Montredon-Labessonnié est une commune française située dans le département du Tarn, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Lacaunais, un ensemble de plateaux où l'élevage de brebis laitières est prépondérant.
Montredon-Labessonnié est une commune rurale qui compte 2 049 habitants en 2021, après avoir connu un pic de population de 5 548 habitants en 1851. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Castres. Ses habitants sont appelés les Montredonnais ou Montredonnaises.
La commune est desservie par des lignes régulières du réseau régional liO : la ligne 715 la relie à Graulhet ; la ligne 764 la relie à Castres[3].
Hydrographie
La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographiqueAdour-Garonne[4]. Elle est drainée par l'Agout, le Dadou, le Lèzert, le Rieu de l'Aze, le ruisseau de Bezan, le ruisseau des Bardes, le ruisseau de Peyremule, le ruisseau du Robert, le ravin de Vignal, Rieu de l'Aze, le ruisseau de Benaval, le ruisseau de Buguet, le ruisseau de l'Houlette, et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 145 km de longueur totale[5],[Carte 1].
L'Agout, d'une longueur totale de 194,4 km, prend sa source dans la commune de Cambon-et-Salvergues et s'écoule d'est en ouest. Il traverse la commune et se jette dans le Tarn à Saint-Sulpice-la-Pointe, après avoir traversé 35 communes[6].
Le Dadou, d'une longueur totale de 115,8 km, prend sa source dans la commune de Saint-Salvi-de-Carcavès et s'écoule d'est en ouest. Il traverse la commune et se jette dans l'Agout à Ambres, après avoir traversé 23 communes[7].
Le Lézert, d'une longueur totale de 10,1 km, prend sa source sur la commune, à l'ouest du bourg, en contrebas du hameau de Lagrange, et s'écoule vers le nord-ouest. Il traverse la commune et se jette dans le Dadou sur le territoire communal, en limite du bourg de Lafenasse[8].
Le Rieu de l'Aze, d'une longueur totale de 15,1 km, prend sa source dans la commune de Saint-Pierre-de-Trivisy et s'écoule d'est en ouest. Il traverse la commune et se jette dans le Dadou à Arifat, après avoir traversé 5 communes[9].
Le Ruisseau de Bezan, d'une longueur totale de 11,7 km, prend sa source dans la commune de Montredon-Labessonnié et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest. Il se jette dans le Dadou à Terre-de-Bancalié[10].
Le ruisseau des Bardes, d'une longueur totale de 14,6 km, prend sa source dans la commune de Saint-Pierre-de-Trivisy et s'écoule d'est en ouest. Il traverse la commune et se jette dans le Dadou à Arifat, après avoir traversé 3 communes[11].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 216 mm, avec 11,8 jours de précipitations en janvier et 7 jours en juillet[12]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 12,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 133,8 mm.
La température maximale relevée sur cette station est de 39,6 °C, atteinte le ; la température minimale est de −15,6 °C, atteinte le [Note 1],[14],[15].
Statistiques 1991-2020 et records MONTREDON-LABESSONNIE (81) - alt : 566m, lat : 43°43'30"N, lon : 2°21'19"E Records établis sur la période du 01-07-1985 au 02-05-2024
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Deux ZNIEFF de type 1[Note 3] sont recensées sur la commune[25] :
la « vallée du Dadou » (3 063 ha), couvrant 7 communes du département[26], et
la « vallée du Gijou de Lacaze à Bézergues et vallée de l'Agoût de Bézergues à la Vergne » (6 257 ha), couvrant 7 communes du département[27]
et une ZNIEFF de type 2[Note 4],[25] :
la « vallée de l'Agoût de Brassac à Burlats et vallée du Gijou » (15 868 ha), couvrant 17 communes du département[28].
Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 à Montredon-Labessonnié.
Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
Typologie
Au , Montredon-Labessonnié est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1].
