Selon Gustave Chaix d'Est-Ange, la maison de Cossé-Brissac tire son nom du bourg de Cossé-en-Champagne près de Laval en Mayenne dont elle possédait la seigneurie dans les dernières années du XIVe siècle[1]. Il écrit également qu'aux XIe et XIIe siècles le château de Cossé avait déjà des seigneurs de son nom (Fiacre de Cossé était homme de logement du roi Philippe Auguste en 1180) mais qu'il n'est pas prouvé que ces seigneurs aient été les ascendants de la maison de Cossé-Brissac[1].
Le spécialiste du milieu Régis Valette retient pour preuves de noblesse l'année 1492[2].
La devise de la famille est Virtute Tempore (Du courage et du temps), parfois Avecque le temps….
Elle a reçu le titre de duc (et pair) de Brissac en 1611. Certains de ses membres ont aussi porté le titre de duc de Cossé (parfois en titre d'attente de celui de duc de Brissac) ainsi que le titre espagnol de prince de Robech, reçu en 1860 par un mariage célébré en 1817, puis passé chez les Lévis-Mirepoix en 1925 à la suite d'un mariage de 1906.
Charles-Marie-Édouard de Cossé-Brissac (1903-1990), général, directeur du service historique de l'Armée[5]. Apparenté aux Trévise. Président de La Sauvegarde de l'art français.
Écrivains
Marie-Pierre de Cossé-Brissac (1925-2024), romancière ;
Charles Ier de Cossé, 1er comte de Brissac (1561), le maréchal de Brissac ou le beau Brissac (1505-1563), maréchal de France, x Charlotte d'Esquetot d'Estelan
François de Cossé de Brissac (1585-1651), 2e duc de Brissac, x 2° 1621 Guyonne Ruellan (son premier mariage en 1618 avec Jeanne de Schomberg a été annulé) [autre frère : Charles III de Cossé, marquis d'Acigné en 1609, + s.p.]
Marie de Cossé-Brissac (~1621- , Paris), deuxième épouse (le , à Paris) de Charles de La Porte (1602 - , Paris), 1er duc de la Meilleraye, pair et maréchal de France, etc., fils de Charles de la Porte, et de Claude de Chamlais, veuf de Marie-Renée d'Effiat, fille de Charles d'Effiat et de Claude de Chamlais[7] ; Marie lègue sa baronnie de Montreuil-Bellay à son petit-neveu, le 6e duc de Brissac
Anne-Ursule de Cossé-Brissac († 20 octobre 1687), épouse 1° François Sabatier, veuf de Diane de Chasteigner de La Roche-Posay ; 2° Charles de La Porte, marquis de Vézins ; 3° Henri-Marc-Antoine Le Petit de Verno, seigneur de Chaussenaye-en-Poitou[7]
Henri-Albert de Cossé de Brissac (1645-1698), 4e duc de Brissac, sans postérité de ses deux x avec Gabrielle-Louise de Rouvroy (en 1663) puis Élisabeth de Verthamon (en 1684)
Henri-Charles-Anne-Marie-Timoléon de Cossé-Brissac (1822-1887) : Postérité
Clotilde/Louise de Cossé-Brissac (1824-1866)
Marie-Berthe de Cossé-Brissac (1825-1896), x Émile de Robien : Postérité
Ferdinand de Cossé-Brissac (1826-1905) : Postérité
François-Artus-Hyacinthe-Timoléon de Cossé-Brissac (1749-1803), x 1781 Marie-Camille-Adélaïde de La Forest d'Armaillé : Parents d'Artus-Gabriel (1790-1857 ; x 1817 Marie-Antoinette-Gabrielle de Sainte-Aldegonde, père lui-même de Stéphanie-Joséphine (1819-1872 ; x 1841 Charles-Antoine-Adrienduc de Rivière), et de Mathilde-Louise de Cossé-Brissac (1821-1898 ; x 1843 Amédée-Joseph, fils puîné d'Amédée-Françoisde Pérusse des Cars)
Marguerite-Guyonne de Cossé-Brissac († 13 juill. 1703 ou 1707[8]), religieuse bénédictine à Chelles, élue coadjutrice de Louise de Gondi, prieure de Poissy (), abbesse de Chelles (1671)[7]
Artus de Cossé-Brissac, le maréchal de Cossé (1512-vers 1582 ; frère cadet du comte Charles Ier), sgr. de Gonnor(d), comte de Secondigny, grand panetier et maréchal de France, x 1° Françoise du Bouchet de Puy-Greffier, fille de Charles du Bouchet et de Jeanne du Bellay-Thouarcé, et nièce de Jean du Bellay (vers 1480-vers 1523 ; seigneur de Gonnor par son mariage avec Renée-Catherine Chabot): Postérité par leurs filles cadettes Jeanne (x 1572 Gilbert Gouffier, duc de Roannais), et Madeleine de Cossé (x 1578 Jacques de l'Hospital de Choisy) ; leur fille aînée, Renée de Cossé comtesse de Secondigny, mariée sans postérité de Charles de Montmorency
1860-1887 : Henri Charles Anne Marie Timoléon de Coosé (, Paris - † , Paramé (Ille-et-Vilaine)), comte de Brissac, 11e prince de Robech, marié le avec Louise Marie Mathéa (, Alais (Gard) - † , Paris), fille de Louis Michel Illide de Veau de Robiac ( - † ), officier d'état-major, conseiller général et député du Gard, maire de Robiac, chevalier de la Légion d'honneur ; dont :
1887-1925 : Louis Henri Timoléon de Cossé ( Paris - † , Paris), comte de Brissac, 12e prince de Robech, officier.
Sans union ni postérité, le titre de prince de Robech passe à sa nièce Marie Jeanne Henriette Élisabeth de Cossé-Brissac, fille de son frère cadet Charles Timoléon Anne Marie de Cossé-Brissac ( - Paris † - Paris), comte de Brissac.
↑Lettre à l'Express, citée dans Le Monde du 8 juillet 1960, et dans Charlotte Delbo, Les Belles Lettres, Les Éditions de Minuit, 1961, réédit. 2012, p. 48-49.
↑Marguerite-Guyonne de Cossé-Brissac : en conflit avec les religieuses à la mort de Louise de Gondi le , elle cède ses droits en 1668 après sept ans de chicaneries à la dame de Chaulnes contre une pension de 3 000 livres). Elle est nommée abbesse de Chelles en 1671, et s’en démet ensuite en faveur de Jeanne de Scoraille de Fontanges contre une pension de 6 000 livres. Elle retourne à Chelles à la mort de Jeanne vers 1699. Dates de mort : 1703 selon Anselme, 1707 selon Aubert. Voir Pattou, p. 6.
Voir aussi
Bibliographie
Monique de Saint-Martin Une grande famille (en ligne), Actes de la Recherche en Sciences Sociales Année 1980 31 pp. 4-21
Pierre de Cossé, duc de Brissac, Les Brissac, Fasquelle,
Pierre de Cossé, duc de Brissac, Les Brissac et l'histoire, Grasset,
Georges Martin, L'histoire de la Maison Cossé-Brissac,
Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle, t. 12 (lire en ligne), « Cossé-Brissac (de) », p. 15 à 19
Père Anselme et Pol Potier de Courcy, Histoire de la Maison royale de France, t. IV, Firmin-Didot, (lire en ligne), « Cossé-Brissac », p. 279-295]