Ier de Sicile dit le « Grand comte », et d'Adélaïde de Montferrat. Il succède à son père le , devenant comte de Sicile mais meurt prématurément à Mileto, en 1105 alors qu'il est adolescent. Son frère cadet Roger, encore enfant, lui succède sous la régence de leur mère.
C’est à Roger II que revient la tâche d’unifier les possessions normandes en un royaume, depuis la Sicile. Pour la première fois, l’unité politique de toutes les possessions normandes en Italie est réalisée derrière un prince normand de Palerme à Ancône. À ce titre, Roger II peut être considéré comme le promoteur d’un nouveau modèle politique. Synthèse d’éléments féodaux normands, italo-lombards et arabes, le pouvoir de Roger II s’inspire de formes orientales et plus particulièrement de la monarchie et de l’administration byzantine. Roger II puise aussi dans les traditions fatimides qui prévalaient alors en Sicile.
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Guillaume Ierle Mauvais (vers 1125 – ) mort à 41 ans environ
Si Guillaume hérite d'un royaume puissant et en plein apogée, il semble mal préparé et son règne s'annonce difficile et tumultueux. En effet, la majeure partie des barons normands contestent un pouvoir qu'il jugent trop centralisé à leur goût, de la part de la cour royale palermitaine et haïssent le personnage le plus puissant du royaume, l'« Émir des Émirs » Maion de Bari, qualifié par ses détracteurs de « diabolique », de « corrompu » et de « comploteur ».
Né en 1154, il est le fils et successeur du roi Guillaume le Mauvais. À la mort de ce dernier, il est placé sous la régence de sa mère Marguerite de Sicile jusqu’à sa majorité en 1171. Élevé à l'orientale, très cultivé et polyglotte, c'est un roi « bon » mais peu attiré par la guerre. Cependant, le qualificatif de « bon » peut également cacher un manque certain d'autorité, notamment face aux barons normands continentaux d'Italie méridionale.
Décrit comme étant un bon chef militaire malgré sa petite taille, brave et intelligent, mais laid selon son principal détracteur Pierre d'Éboli, il prétend au trône normand à la mort sans postérité de son cousin le roi Guillaume II (), soutenu par la noblesse contre les prétentions de sa tante la princesse Constance de Hauteville et de son époux Henri Hohenstaufen. Il parvient à se faire couronner roi à Palerme au début de l'année 1190 mais son pouvoir reste cependant très fragile et le roi Tancrède de Sicile doit lutter contre des bandes de rebelles musulmans réfugiés dans les montagnes du centre de la Sicile et soumettre les révoltes de ses vassaux dans ses domaines du continent tout en résistant aux pressions et aux attaques des forces impériales germaniques .Il associe à son règne successivement ses deux fils :
Nommé par son père duc d'Apulie en 1189/1190, Roger est ensuite associé au trône, Tancrède voulant probablement légitimer son pouvoir et assurer la continuité dynastique face aux prétentions de l'Empire germanique dont la puissante famille impériale des Hohenstaufen réclame l'héritage du Royaume sicilien depuis la mort sans postérité du roi Guillaume II de Sicile en 1189. En 1193, il épouse la princesse byzantine, Hélène Ange, fille du basileusIsaac II Ange. Il meurt précocement avant son père, le .
Associé au trône dès 1193, après la mort de son père Tancrède le , il hérite du royaume malgré son jeune âge. Cependant, la mort de Tancrède livre également le royaume aux Hohenstaufen qui s'en emparent sans difficulté. À Noël 1194, Guillaume doit céder sa couronne à Henri Hohenstaufen, époux de la princesse sicilienne Constance, fille posthume du roi Roger II de Sicile, et prétendant légitime depuis 1189.
En mai de cette année 1194, Henri VI retourne en Italie. Tancrède de Lecce vient de décéder. L'armée d'Henri VI ne rencontre guère de résistance. Le , il est couronné roi de Sicile. Quelques jours plus tard, il fait crever les yeux de Guillaume III, le fils de Tancrède. Les nobles et les évêques ayant assisté au couronnement de Tancrède sont brûlés vifs dans un champ près de Palerme, à cinq cents pas du palais royal. Henri fait ensuite déterrer les restes de Tancrède et de son fils Roger. On leur arrache leurs couronnes d'or avant de les décapiter.
Dernier empereur de la dynastie des Hohenstaufen, il devint une légende. De ses contemporains, il reçut les surnoms de Stupor Mundi (la « Stupeur du monde ») et de « prodigieux transformateur des choses », au point qu'on attendit son retour après sa mort. Dans la conscience collective, il devint « l'Empereur endormi » dans les profondeurs d'une caverne, celui qui ne pouvait avoir disparu, celui qui dormait d'un sommeil magique dans le cratère de l'Etna. Il associe à son règne son fils aîné :
En tant que seul fils survivant et légitime de Frédéric II, Conrad hérite à la mort de son père en 1250 du royaume de Sicile tandis que son frère illégitime, Manfred, est fait prince de Tarente. Toutefois, Conrad ne fut pas reconnu et dut passer en Italie afin de se faire reconnaître roi de Sicile : il prit Naples, Capoue, Aquino ; mais il mourut au milieu de ses conquêtes en 1254. On accusa son frère naturel Manfred, qui convoitait sa succession, de l'avoir empoisonné.