Elle est située hors unité urbaine[I 2]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Castres, dont elle est une commune de la couronne[Note 5],[I 2]. Cette aire, qui regroupe 55 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 3],[I 4].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (60,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (60,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
forêts (38,2 %), zones agricoles hétérogènes (35,5 %), prairies (18,8 %), terres arables (6,4 %), mines, décharges et chantiers (0,7 %), zones urbanisées (0,4 %)[29]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Agout, le Dadou, le ruisseau des Bardes, le Rieu de l'Azé, le ruisseau de Bezan et le Lèzert. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIeContrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[32]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1995, 2009, 2012, 2017 et 2020[33],[30].
Montredon-Labessonnié est exposée au risque de feu de forêt. En 2022, il n'existe pas de Plan de Prévention des Risques incendie de forêt (PPRif). Le débroussaillement aux abords des maisons constitue l’une des meilleures protections pour les particuliers contre le feu[Note 6],[34].
La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[35]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 64,8 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (76,3 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 176 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 766 sont en aléa moyen ou fort, soit 65 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[36],[Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[37].
Risques technologiques
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[38].
La commune est en outre située en aval d'un barrage de classe A[Note 7]. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[40].
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Montredon-Labessonnié est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[41].
Toponymie
Montredon (en occitanMontredond) est basé sur le mot latinmontem qui désigne un endroit élevé et sur redond qui qualifie une forme arrondie : « le mont arrondi ».
Histoire
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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[44]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[45].
En 2021, la commune comptait 2 049 habitants[Note 8], en évolution de +0,64 % par rapport à 2015 (Tarn : +1,82 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 1 169 personnes, parmi lesquelles on compte 74,2 % d'actifs (64,4 % ayant un emploi et 9,8 % de chômeurs) et 25,8 % d'inactifs[Note 10],[I 7]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Castres, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 10]. Elle compte 616 emplois en 2018, contre 598 en 2013 et 584 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 765, soit un indicateur de concentration d'emploi de 80,5 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 51,9 %[I 11].
Sur ces 765 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 342 travaillent dans la commune, soit 45 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 79,6 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,8 % les transports en commun, 7,3 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 12,2 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].
Activités hors agriculture
Secteurs d'activités
130 établissements[Note 11] sont implantés à Montredon-Labessonnié au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 12],[I 14].
Secteur d'activité
Commune
Département
Nombre
%
%
Ensemble
130
100 %
(100 %)
Industrie manufacturière, industries extractives et autres
34
26,2 %
(13 %)
Construction
15
11,5 %
(12,5 %)
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration
27
20,8 %
(26,7 %)
Information et communication
2
1,5 %
(2,1 %)
Activités financières et d'assurance
3
2,3 %
(3,3 %)
Activités immobilières
1
0,8 %
(4,2 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien
9
6,9 %
(13,8 %)
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale
21
16,2 %
(15,5 %)
Autres activités de services
18
13,8 %
(9 %)
Le secteur de l'industrie manufacturière, des industries extractives et autres est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 26,2 % du nombre total d'établissements de la commune (34 sur les 130 entreprises implantées à Montredon-Labessonnié), contre 13 % au niveau départemental[I 15].
Entreprises et commerces
Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[48] :
Albert Et Fils Genie Civil, construction d'ouvrages maritimes et fluviaux (4 181 k€)
La Maille Au Personnel, fabrication d'étoffes à mailles (1 785 k€)
Cocagne Evasion, transports routiers réguliers de voyageurs (1 404 k€)
Etablissements Alain Gau, taille, façonnage et finissage de pierres (871 k€)
SARL Etablissements Liffraud, location de terrains et d'autres biens immobiliers (98 k€)
Agriculture
La commune est dans les Monts de Lacaune, une petite région agricole située dans le sud-est du département du Tarn. Entre bocages et forêt, cette zone est consacrée à l’élevage de ruminants de races à viande ou laitières. Sur les plus hauts plateaux, de nombreux élevages de brebis laitières produisent le lait destiné à la fabrication du roquefort[49]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 13] sur la commune est l'élevage d'ovins ou de caprins[Carte 5].
