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Musée d'archéologie méditerranéenne

Musée d'archéologie méditerranéenne
La cour intérieure de l'hospice de la Vieille Charité.
Informations générales
Type
Ouverture
1995
Visiteurs par an
206 281 ()Voir et modifier les données sur Wikidata
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Collections
Collections
Antiquités égyptiennes, Antiquités classiques, Protohistoire en Gaule du sud.
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Commune
Adresse
Centre de la Vieille Charité
2 rue de la Charité
13002 Marseille.
Coordonnées
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Le musée d’archéologie méditerranéenne, qui se trouve au premier étage de la Vieille Charité à Marseille, regroupe deux départements : les antiquités égyptiennes et les antiquités classiques. L’archéologie régionale qui occupait une autre salle a été transférée au Musée d'histoire de Marseille au Centre Bourse. Au deuxième étage de la Vieille Charité se trouve le Musée des Arts africains, océaniens et amérindiens.

Antiquités égyptiennes

La majeure partie de cette collection est constituée d’objets réunis par le docteur Clot-Bey (1793-1868) qui, à la demande du vice roi d’Égypte Méhémet Ali, séjourna longtemps dans ce pays et y créa l’école de médecine. Ce fonds acquis par la ville de Marseille pour un prix dérisoire, fut complété par des dons et des acquisitions diverses.

Cinq salles se succèdent en enfilade présentant les statues, sarcophages et objets divers de manière thématique, la dernière salle représentant une chambre funéraire. Le contenu de chaque vitrine et de chaque salle est renouvelé périodiquement.

Les collections de l'Égypte antique offrent de beaux exemples de l'art de l'Égypte antique, elles documentent également la religion de l'Égypte antique. Le dispositif au service des visteurs permet, également, d'aborder toute l'histoire de l'Égypte antique ainsi que son gouvernement et son économie.

Présentation des salles

Les collections sont représentatives des périodes relativement récentes : depuis la XVIIIe dynastie (de 1550 à 1292 avant l'ère commune) jusqu'à l'époque ptolémaïque (dynastie lagide hellénistique), de 323 à 31 avant l'ère commune. Mais elles comptent aussi quelques réalisations plus anciennes et même des tout débuts de l'occupation de la vallée du Nil, la culture de Nagada (vers 3900-3150 avant notre ère, en Haute-Égypte, au Sud). Aussi les conservateurs ont choisi de présenter la vie culturelle (la vie quotidienne, le gouvernement et la religion de l'Égypte antique) plutôt que son histoire.

La scénographie évoque le temple de la vallée de la pyramide de Khéphren[1].

Première salle : histoire de la collection égyptienne

La première salle présente l'histoire de la collection égyptienne. Un choix d'objets et de sculptures sont aussi de bons témoins de divers aspects caractéristiques de la culture de l'Égypte antique et de l'art de l'Égypte antique : la statuette en bois d'un homme debout du Moyen Empire (1994-1781 avant l'ère commune) ; une statue de Ramsès VI en granit noir de la XXe dynastie (XIIe et XIe siècles avant l'ère commune)[2] et un fragment de statue de la déesse Sekhmet, divinité à tête de lionne, probablement en provenance du temple de Mout (Karnak) ou d’un temple jubilaire d’Amenhotep III qui avait multiplié les images de cette déesse ; un masque funéraire en plâtre à la chevelure peinte en noir qui indique la poursuite des anciennes traditions sous les envahisseurs grecs de l'époque ptolémaïque[3]. De grands tableaux permettent de se représenter l'espace géographique et la chronologie des époques et des dynasties.

Deuxième salle : la vie quotidienne

Dans la seconde salle sont présentés, des objets de la période prédynastique égyptienne (4700-3150 env.) : vases tubulaires [note 2], vases à motifs géométriques, épingles en os, palettes à fard, pointes de flèche, grattoirs.

Dans une autre vitrine sont exposés des objets de toilette : cuillère à fard, peignes, épingles à cheveux, pots, tubes et stylets à khôl. On peut également admirer des objets de la vie quotidienne : coffre à vêtement, chaise votive, chevets en bois, sandales en fibre, pions de jeux et osselets.

Dans une deuxième vitrine se trouvent des outils d’artisans (peigne à carder, palette de peinture) et des objets religieux : amulettes à l’effigie des dieux Bès (génie familier) et Ptah (dieu de la ville), ivoire magique, poupée de fécondité, statuette de Bès d’heureuse maternité.

Dans cette salle sont également exposés un bas relief aux cartouches de Ramsès II et une petite statue cube du « préfet » Sobekhotep (XVIIIe dynastie). Enfin dans la dernière vitrine se trouvent tout ce qui est relatif à l’écriture : palette de scribe, calames, contrat rédigé en écriture démotique. Sont également exposés deux bustes de fonctionnaires, un arc et des flèches, une stèle de naos (centre d'un temple).