Conradin, fils d'Élisabeth de Bavière, alors tout juste âgé de deux ans, devient roi de Sicile. Après avoir été nommé vicaire de Conradin, Manfred décide alors de faire passer le jeune garçon pour mort auprès des barons (chose aisée, le petit se trouvant auprès de sa mère en Bavière) et se fait couronner roi de Sicile. Il mène ensuite une politique digne de celle de son père, d'opposition totale à l'Église et d'appui aux forces gibelines du Nord de l'Italie.
En 1258, profitant d'une rumeur annonçant la mort de Conradin, Manfred se fit couronner roi de Sicile à Palerme, le 10 août de cette année. La rumeur était infondée, mais le nouveau roi, soutenu par la voix populaire, n'abdiqua pas, et précisa aux envoyés de Conradin la nécessité d'un chef local. Mais le pape, pour qui l'alliance avec les Sarrasins était une offense grave, déclara l'annulation du couronnement de Manfred et l'excommunia. Manfred mourut le à la bataille de Bénévent, vaincu par son rival Charles Ier d'Anjou.
Il réussit en effet à s'emparer du royaume de Sicile en affrontant Manfred, vaincu et tué lors de la bataille de Bénévent en 1266. En 1282, tous les Français qui se trouvaient dans Palerme, à l'exception notable de Guillaume des Porcellets (chambellan de Charles d'Anjou) en considération de sa droiture et de sa vertu, furent massacrés le lundi de Pâques, à l'heure des vêpres, ce qui a fait nommer ce massacre la révolte dite des Vêpres siciliennes. Seul le château de Sperlinga n’a pas participé à la rébellion de 1282 contre les soldats de Charles d’Anjou. Les documents historiques témoignent de la présence de soldats angevins dans le château et que les habitants fournissaient de la nourriture pendant le long siège ayant duré presque 13 mois. Finalement, en 1283, ces soldats guidés par Pierre de Lemanon ont quitté le château de Sperlinga la vie sauve. Charles leur aurait offert des fiefs pour leur fidélité quand ils eurent atteint la Calabre.
En 1282, les Vêpres siciliennes le chassent de la partie insulaire du royaume.
À la mort de Jeanne, une guerre de succession éclate entre son cousin Charles, duc de Durazzo, et son fils adoptif Louis, duc d'Anjou. Elle s'achève à la mort de Louis d'Anjou en 1384 par la victoire de Charles de Durazzo qui devient le roi Charles III.
Le royaume est conquis par l'Aragon, mais la prétention au trône subsiste et passe en 1481 aux rois de France, héritiers des ducs d'Anjou. Pour affirmer leurs droits, ils déclencheront les guerres d'Italie.
Royaume des Deux-Siciles (1442-1458)
Rang
Portrait
Nom
Règne
Dynastie
Notes
Armoiries
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Alphonse Ierle Magnanime (vers 1394 – ) mort à 64 ans environ
En 1435, il tombe aux mains du duc de Milan, Philippe Marie Visconti, mais le convainc qu’il n’est pas dans ses intérêts d’empêcher la victoire de l’Aragon à Naples. En 1442 il triomphe de René d'Anjou. Il passe le reste de sa vie en Italie, notamment à Tivoli, laissant la direction de la couronne d'Aragon à son frère l'infant Jean. Prince de la Renaissance, il favorise les arts et les lettres. Il fait notamment construire à Naples le Castel Nuovo par l'architecte majorquinGuillem Sagrera.
En 1504, à la mort d'Isabelle, Ferdinand devient le régent de la couronne de Castille au nom de sa fille Jeanne Ire de Castille. Mais il se heurte à l'hostilité de la noblesse castillane qui lui substitue le mari de Jeanne, l'archiduc Philippe le Beau. À la mort de celui-ci en 1506, Ferdinand reprend les rênes de la Castille, cette fois-ci au nom de son petit-fils le futur Charles Quint. Remarié en 1505 à Germaine de Foix, il annexe en son nom le Sud de la Navarre en 1512.
La mort d'Isabelle la Catholique le amène Jeanne Ire et Philippe de Habsbourg sur le trône de Castille, tandis que Ferdinand II continue à régner sur l'Aragon. À la mort de son père le , Jeanne (veuve depuis 1506) devient reine d'Aragon tandis que le « gouvernement et l'administration générale du royaume » sont confiés à son fils Charles. Cependant, quelques mois après les obsèques, Charles décide de signer ses actes avec le titre de Roi, une décision ratifiée par les Cortes.
