Cet article est en cours de réécriture ou de restructuration importante ().
Un utilisateur prévoit de modifier cet article pendant plusieurs jours. Vous êtes invité(e) à en discuter en page de discussion et à participer à son amélioration de préférence en concertation pour des modifications de fond. Bandeau apposé par ismoon (d · c) le 12 janvier 2025.
La majeure partie de cette collection est constituée d’objets réunis par le docteur Clot-Bey (1793-1868) qui, à la demande du vice roi d’ÉgypteMéhémet Ali, séjourna longtemps dans ce pays et y créa l’école de médecine. Ce fonds acquis par la ville de Marseille pour un prix dérisoire, fut complété par des dons et des acquisitions diverses.
Cinq salles se succèdent en enfilade présentant les statues, sarcophages et objets divers de manière thématique, la dernière salle représentant une chambre funéraire. Le contenu de chaque vitrine et de chaque salle est renouvelé périodiquement.
Cette section est en cours de réécriture ou de restructuration importante. Les informations peuvent être modifiées à tout moment par le ou les utilisateurs ayant apposé ce bandeau. (janvier 2025) Bandeau apposé par ismoon (lui écrire).
Les collections sont représentatives des périodes relativement récentes : depuis la XVIIIe dynastie (de 1550 à 1292 avant l'ère commune) jusqu'à l'époque ptolémaïque (dynastie lagidehellénistique), de 323 à 31 avant l'ère commune. Mais elles comptent aussi quelques réalisations plus anciennes et même des tout débuts de l'occupation de la vallée du Nil, la culture de Nagada (vers 3900-3150 avant notre ère, en Haute-Égypte, au Sud). Aussi les conservateurs ont choisi de présenter la vie culturelle (la vie quotidienne, le gouvernement et la religion de l'Égypte antique) plutôt que son histoire.
Première salle : histoire de la collection égyptienne
La première salle présente l'histoire de la collection égyptienne. Un choix d'objets et de sculptures sont aussi de bons témoins de divers aspects caractéristiques de la culture de l'Égypte antique et de l'art de l'Égypte antique : la statuette en bois d'un homme debout du Moyen Empire (1994-1781 avant l'ère commune) ; une statue de Ramsès VI en granit noir de la XXe dynastie (XIIe et XIe siècles avant l'ère commune)[2] et un fragment de statue de la déesse Sekhmet, divinité à tête de lionne, probablement en provenance du temple de Mout (Karnak) ou d’un temple jubilaire d’Amenhotep III qui avait multiplié les images de cette déesse ; un masque funéraire en plâtre à la chevelure peinte en noir qui indique la poursuite des anciennes traditions sous les envahisseurs grecs de l'époque ptolémaïque[3]. De grands tableaux permettent de se représenter l'espace géographique et la chronologie des époques et des dynasties.
Dans la seconde salle sont présentés, des objets de la période prédynastique égyptienne (4700-3150 env.) : vases tubulaires [note 2], vases à motifs géométriques, épingles en os, palettes à fard, pointes de flèche, grattoirs.
Deuxième salle
Palette à fard pour préparer les couleurs des peintures corporelles. Schiste, losange L. 25 cm. Culture de Nagada : Nagada I
Vase à motifs géométriques. Terre cuite, Nagada II
Palette à fard : préparer les couleurs pour peintures corporelles. Schiste, L. 12,5 cm. Nagada II
Dans une autre vitrine sont exposés des objets de toilette : cuillère à fard, peignes, épingles à cheveux, pots, tubes et stylets à khôl. On peut également admirer des objets de la vie quotidienne : coffre à vêtement, chaise votive, chevets en bois, sandales en fibre, pions de jeux et osselets.
Dans une deuxième vitrine se trouvent des outils d’artisans (peigne à carder, palette de peinture) et des objets religieux : amulettes à l’effigie des dieux Bès (génie familier) et Ptah (dieu de la ville), ivoire magique, poupée de fécondité, statuette de Bès d’heureuse maternité.
Deuxième salle
Pelote, écheveau et cordes, lin. Manche et bonnet : lin et laine, tissé, brodé. Figurines d’incrustation. Boules de couleur
Colliers. Basse époque. Terre cuite émaillée
Statuette funéraire : « concubine du mort ». Terre cuite glaçurée. IIIe période intermédiaire, XXIIe dynastie.
Ramsès II fait l'offrande du vin au Dieu Dieu Rê (anciennement: Râ). Bas-relief aux cartouches du roi dans la partie supérieure. Calcaire, H. 72 cm[6].