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 205 lors du recensement agricole de 1988[Note 15] à 138 en 2000 puis à 105 en 2010[51] et enfin à 93 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 55 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 58 % de ses exploitations[52],[Carte 7]. La surface agricole utilisée sur la commune a quant à elle augmenté, passant de 5 813 ha en 1988 à 6 162 ha en 2020[Carte 8]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 28 à 66 ha[51].
Son blasonnement est : D'or à la tour crénelée de quatre pièces, posée devant une muraille crénelée de six pièces, le tout d'azur maçonné de sable, ouvert du même, au chef d'azur chargé de trois fleurs de lys d'or.
Tourisme
Un syndicat d'initiative puis un Office de tourisme ont été mis en place. Si le syndicat d'initiative, à vocation communale, était installé dans l'ancienne halle du village, la formation de la Communauté de communes du Montredonnais (Arifat - Mont-Roc - Montredon-Labessonnié - Rayssac) a permis la construction d'un bâtiment au centre du village à double vocation : une partie consacrée à l'administration intercommunale et un espace destiné au nouvel Office de Tourisme du Pays Montredonnais[54]. Le transfert de compétence du volet tourisme à l'échelon de la Communauté de Communes a permis alors le salariat de permanents mis à disposition de l'outil "office de tourisme"[55].
La commune de Montredon-Labessonnié et le Pays Montredonnais qui lui est associé offrent des structures d'hébergement dont la plupart bénéficient de labels type « accueil paysan », « Gites de France », ou « Clé Vacances ». L'ensemble de ces structures résulte d'initiatives ou d'investisseurs privés à l'exception notable d'un village de gîtes réalisé par la commune de Montredon-Labessonnié. Le patrimoine rural est composé de chapelles et temples (la zone fut marquée dès le XVIe siècle par une forte présence protestante), d'anciens moulins à eau, de hameaux oubliés, etc. Ce patrimoine est accessible au travers d'un réseau de 125 km de chemins de randonnées sillonnant le territoire de la commune depuis les vallées (Agout au Sud et Dadou au Nord) jusqu'aux plateaux.
Commune située à l'extrémité nord-ouest du parc naturel régional du Haut-Languedoc, le tourisme vert et ses activités connexes de pleine nature représentent l'atout majeur de Montredon-Labessonnié. Montredon-Labessonnié possède sur son vaste territoire une dizaine d'agriculteurs proposant de la vente directe[56] et des visites de leurs exploitations. Les productions étant très variées (bovins, ovins, volailles, miel, fromages, légumes, farines, safran), des itinéraires de visite et des marchés de producteurs sont mis en œuvre.
D'autres outils susceptibles d'intéresser le tourisme existe localement. Il faut citer la structure du Planétarium-observatoire[57] qui accueille groupes et individuels pour des séances d'observation des astres, de découverte de la voûte céleste en salle de planétarium, d'initiation à l'astronomie et d'activités éducatives ou ludiques plus spécifiques aux jeunes et aux enfants. Un parc animalier appelé « Zoo de Montredon » existait également jusqu'au début des années 2000. La fin de ses activités amputa réellement la commune d'un de ses principaux points d'attrait. Aujourd'hui repris, le zoo a rouvert ses portes le , sous la dénomination de Zoo des 3 vallées sur une surface de 58 hectares.
↑Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[22].
↑Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
↑Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
↑Le principe d’un débroussaillement efficace consiste à couper et éliminer tous les bois morts, les broussailles et les herbes sèches 50 mètres autour des habitations et 2 mètres de part et d’autre des voies, élaguer les branches basses des arbres, espacer les arbres et les arbustes situés dans la zone à débroussailler pour éviter que le feu ne se propage d’arbre en arbre, éliminer les arbustes sous les grands arbres pour éviter que le feu ne se propage vers la cime des arbres, toujours se débarrasser des végétaux coupés par compostage, par évacuation en décharge autorisée ou par incinération en respectant la réglementation sur le brûlage et entretenir régulièrement la zone débroussaillée, tous les 2 ou 3 ans maximum sur le pourtour, tous les ans à proximité de l’habitation
↑Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[39].
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
↑Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
↑L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
↑Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
↑L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
↑Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
↑Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[50].
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )