En 1977, il réalise une thèse de doctorat d’État[3].
En 1994, lui et sa femme Anne sont obligés de quitter l'Algérie, mais continuent à garder un lien très fort avec le pays et y font de nombreux allers-retours[4].
Travaillant d'abord sur la paysannerie de l'Est algérien, Marc Côte s'intéresse ensuite à l'armature des petites villes qui structure l'espace agraire algérien[6].
En 1988 il publie un ouvrage remarqué[7],[3],[8],[9],[10], L'Algérie ou l'espace retourné, qui souligne l'effet de rupture causé par la colonisation sur le pays[8]. Il est depuis une référence majeure de la géographie en ce qui concerne les espaces algériens[4],[6].
Il consacre la dernière partie de sa carrière au Sahara[6]. En 2012, son ouvrage Signatures sahariennes est salué comme un ouvrage « fondamental et exceptionnel, un modèle d’approche géographique »[11].
Vie privée
Avec Anne, son épouse, ils ont trois enfants. Jean, l'aîné, meurt alors qu'il était en troisième année de médecine à Constantine, où il est enterré[4].
Anne, sociologue, a enseigné l'arabe dans une centre d’alphabétisation à Constantine avant de rejoindre l’association d’aide aux enfants hospitalisés. Elle l'accompagne dans la plupart de ses voyages de recherche[12].
Ouvrages
Marc Côte, Mutations rurales en Algérie : le cas des hautes plaines de l'est, Centre de recherches et d'études sur les sociétés méditerranéennes, OPU Alger - CNRS Paris, (ISBN2-222-02514-1 et 978-2-222-02514-6, OCLC7811057, lire en ligne)
↑ ab et cHadjab Makhloufi et Saïd Belguidoum, « Hommages à Marc CÔTE (1934-2022) », Physio-Géo. Géographie physique et environnement, no Volume 17, , p. 3–4 (ISSN1958-573X, lire en ligne, consulté le )
↑Abderrahman Belgourch, « Marc Cote. L'Algérie ou l'espace retourné », Politique étrangère, vol. 53, no 4, , p. 996–997 (lire en ligne, consulté le )
↑ a et bJean Le Coz, « Cote M. : L'Algérie ou l'espace retourné », Méditerranée, vol. 67, no 1, , p. 45–46 (lire en ligne, consulté le )
↑Charles-Robert Ageron, « Côte (Marc) : L'Algérie ou l'espace retourné », Outre-Mers. Revue d'histoire, vol. 77, no 287, , p. 245–246 (lire en ligne, consulté le )
↑Alain Marre, « Marc Côte, L'Algérie ou l'espace retourné, Coll. Géographes », Travaux de l'Institut de Géographie de Reims, vol. 79, no 1, , p. 127–128 (lire en ligne, consulté le )
↑François Bart, « Marc Côte, Signatures sahariennes, terroirs et territoires vus du ciel. Aix-en-Provence : Presses Universitaires de Provence, 2012, 307 p. », Les Cahiers d’Outre-Mer. Revue de géographie de Bordeaux, vol. 66, no 261, , p. 130–132 (ISSN0373-5834, DOI10.4000/com.6810, lire en ligne, consulté le )