Le matériel du scribe : cahier de tablettes. Palettes de scribe et calame

Troisième salle : la religion

Deux fragments de linteau du temple de l’Est, à Karnak ; temple de Ramsès II dans l'enceinte d'Amon-Rê. Époque ptolémaïque

Deux fragments de linteau du temple de l’Est à Karnak, ou temple de Ramsès II dans l'enceinte d'Amon-Rê[7]. Grès, bas-relief saillant, H. 86 cm. env.

À droite (collection musée de Toulon : dernière œuvre à faire son entrée dans le Musée d'Archéologie Méditerranéenne) : « le Dieu Khonsou, silhouette gainée, disque lunaire en coiffe et faisceau de sceptres dans les mains. Dieu ancien, il a été introduit dans la triade de Thèbes en tant que fils du dieu Amon et de la déesse Mout : c'est, depuis, un dieu de la juste vengeance.

À gauche (collection Vieille Charité) : la mère du Dieu Khonsou, la Déesse Mout, vêtue de la longue robe moulante, parée d’un gorgerin et coiffée de la perruque tripartite [qui descend jusqu'aux épaules] surmontée de la dépouille du vautour et du pschent. Elle symbolise les vertus maternelles. Dans la triade de Thèbes, elle est la mère de Khonsou et l'épouse d'Amon.

Cinq fragments de ce linteau sont, à ce jour (2022-25) connus, seuls les trois premiers sont jointifs : ceux de Marseille, de Toulon et du Louvre »[8].

Neith. Fragment vu de face et de dos. Granit noir, H. 110 cm. XVIIIe dynastie[9]

Neith : C’est l’une des plus anciennes sculptures de la collection, découverte au fond de l’Arsenal de Marseille. Elle a d'abord été sculptée sous le règne d'Amenhotep III (XVIIIe dynastie), mais ensuite usurpée par Ramsès II, dont on retrouve la titulature royale au dos. Son culte est attesté depuis les premières dynasties, mais à la XVIIIe dynastie elle devient androgyne, venue à l’existence d’elle-même et créatrice du Monde. Elle est la voûte céleste, l’Océan Primordial, créatrice de la Lumière et du Soleil, elle produit l’inondation annuelle et fait pousser la végétation.

Homme debout. Ancien Empire. Bois, H. env. 50 cm.

Au centre de la salle se trouvent :

  • un sarcophage d’ibis en bois doré, argent, cuivre et pâte de verre d’époque ptolémaïque ;
  • une statue fragmentaire de la déesse Neith en granite noir de la XVIIIe dynastie. Sculptée sous le règne d’Amenhotep III, cette statue fut ensuite transportée de Thèbes à Tanis où elle fut découverte.

Dans les vitrines disposées à la périphérie de la salle sont exposés de nombreux objets :

  • sommets d’enseignes en bronze représentant Isis, Harpocrate assis dans une fleur de lotus ;
  • vases votifs, stipules, statuettes en bronze des dieux créateurs (Amon, Mout, Khonsou, Orante, Min) ;
  • tête de chatte en bronze de la Basse Époque, reliquaire de chat, statue en bronze de Neith (déesse très ancienne de la ville de Saïs), statuettes de Thot ;
  • pour le culte des animaux sacrés : reliquaire d’ichneumon, d’anguille à tête humaine, de chien, d’ibis, de chat ainsi que des momies d’ibis, de chat et de gazelle.

Dans huit piliers formant également vitrine on peut admirer : Nephtys agenouillée en bois polychrome, Isis lactant en schiste, ichneumon (Herpestes Ichneumon, espèce de mangouste se trouvant en Égypte mais également jusqu’en Andalousie ; importée dans les Antilles pour tuer les crotales) en bronze de l’époque ptolémaïque représentée debout coiffé du disque solaire et de l’uræus, une chatte en bronze de la basse époque, mufle de lionne en granit du nouvel empire, stipule en bronze.

Quatrième salle: les rites funéraires

Au centre de cette salle se trouvent deux sarcophages :

  • le premier en serpentine vert sombre appartenait à Ânkhhâpi. Finement travaillé, il a été trouvé à Saqqarah. Il est d’époque ptolémaïque ;
  • le second en basalte noir, moins bien travaillé que le premier, appartenait à Pa-en-ese, puis, après usurpation à Pa-di-ousir. Sous la semelle se trouve une représentation du tertre abritant le tombeau d’Osiris à Abydos situé entre Thèbes et Assiout.

