Construit en 1972, il est constitué de stèles en béton armé sur lesquelles des écritures en cuivre sont apposées. Le mémorial est également composé d'une flèche et d'une coupe dans laquelle est entretenue une flamme éternelle[2]. La coupe date de 1990[2] tout comme la plaque dédiée aux arméniens morts durant la guerre du Haut-Karabagh[2]. Le mémorial occupe l'espace suivant : 6 mètres sur 6 mètres pour une hauteur de 6,50 mètres[2]. Il est le premier lieu de ce type à Marseille : depuis 1973, d'autres lieux consacrés au génocide arménien ont été inaugurés dans cette ville[3].
Inauguration et conséquence diplomatique
Le monument est inauguré le [4] en présence de Joseph Comiti alors ministre de la Jeunesse et des Sports et du député-maire de Marseille Gaston Defferre[4]. Pour protester contre la construction de ce monument et surtout contre la présence du ministre Joseph Comiti lors de l'inauguration, la Turquie rappelle à Ankara son ambassadeur en France Hasan Işık(tr)[5],[6],[4]. L'utilisation du mot Génocide inscrit sur le mémorial a été au cœur des tensions entre la France et la Turquie, y compris après l'inauguration du monument[7].
↑Aršavir Širakean et Archavir Chiragian, La dette de sang : Un Arménien traque les responsables du génocide 1921-1922, vol. 10, Complexe, , 332 p. (ISBN9782804800963, lire en ligne), p. 60.