Dans cette salle sont également exposés un bas relief aux cartouches de Ramsès II et une petite statue cube du « préfet » Sobekhotep (XVIIIe dynastie). Enfin dans la dernière vitrine se trouvent tout ce qui est relatif à l’écriture : palette de scribe, calames, contrat rédigé en écriture démotique. Sont également exposés deux bustes de fonctionnaires, un arc et des flèches, une stèle de naos (centre d'un temple).
Troisième salle : la religion
Deux fragments de linteau du temple de l’Est à Karnak, ou temple de Ramsès II dans l'enceinte d'Amon-Rê[7]. Grès, bas-relief saillant, H. 86 cm. env.
À droite (collection musée de Toulon : dernière œuvre à faire son entrée dans le Musée d'Archéologie Méditerranéenne) : « le Dieu Khonsou, silhouette gainée, disque lunaire en coiffe et faisceau de sceptres dans les mains. Dieu ancien, il a été introduit dans la triade de Thèbes en tant que fils du dieu Amon et de la déesse Mout : c'est, depuis, un dieu de la juste vengeance.
À gauche (collection Vieille Charité) : la mère du Dieu Khonsou, la Déesse Mout, vêtue de la longue robe moulante, parée d’un gorgerin et coiffée de la perruque tripartite [qui descend jusqu'aux épaules] surmontée de la dépouille du vautour et du pschent. Elle symbolise les vertus maternelles. Dans la triade de Thèbes, elle est la mère de Khonsou et l'épouse d'Amon.
Cinq fragments de ce linteau sont, à ce jour (2022-25) connus, seuls les trois premiers sont jointifs : ceux de Marseille, de Toulon et du Louvre »[8].
Neith : C’est l’une des plus anciennes sculptures de la collection, découverte au fond de l’Arsenal de Marseille. Elle a d'abord été sculptée sous le règne d'Amenhotep III (XVIIIe dynastie), mais ensuite usurpée par Ramsès II, dont on retrouve la titulature royale au dos. Son culte est attesté depuis les premières dynasties, mais à la XVIIIe dynastie elle devient androgyne, venue à l’existence d’elle-même et créatrice du Monde. Elle est la voûte céleste, l’Océan Primordial, créatrice de la Lumière et du Soleil, elle produit l’inondation annuelle et fait pousser la végétation.
Au centre de la salle se trouvent :
un sarcophage d’ibis en bois doré, argent, cuivre et pâte de verre d’époque ptolémaïque ;
Dans les vitrines disposées à la périphérie de la salle sont exposés de nombreux objets :
sommets d’enseignes en bronze représentant Isis, Harpocrate assis dans une fleur de lotus ;
vases votifs, stipules, statuettes en bronze des dieux créateurs (Amon, Mout, Khonsou, Orante, Min) ;
tête de chatte en bronze de la Basse Époque, reliquaire de chat, statue en bronze de Neith (déesse très ancienne de la ville de Saïs), statuettes de Thot ;
pour le culte des animaux sacrés : reliquaire d’ichneumon, d’anguille à tête humaine, de chien, d’ibis, de chat ainsi que des momies d’ibis, de chat et de gazelle.
Dans huit piliers formant également vitrine on peut admirer : Nephtys agenouillée en bois polychrome, Isis lactant en schiste, ichneumon (Herpestes Ichneumon, espèce de mangouste se trouvant en Égypte mais également jusqu’en Andalousie ; importée dans les Antilles pour tuer les crotales) en bronze de l’époque ptolémaïque représentée debout coiffé du disque solaire et de l’uræus, une chatte en bronze de la basse époque, mufle de lionne en granit du nouvel empire, stipule en bronze.
Au centre de cette salle se trouvent deux sarcophages :
le premier en serpentine vert sombre appartenait à Ânkhhâpi. Finement travaillé, il a été trouvé à Saqqarah. Il est d’époque ptolémaïque ;
le second en basalte noir, moins bien travaillé que le premier, appartenait à Pa-en-ese, puis, après usurpation à Pa-di-ousir. Sous la semelle se trouve une représentation du tertre abritant le tombeau d’Osiris à Abydos situé entre Thèbes et Assiout.
Le long d’un mur sont exposées dix-huit stèles funéraires. Dans des vitrines sont exposés des vases canopes en albâtre (XXVIe dynastie), des amulettes, des scarabées, des cônes funéraires, des ouchebtis et du mobilier funéraire comportant des vases et des tables d’offrande. Des sarcophages en bois décoré sont également exposés, notamment celui au nom de la dame Noub-em-Ousekhet (XXVIIIe dynastie) en bois bitumé et doré.