Le long d’un mur sont exposées dix-huit stèles funéraires. Dans des vitrines sont exposés des vases canopes en albâtre (XXVIe dynastie), des amulettes, des scarabées, des cônes funéraires, des ouchebtis et du mobilier funéraire comportant des vases et des tables d’offrande. Des sarcophages en bois décoré sont également exposés, notamment celui au nom de la dame Noub-em-Ousekhet (XXVIIIe dynastie) en bois bitumé et doré. Sarcophages (au sol Khonsou-Mès) et divinités.

Cinquième salle : la tombe

Dans cette salle représentant une chambre funéraire se trouve, au centre, un sarcophage en bois peint (XXIe dynastie) avec les restes d’une résille de momie, des amulettes, une barque funéraire, une table d’offrande, des ouchebtis, et deux vases canopes. Sur chacun des quatre murs de cette pièce se trouve une stèle orientée provenant du monument funéraire du général Kasa qui fut enseveli à Saqqarah et devait vivre sous le règne de Séthi Ier à l’époque de la XIXe dynastie.

Ces quatre stèles constituent, donc, un ensemble unique au monde. Le général Kasa est un grand chef d'armée sous le règne du roi Séthi Ier, 1306-1290 av. l'ère commune[12]. « Ce dispositif magique, apparu à la VIIIe dynastie, était destiné à protéger le propriétaire de la tombe des entités néfastes provenant des quatre points cardinaux. Ces stèles étaient donc scellées dans les quatre murs du caveau. Gravées en relief « dans le creux », elles présentent chacunes deux espaces vides : l'un destiné à recevoir une amulette (respectivement : un Anubis, une figurine en bois, un pilier Djed et une torche) et l'autre appelé à recevoir une brique magique de protection inscrite d’une formule appropriée. »[1],[13]

Enfin le long d’un mur est exposé un papyrus du Livre des Morts (long de 5,64 mètres) de la XXVIe dynastie (664-525 AEC). Les fragments, ci-dessus ne doivent pas être confondus avec le Livre des Morts : ce sont des fragments du Livre de l'Amdouat, ils sont exposés dans la première salle[note 8]. Il s’agit d’un livre des morts déposé dans un caveau, celui de Nes-pa-safy. Il est composé de deux rouleaux de textes mis au jour en 1858 lors de la découverte de la nécropole de la famille de Nes-pa-safy. Il est composé de deux parties, l’une cédée par Clot-Bey l’autre achetée par le musée sur le marché des antiquaires ce qui a permis de reconstituer de façon complète ce livre des morts.

Antiquités du Proche-Orient et du Bassin méditerranéen

L’ensemble des collections est regroupé dans une seule longue salle où sont présentées successivement les différentes cultures du bassin méditerranéen. Depuis mars 2019, les collections ont été remaniées et le musée propose un nouveau parcours archéologique, dans lequel le visiteur peut découvrir une grande table à pigments ainsi que de nouvelles œuvres issues des réserves ou de dépôts du Musée du Louvre et du Département des recherches archéologiques subaquatiques et sous-marines (Drassm)[14].

Proche-Orient

Le parcours débute en Mésopotamie avec la présentation d’un panneau en brique émaillée du palais de Darius (-522/-486) et d’une tête de lion médio-élamite du IIe millénaire AEC. Quelques objets représentant la fondation de Suse (Iran)|Suse]] et des débuts de l’urbanisation sont exposés ainsi que des briques, des clous de fondation et des tablettes d'argile en écriture cunéiforme.

Chypre

Les différentes étapes de la civilisation chypriote sont présentées avec l’âge du bronze ancien (2300 / 1600 AEC) et récent (1600 / 1050 AEC) : tasses, cruches, vases, figurines féminines à oreilles ajourées ou à tête d’oiseau.

Viennent ensuite les périodes de « Chypre géométrique » de -1050 à -700 avec des amphores et de « Chypre archaïque » avec des œnochoés, coupes, vases ovoïdes. Des figurines en terre cuite produites essentiellement au VIe siècle sont exposées : couple, joueur de lyre, conducteur de char, cheval, etc.

À partir du Ve siècle apparaissent des sculptures de pierre : statuettes d’hommes, tête coiffée du pileus. Enfin l’époque classique et hellénistique, puis l’époque romaine (têtes d’homme, lampes, verrerie) terminent la représentation de l’art chypriote.

Crète et Grèce

Une vitrine présente les différents vases grecs avec :

  • les vases à verser : œnochoés ;
  • les vases à boire : skyphos (simple gobelet), canthares à deux anses verticales, rhyton ou corne à boire ;
  • les vases rituels.

