« Figure majeure de l’album jeunesse, Max Ducos méduse depuis presque vingt ans, par la splendeur artistique de sa gouache, par l’originalité des angles sous lesquels il regarde les choses et par l’immense sensibilité qui se cache dans chaque détail de ses pages[8]. »
En 2008, « L’album L’Ange disparu, dont l’histoire se déroule dans un musée, intègre un nombre impressionnant d’œuvres emblématiques de l’histoire de l’art[6] ». Pour Damien Tornincasa dans son article « La représentation du musée dans les albums jeunesse » de 2018, sur le site de référence en littérature jeunesse Ricochet : « Le musée dans lequel on s’apprête à entrer n’existe pas. C’est un lieu purement imaginaire que l’auteur a inventé pour fournir un décor à son histoire, mais également pour parler d’art. [...] Cet album est bien plus que la simple représentation d’un musée : c’est pour ainsi dire une petite histoire de l’art occidental du XVIe siècle à nos jours[9] ». Selon lui, l'ouvrage est un « époustouflant album[9] ».
Max Ducos indique en 2019 : « Je ne veux pas que mes livres soient didactiques ou pédagogiques, mais je veux qu’ils contiennent un savoir qui dépasse et intrigue l’enfant lecteur[6]. »
L'album pop-up[11]Le Fossile[12], publié en 2018, « décrit le métier de paléontologue, de la découverte d’un fossile à la reconstitution d’un squelette en musée[6] ». Pour l'avis critique de Télérama : « Par la seule force du papier, épais comme le souvenir, du dessin, fignolé comme le travail de la nature, et du texte, simple comme un geste de salut, Max Ducos offre un voyage archéologique inoubliable[11]. »
Le Garçon du phare paraît en 2019 : « Dans un décor spectaculaire, mis en valeur par le très grand format, un récit fantastique au romanesque flamboyant[13] » pour La Revue des livres pour enfants. Selon l'avis critique de Télérama : « album somptueux, aussi visuel que littéraire. [...] Sous chaque illustration couve un mélange de menace dévorante et de proche salut. Riche, abondant, tumultueux, le texte est un océan dans lequel les jeunes lecteurs plongeront en apnée, pour ressortir plus forts, prêts à affronter leur réalité quotidienne[8]. »
Avec Clémentine Beauvais au scénario, il illustre en 2021 Boucles de pierres, l'histoire d' « une jeune fille qui traverse chaque jour un parc urbain[14] » et qui s'intéresse à ses statues. La même année il publie Mon passage secret[15].
En 2023 paraît Marée haute, marée basse[16], où l'auteur « offre [...] la splendeur de la plage, le temps d'une journée, du petit matin à la tombée de la nuit. Elle qui se remplit et se vide, envahie de familles, pêcheurs et groupes de jeunes, sous le soleil et sous la pluie, au gré des marées[17] » pour La Revue des livres pour enfants. Selon l'avis critique de Télérama : « il se pose sur une plage pour ne plus en bouger, du lever du soleil à la tombée de la nuit, bercé par le mouvement de la marée, aimanté par les activités des vacanciers. [...] Comme dans tous les livres de cet artiste d’exception, le sens de l’observation est stimulé par la minutie des images, comme par la finesse du texte[8] ».
Jeu de piste à Volubilis[37], spectacle. Mise en scène Jean-Luc Terrade, production Compagnie Les marches de l'été, 2007 ; d'après son album éponyme publié en 2006
L'Ange disparu[38], spectacle. Mise en scène Jean-Luc Terrade, production Compagnie Les marches de l'été, 2009 ; d'après son album éponyme publié en 2008