Sarcophages (au sol Khonsou-Mès) et divinités.
Quatrième salle
Stèle funéraire de Nebimose, prêtre d'Osiris. Calcaire polychrome. XVIIIe dynastie
Stèle funéraire de Khonsou, chef des orfèvres. Calcaire polychrome du Nouvel Empire
Dans cette salle représentant une chambre funéraire se trouve, au centre, un sarcophage en bois peint (XXIe dynastie) avec les restes d’une résille de momie, des amulettes, une barque funéraire, une table d’offrande, des ouchebtis, et deux vases canopes. Sur chacun des quatre murs de cette pièce se trouve une stèle orientée provenant du monument funéraire du général Kasa qui fut enseveli à Saqqarah et devait vivre sous le règne de Séthi Ier à l’époque de la XIXe dynastie.
Les quatre stèles orientées du général Kasa. Calcaire polychrome. H. 83-84 cm.
Stèle est.
Stèle nord.
Stèle ouest.
Stèle sud.
Ces quatre stèles constituent, donc, un ensemble unique au monde. Le général Kasa est un grand chef d'armée sous le règne du roi Séthi Ier, 1306-1290 av. l'ère commune[12]. « Ce dispositif magique, apparu à la VIIIe dynastie, était destiné à protéger le propriétaire de la tombe des entités néfastes provenant des quatre points cardinaux. Ces stèles étaient donc scellées dans les quatre murs du caveau. Gravées en relief « dans le creux », elles présentent chacunes deux espaces vides : l'un destiné à recevoir une amulette (respectivement : un Anubis, une figurine en bois, un pilier Djed et une torche) et l'autre appelé à recevoir une brique magique de protection inscrite d’une formule appropriée. »[1],[13]
Livre de l' Amdouat. Deux sections de la navigation funéraire : 11e et 12e heures
Enfin le long d’un mur est exposé un papyrus du Livre des Morts (long de 5,64 mètres) de la XXVIe dynastie (664-525 AEC). Les fragments, ci-dessus ne doivent pas être confondus avec le Livre des Morts : ce sont des fragments du Livre de l'Amdouat, ils sont exposés dans la première salle[note 8]. Il s’agit d’un livre des morts déposé dans un caveau, celui de Nes-pa-safy. Il est composé de deux rouleaux de textes mis au jour en 1858 lors de la découverte de la nécropole de la famille de Nes-pa-safy. Il est composé de deux parties, l’une cédée par Clot-Bey l’autre achetée par le musée sur le marché des antiquaires ce qui a permis de reconstituer de façon complète ce livre des morts.
Antiquités du Proche-Orient et du Bassin méditerranéen
L’ensemble des collections est regroupé dans une seule longue salle où sont présentées successivement les différentes cultures du bassin méditerranéen. Depuis mars 2019, les collections ont été remaniées et le musée propose un nouveau parcours archéologique, dans lequel le visiteur peut découvrir une grande table à pigments ainsi que de nouvelles œuvres issues des réserves ou de dépôts du Musée du Louvre et du Département des recherches archéologiques subaquatiques et sous-marines (Drassm)[14].
Proche-Orient
Le parcours débute en Mésopotamie avec la présentation d’un panneau en brique émaillée du palais de Darius (-522/-486) et d’une tête de lion médio-élamite du IIe millénaire AEC. Quelques objets représentant la fondation de Suse (Iran)|Suse]] et des débuts de l’urbanisation sont exposés ainsi que des briques, des clous de fondation et des tablettes d'argile en écriture cunéiforme.
Proche-Orient ancien
Statuette d'IshtarInanna. Suse. Terre cuite beige clair. H. 8,5 cm. IIIe millénaire AEC[15]
Lion. Elam, culture médio-élamite (1500-1100 AEC). Terre cuite à glaçures
Les différentes étapes de la civilisation chypriote sont présentées avec l’âge du bronze ancien (2300 / 1600 AEC) et récent (1600 / 1050 AEC) : tasses, cruches, vases, figurines féminines à oreilles ajourées ou à tête d’oiseau.
Viennent ensuite les périodes de « Chypre géométrique » de -1050 à -700 avec des amphores et de « Chypre archaïque » avec des œnochoés, coupes, vases ovoïdes. Des figurines en terre cuite produites essentiellement au VIe siècle sont exposées : couple, joueur de lyre, conducteur de char, cheval, etc.
