Il se passionne très jeune pour le dessin et se spécialise en poursuivant ses études au lycée d'arts appliqués Auguste Renoir (Paris 18e) et obtient un diplôme supérieur d'arts appliqués de l'école Duperré en 1998[1],[10]. Il fait ses débuts professionnels dans le bureau de tendance Peclers[2] et créé la société Atelier LZC[11] en 2001 avec laquelle il élabore des collections pour les marques comme Baccarat, Cartier ou Habitat[9],[12]. En 2013, il décide de lancer des collections Art & Design sous son propre nom[13], tout en poursuivant les collaborations notamment comme designer et illustrateur[1].
Influences et inspirations
Le travail de Michaël Cailloux est inspiré par la nature et les couleurs[2]. Qualifié de « Baroque moderne » par Télérama, il puise son inspiration dans les natures mortes du XVIIe siècle[3] et dans le naturalisme Art nouveau[3]. L'essentiel de son travail débute par le dessin aux feutres fins et sa signature est une mouche[14],[10].
Parcours
En 2015, il est finaliste du Prix Gravix pour son travail de gravure à l'eau-forte[15] et recouvre la galerie de la madeleine (Paris 8e) de ses motifs pour le restaurant Lucas Carton[16].
En 2016, il signe un jeu de cartes en hommage à Christian Dior pour la première collection Dior Maison[4],[17]. L'agence NellyRodi présente le travail de Michael Cailloux sur le stand "House of games" de Maison et Objet[18],[19]
En 2017, il est invité à participer à la CowParade et réalise une vache en collaboration avec l'actrice Emmanuelle Bercot vendue aux enchères à l'hôtel Drouot[20],[21] au bénéfice de l'association rêve de Cinéma[22]. Il participe aussi à la troisième édition de Chambres de décorateurs à Londres en collaboration avec le décorateur Vincent Darré[23] et sort le livre Merveilleuse Nature aux éditions Thierry Magnier.
En 2023, Michaël Cailloux signe l'affiche et l'intégralité des dessins pour le 25e anniversaire de la fête de la librairie indépendante[75],[76],[77]. Pour célébrer le centenaire de Bambi, les éditions Delachaux et Niestlé invitent Michaël Cailloux à dessiner la véritable histoire de Bambi, selon le texte original de Felix Salten paru en 1923 adapté par Michel Larrieu[78],[79]. À l’occasion des journées européennes des métiers d’art, la ville de Draveil présente une exposition personnelle de Michaël Cailloux au château de Villiers intitulée « Entre les eaux et les arbres »[80],[81].
Réception critique
En 2015, son travail de gravure et de sculpture est présenté dans le livre "Encore! The New Artisans : Handmade Designs for Contemporary Living"[82] écrit par Olivier Dupon aux éditions Thames & Hudson et présenté dans le magazine de la maison de ventes aux enchèresChristie's[83].
En , la journaliste Caroline Clavier écrit dans le magazine Vivre Côté Paris : "Artiste-entomologiste, naturaliste hors norme, amateur d'anachronismes, Michaël Cailloux invente une nature féconde et débridée au fil d'une œuvre plurielle."[84]
Le , Laurence Haloche, journaliste pour le Figaro Magazine écrit : « chaque ouvrage, unique, impressionne par la finesse des découpes, par l'illusion qu'il donne de ressusciter les merveilles d'un temps révolu où s'exprimait le talent de René Lalique et Georges Fouquet[85]. »
Dans le magazineTélérama du 13 au , le journaliste Xavier de Jarcy écrit : « Il y avait au XXe siècle le milanais fantasque Piero Fornasetti, il y a aujourd'hui le duo belgo-néerlandais Studio Job, et maintenant le français Michaël Cailloux. »
Dans le quotidienLe Parisien du , Franck Schmitt écrit : « D'une expo au Japon, à un projet de livres pour enfant, ce surdoué de la couleur et de la composition nous ouvre régulièrement les portes de son jardin créatif : les baleines volent dans les champs, les insectes butinent des fleurs paradisiaques, tandis que l'esprit cabinet de curiosités rôde[14]. »
Dans le magazine des métiers d'Art (numéro 136), Ateliers d'Art de France, Eva Bensard écrit : "Ses goûts pour la faune et la flore en font un digne héritier de l'Art nouveau. Fasciné depuis ses études pas le thème de la mouche, symbole de vanité, Michaël Cailloux en a fait sa signature[86]."
