"Conscients que nous sommes à la fois impuissants à raconter toute la complexité et l’horreur d’un génocide, et sceptiques quant à la portée d’une représentation symbolique ou d’un récit sculptural, le projet du mémorial n’expliquera pas ce qui est difficilement explicable."[1] Leonardo Basmadyian, architecte initiateur du projet
Conçu notamment par l'architecte Leonardo Basmadyian et Dominique Arnoux ainsi que la paysagiste Anne Perrot[2], il consiste en un ensemble de trente six colonnes en béton "Ductal" sur lesquelles se trouvent des pierres provenant d'Arménie et d'autres lieux comme l'isle de Ghoré, d'Ukraine, dessert de Dier-er-Zor. Sur les colonnes sont inscrits des poèmes de divers auteurs comme Gostan Zarian et René Char[3].
En 2006, des membres de la communauté turque s'opposent à la construction du mémorial, notamment en organisant une manifestation le , regroupant 3 000 personnes[4],[5] durant laquelle des slogans négationnistes sont reportés[6].
Le , une semaine avant l'inauguration du mémorial, celui-ci est vandalisé[7],[8] avec l'inscription de graffitis négationnistes.
Par ailleurs, l'association de défense et de protection des places Bellecour et Antonin-Poncet s'est opposée à la construction du mémorial en portant l'affaire auprès du Tribunal administratif[12] : cette action a notamment conduit à « l'annulation de l’arrêté autorisant l’édification du monument hommage au génocide arménien sur la place Antonin-Poncet » pour un vice de forme[13] sans toutefois que sa présence ne soit finalement remise en cause[14],[15],[16].
↑A. S., « La France commémore le génocide arménien », sur 20minutes.fr, 20 minutes, : « Le 18 mars, une manifestation pro-turque avait eu lieu à Lyon au cours de laquelle des slogans négationnistes [...] avaient déjà été prononcés. »