À partir du Ve siècle apparaissent des sculptures de pierre : statuettes d’hommes, tête coiffée du pileus. Enfin l’époque classique et hellénistique, puis l’époque romaine (têtes d’homme, lampes, verrerie) terminent la représentation de l’art chypriote.
les vases à boire : skyphos (simple gobelet), canthares à deux anses verticales, rhyton ou corne à boire ;
les vases rituels.
La Grèce insulaire et archaïque est représentée avec des coupes, œnochoés, masques, amphores, etc.
Italie du Sud : Grecs de la « Grande Grèce » et indigènes
La Grande-Grèce (Sicile, Italie du Sud) dont les premières colonies grecques ont été fondées par les Eubéens, Doriens et Rhodiens à partir du VIIe siècle avant notre ère, est représentée par des œnochoés, amphores, etc. Les formes dérivées de celles produites en Grèce sont réinventées localement, pour se démarquer des cités-mères où ces formes n'existaient pas. Les premières céramiques coloniales grecques, produites à Cumes au VIIIe siècle AEC, sont représentées au musée par deux vases à verser tout à fait exceptionnels, deux œnochoés, au décor de cette époque géométrique en Grèce continentale. La poterie que déposent les Grecs avec leurs morts sont des éléments du banquet, un marqueur identitaire très fort. Cependant, la cohabitation entre Grecs et indigènes - dont les Iapyges en Daunie, dans les Pouilles[17] - va produire des formes nouvelles, de part et d'autre. Ainsi les Iapyges produisent un vase à verser qui combine une figure locale, un animal stylisé et un décor géométrique emprunté au monde grec de l'époque géométrique. Mais rencontre aussi, par les colons Grecs, des emprunts à ces formes locales, comme ces grandes anses du IVe siècle en Apulie, comme dérivée par assimilation des grandes anses verticales (trodzella) produites par les Iapyges[18].
Œnochoé indigène (Iapyges, Daunie (Pouilles) 550-500), guttus (cruche à petite bouche) (Daunie IV-IIIe siècle AEC), askos (IV-IIIe siècle AEC)
Œnochoé indigène (Iapyges, Daunie, 550-500) à l'animal stylisé, cornu, les mains sur le rebord et décor géométrique.
Cratère à volutes polychrome à reliefs. Grande-Grèce. Apulie entre 340 av JC et 330 av JC
Pour évoquer les cultures de cette région, l'Étrurie, en Italie centrale, figurent différents objets qui couvrent une très longue période : depuis la culture de Villanova (XIe – VIIIe siècle AEC) et les nombreuses solutions que l'art étrusque compose au contact des Grecs. Ceux-ci pratiquent le commerce maritime depuis la Grèce ou depuis la colonisation grecque de la Grande Grèce, dans le sud de la péninsule - avec le côté séduisant de la céramique apulienne à figures rouges, en particulier. La culture étrusque est documentée ici jusqu'à la conquête romaine de l'Étrurie (dans la première moitié du IIIe siècle) et même au delà.
↑Bès d'heureuse maternité : Quatre statuettes semblables ornaient des piquets qui délimitaient l'espace d'accouchement.
↑Sarcophage d'ibis blanc au Dieu Thot. Le corps est en bois de houx doré à la feuille. Les pattes gravées en décor de nid d'abeille et le long bec recourbé sont dans un alliage d'argent et de cuivre, les yeux sont incrustés d'un verre grenat cerclé d'or.
↑Dans les représentations d'Isis allaitant, le disque solaire encadré de cornes bovines représente un symbole de maternité, allusion aux vaches primordiales Ihèt et Methyer qui avaient placé entre leurs cornes l'astre nouveau-né, afin de le protéger. Référence : « Mythologie égyptienne », sur Ministère de la Culture (consulté le ).
↑« La mutilation d'Osiris, sa recomposition et sa renaissance évoquent les phases croissantes de la lune vers sa plénitude » : [cartel du musée].
↑Au sol : sarcophage au nom de Khonsou-Mès, gardien des archives du Trésor d'Amon-Rê, surintendant de tous les travaux d'Amon, Mout et Khonsou. Thèbes-ouest. XXIIe dynastie. Bois polychrome, stuqué et peint. Hauteur 34 cm, largeur 58 cm, longueur 186 cm. Collection Clot-Bey, inv. 253.1. Adossés au mur : de droite à gauche : sarcophages de femme et d’homme, Osiris sous sa forme momifiée, figure non identifiée et Nephtys agenouillée (déesse protectrice des morts en veillant sur le sarcophage). Au sol, ouchebtis : serviteurs du mort qui devaient répondre à l’appel d’Osiris et remplacer le mort pour les travaux des champs dans l’au-delà. Gisèle Pierini et al., 2013, p. 38-39.