Dans le magazine Art & Métiers du livre de mai-, Francis Capdeboscq écrit : "Michaël Cailloux produit des gravures à l'eau-forte à partir de matrices de cuivre découpées, véritable dentelle où les règnes animal et végétal se mêlent et se confondent. Après impression, il transforme ces matrices en bijoux muraux. Effet saisissant !"[87].
Dans Arts Magazine d'octobre-novembre 2021 (numéro 138) le journaliste Frédéric Benoit écrit "Passionné par les insectes, les natures mortes, l'Art Nouveau, Michaël Cailloux exalte la faune et la flore grâce à une palette de couleurs éclatantes. Dans son cabinet de curiosités où il explore les merveilles de la nature, les mouches et les abeilles virevoltent, les colibris dansent, les paons majestueux arborent leur plumage somptueux tandis que les baleines, les méduses, les anguilles et les étoiles de mer évoluent en mouvement lascifs et envoûtants."[88]
Ouvrages
Design Textile, co-écrit avec Marie-Christine Noël aux Éditions Eyrolles, 2013. L'ouvrage a été traduit en anglais, en espagnol et chinois.
↑Jean-François Julien, « Arts du feu : Le pouvoir des fleurs de Chagall revit à Limoges sur les porcelaines Bernardaud », Le Populaire du centre, (ISSN1144-424X, lire en ligne)
↑(ru) Натела Поцхверия, « Колибри, бабочки и клевер | Натела Поцхверия о феерической коллекции Bernardaud », Коммерсантъ, (lire en ligne)
↑(ja) WASEDA Kosaku, « ベルナルドからアーティストのミカエル・カイユの新作コラボレーションアイテムが登場|BERNARDAUD », Openers, (lire en ligne)
↑(it) Arte.go, « Herbarium vagans – Disegni itineranti tra botanica e arte », Arte.go, (ttps://www.arte.go.it/event/herbarium-vagans-disegni-itineranti-tra-botanica-e-arte/)
↑(it) La Redazione, « Inaugurazione di Herbarium Vagans », Sempione News, (lire en ligne)
↑Food & Sens, « « L’OISEAU DE FEU » L’HÔTEL ROYAL EVIAN », Food & Sens, (lire en ligne)
↑Le Magazine Suisse, « Invitation à un voyage festif et féerique inspiré par « L’Oiseau de feu » », Le Magazine Suisse, (lire en ligne)
↑Jade Pillaudin, « Paris Print Fair, nouveau carrefour de l'estampe », Le quotidien de l'art, (lire en ligne)
↑Vanessa Schmitz-Grucker, « Paris Print Fair, nouvelle née des foires parisiennes », La Gazette Drouot, (lire en ligne)
↑Ouest France, « Lancement de l'exposition Merveilleuses Rêveries - Carte blanche à Michaël Cailloux », Ouest France, (lire en ligne)
↑Unidivers, « Lancement de l’exposition Merveilleuses Rêveries – Carte blanche à Michaël Cailloux Musée Jean-Jacques Rousseau, 4 juin 2022, Montmorency. », Unidivers, (lire en ligne)
↑Joseph Canu, « Montmorency. « Merveilleuses rêveries » de Michaël Cailloux au musée Rousseau », La Gazette Val d'Oise, (lire en ligne)
↑Pierre Aimar, « Luxuriante Nature, de Michaël Cailloux. Editions Delachaux et Niestlé », Sortir ici et ailleurs, (lire en ligne)