Charles Quint est un prince de la maison de Habsbourg, considéré comme le monarque chrétien le plus puissant de son temps. Il a été duc titulaire de Bourgogne (souverain des Pays-Bas) sous le nom de Charles II (1515-1555), roi des Espagnes, sous le nom de Charles Ier (Carlos I), roi de Naples et de Sicile (1516-1556), mais il est resté à la postérité sous son nom d'empereur du Saint-Empire romain germanique (1519-1558), Charles V (Quint signifiant cinquième en moyen français). Excepté cette dernière dignité, élective, cette accumulation de titres est le résultat involontaire d'une intense politique d'alliances matrimoniales qui a, faute d'autres prétendants, abouti à faire de Charles le seul héritier de cinq dynasties.
Il est le fils de l’empereur romain germanique Charles Quint (1500-1558) et d'Isabelle de Portugal (1503-1539) ; c’est un prince espagnol de la maison de Habsbourg. Son règne marque l'apogée diplomatique de l'Espagne mais est en même temps entaché par une légende noire largement due à la propagande de ses ennemis.
À son avènement, Philippe III laisse la direction du gouvernement à son favori, Francisco Goméz de Sandoval y Rojas, duc de Lerma, avant de tomber, en 1618, sous l'influence du fils de ce dernier, Cristóbal de Sandoval, duc d'Uceda(es), à qui il accorde également sa confiance et le gouvernement. Philippe III passe sa vie dans le faste et les festivités de la cour, gaspillant d'énormes sommes d'argent, ou dans la pratique de la piété.
Philippe IV de Sicile et Naples, petit-neveu du précédent, fils de Louis, dauphin de France, lui-même fils de Louis XIV et de Marie-Thérèse d'Espagne, sœur de Charles II.
Son règne fut marqué par les questions liées aux querelles de succession des dynasties européennes tandis que la sienne allait ouvrir un conflit généralisé.
En devenant roi des Espagnes, il céda les royaumes de Naples et de Sicile en 1759 à son troisième fils Ferdinand. Il est un exemple caractéristique des despotes éclairés du XVIIIe siècle : à sa mort, il laissa le souvenir d'un roi « philosophe » et « philanthrope ». Il est couramment désigné sous le nom de Charles III (d'Espagne).
Fils de Charles III d'Espagne (Charles VII de Naples) et de Marie-Amélie de Saxe. Pour simplifier, il prit le nom de Ferdinand Ier roi des Deux-Siciles. Sous son règne, la République parthénopéenne est brièvement proclamée en 1799, du 21 janvier au 24 juin. Pendant 57 ans (1759-1816), il a été couramment désigné sous le nom de Ferdinand IV de Naples. Pendant 9 ans (1816-1825), il a été Ferdinand Ier des Deux-Siciles.
Fils de Charles III d'Espagne (Charles VII de Naples) et de Marie-Amélie de Saxe. Pour simplifier, il prit le nom de Ferdinand Ier roi des Deux-Siciles.
Il monte sur le trône du royaume des Deux-Siciles le , à seulement vingt ans. Il fait rapidement preuve de détermination afin de réorganiser le gouvernement de l'État, s'attachant à réduire la dette publique et à pacifier le pays encore agité par les turbulences qui suivent la période napoléonienne.
François II monte sur le trône à la mort prématurée de son père, à l'âge de 23 ans. Il gouverne sous la férule de sa très autoritaire et très conservatrice belle-mère. Quelques mois plus tard à peine, le royaume est envahi par les garibaldiens d'abord, puis par l’armée de la maison de Savoie, et enfin, annexé au nouveau royaume d'Italie le après un référendum controversé.
Réfugié dans la forteresse de Gaète où son épouse est l'âme de la résistance, François II est contraint de capituler le . Le couple se retire à Rome sous la protection du pape Pie IX. Ce n'est qu'en 1984 qu'il fut inhumé en la basilique Santa Chiara de Naples, nécropole des rois des Deux-Siciles.
Troisième fils du roi Ferdinand II des Deux-Siciles (1810-1859) et de sa seconde épouse, Thérèse d'Autriche (1816-1867), et demi-frère du dernier roi du royaume des Deux-Siciles, François II des Deux-Siciles (1836-1894).
À sa mort s'ouvre une crise dynastique entre les deux partis suivants.
Charles de Bourbon-Siciles, son frère, avait renoncé à la prétention au trône de Sicile pour devenir infant d'Espagne en épousant Mercedes de Bourbon. Le suivant dans l'ordre de succession était Rénier de Bourbon-Siciles qui reprend la prétention à la mort de Ferdinand III. Mais Alphonse, fils de Charles, revient sur la renonciation de son père et prétend également au trône.