↑« La navigation funéraire : L' Amdouat, qui signifie, en ancien égyptien, « ce qu'il y a dans la Douât » (c'est à dire dans le monde souterrain}, est un important texte religieux de l'Égypte antique, le Livre de l'Amdouat. » C'est l'histoire du dieu Rê (le dieu Soleil) dans son voage sur le fleuve du monde souterrain, monde de la Nuit, au cours des douze hezures, quand il disparaît à l'Ouest jusqu'à ce qu'il renaisse à l'Est. Sur ces deux sections on voit certains aspects des 11e et 12e heures. L'équipage de la barque solaire compte : Isis, Nephtys, la connaissance « Sia », Hator, Maât et Horus. Un grand soleil rouge, sert de "pahre" dans les ténèbres. Le bateau est tiré par de vigoureux porteurs. Ce bateau, où le dieu Rê est protégé par le serpent Mehen, doit bien parvenir à l'Est et permettre la renaissance du Soleil. [Référence : Texte disposé dans la première salle.]
↑Tributaire : qui paie tribut ou qui est assujetti à un pouvoir.
↑Ce style polychrome a pu servir de moyen pour transposer dans la peinture sur céramique la représentation des volumes et du modelé par des hachures, telles qu'on le pratiquait dans la grande peinture, murale et sur panneaux. Voir cet exemple du Musée de Boston : (en) « Oil flask (lekythos) with Eros seated on an altar holding a wreath », sur Museum of Fine Arts, Boston (consulté le ) [Eros aux chaussures jaunes].
↑La terre cuite de type impasto, noire, est obtenue dans une athmosphère réductrice : très pauvre en oxygène et riche en fumée.
Références
↑ a et bDépliant : Aide à la visite. Centre de la Vieille Charité (en 2025).
↑Statue de Ramsès VI : Notice de la réunion des Musées Nationaux : [2]
↑Référence : Musées de la Méditerranée [3], et : Jeanne Bulté, "Talismans égyptiens d'heureuse maternité" - "Faïence" bleu-vert à pois foncés - Editions du CNRS, 1991. (SUDOC088086852) et (SUDOC002382253).
↑Matthieu Vanpeene avec : Jean-François Carlotti et Laetitia Gallet, « Temple de l’est de Ramsès II », sur Travaux en cours du CFEETK. CNRS (consulté le )
↑Voir sur « Louvre Collections » : [4]). Référence : dépliant du Musée d'Archéologie Méditerranéenne (MAM), Marseille.
↑Si l'on prend en compte la face interne (à l'ombre) représentant un monstre marin surgissant des flots. L'association de ces deux motifs dyonisiaques reste une énigme. Cette opposition évoque une expression de l'époque : « La vie est un théâtre », à mettre aussi en relation avec le double aspect de ces plaques: côté ombre (mort) et le côté soleil (vie). Gisèle Pierini et al., 2013, p. 112-113.
Lucien-François Gantès, archéologue municipal, « À la rencontre de deux mondes... [un nouvel espace du musée des Antiquités classiques] », sur Musées de Marseille, non daté (consulté le ). « Afficher plus » : Lire la présentation : Grecs et indigènes : le face à face de deux mondes en Italie du Sud (Grande-Grèce et Sicile). Sur ce sujet : (fr + it + es) Henri Tréziny (dir.), Grecs et indigènes de la Catalogne à la mer Noire, Publications du Centre Camille Jullian. CCJ, UMR 7299 – Aix-Marseille Université / CNRS / Ministère de la Culture et de la Communication, 2010 (mise en ligne : 2020), 727 p. (ISBN978-2-87772-420-3, SUDOC145197131, lire en ligne).
Bruno Bizot, Xavier Delestre, Jean Guyon, Manuel Molinier et Henri Tréziny, Marseille antique, guides archéologiques de la France, éditions du patrimoine, Paris, 2007, (ISBN978-2-85822-931-4) (SUDOC114414386).
Michel Bats, Philippe Boissinnot, Louis Chabot, Lucien François Gantés, Brigitte Lescure, Philippe Leveau, Voyage en Massalie, 100 ans d’archéologie en Gaule du Sud, Edisud, 1990, 256 pages (ISBN2-85744-496-6) (SUDOC002148498)
Fernand Benoit, Recherches sur l’hellénisation du midi de la Gaule, Publications des annales de la faculté des sciences d’Aix-en-Provence, éditions Orphys, 1965, 336 pages. (SUDOC011561165)