La Grèce insulaire et archaïque est représentée avec des coupes, œnochoés, masques, amphores, etc.

Italie du Sud : Grecs de la « Grande Grèce » et indigènes

La Grande-Grèce (Sicile, Italie du Sud) dont les premières colonies grecques ont été fondées par les Eubéens, Doriens et Rhodiens à partir du VIIe siècle avant notre ère, est représentée par des œnochoés, amphores, etc. Les formes dérivées de celles produites en Grèce sont réinventées localement, pour se démarquer des cités-mères où ces formes n'existaient pas. Les premières céramiques coloniales grecques, produites à Cumes au VIIIe siècle AEC, sont représentées au musée par deux vases à verser tout à fait exceptionnels, deux œnochoés, au décor de cette époque géométrique en Grèce continentale. La poterie que déposent les Grecs avec leurs morts sont des éléments du banquet, un marqueur identitaire très fort. Cependant, la cohabitation entre Grecs et indigènes - dont les Iapyges en Daunie, dans les Pouilles[17] - va produire des formes nouvelles, de part et d'autre. Ainsi les Iapyges produisent un vase à verser qui combine une figure locale, un animal stylisé et un décor géométrique emprunté au monde grec de l'époque géométrique. Mais rencontre aussi, par les colons Grecs, des emprunts à ces formes locales, comme ces grandes anses du IVe siècle en Apulie, comme dérivée par assimilation des grandes anses verticales (trodzella) produites par les Iapyges[18].

Étrurie

Pour évoquer les cultures de cette région, l'Étrurie, en Italie centrale, figurent différents objets qui couvrent une très longue période : depuis la culture de Villanova (XIe – VIIIe siècle AEC) et les nombreuses solutions que l'art étrusque compose au contact des Grecs. Ceux-ci pratiquent le commerce maritime depuis la Grèce ou depuis la colonisation grecque de la Grande Grèce, dans le sud de la péninsule - avec le côté séduisant de la céramique apulienne à figures rouges, en particulier. La culture étrusque est documentée ici jusqu'à la conquête romaine de l'Étrurie (dans la première moitié du IIIe siècle) et même au delà.

Rome

L’exposition se termine par Rome avec une collection de reliefs en marbre, des urnes funéraires, des bronzes et de la verrerie (gourdes, flacons...).

Fréquentation

Chiffres de fréquentation du muséum (2001-2020)[22]
2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020
19 599 29 460 27 422 23 922 134 513 33 686 18 973 20 257 17 998 28 693 26 631 110 394 115 581 115 131 115 044 54 872 100 432 249 447 206 281 108 726

Notes

  1. La statue entière mesurait environ 2 m. Fragment rapporté d'Égypte au cours de la première moitié du XVIIIe siècle par Louis-Joseph-Denis Borély (inv. 203) : Gisèle Pierini et al., 2013, p. 26.
  2. Vases tubulaires du type de celui-ci : [1], au Musée des Beaux-Arts de Lyon.
  3. Bès d'heureuse maternité : Quatre statuettes semblables ornaient des piquets qui délimitaient l'espace d'accouchement.
  4. Sarcophage d'ibis blanc au Dieu Thot. Le corps est en bois de houx doré à la feuille. Les pattes gravées en décor de nid d'abeille et le long bec recourbé sont dans un alliage d'argent et de cuivre, les yeux sont incrustés d'un verre grenat cerclé d'or.
  5. Dans les représentations d'Isis allaitant, le disque solaire encadré de cornes bovines représente un symbole de maternité, allusion aux vaches primordiales Ihèt et Methyer qui avaient placé entre leurs cornes l'astre nouveau-né, afin de le protéger. Référence : « Mythologie égyptienne », sur Ministère de la Culture (consulté le ).
  6. « La mutilation d'Osiris, sa recomposition et sa renaissance évoquent les phases croissantes de la lune vers sa plénitude » : [cartel du musée].
  7. Au sol : sarcophage au nom de Khonsou-Mès, gardien des archives du Trésor d'Amon-Rê, surintendant de tous les travaux d'Amon, Mout et Khonsou. Thèbes-ouest. XXIIe dynastie. Bois polychrome, stuqué et peint. Hauteur 34 cm, largeur 58 cm, longueur 186 cm. Collection Clot-Bey, inv. 253.1. Adossés au mur : de droite à gauche : sarcophages de femme et d’homme, Osiris sous sa forme momifiée, figure non identifiée et Nephtys agenouillée (déesse protectrice des morts en veillant sur le sarcophage). Au sol, ouchebtis : serviteurs du mort qui devaient répondre à l’appel d’Osiris et remplacer le mort pour les travaux des champs dans l’au-delà. Gisèle Pierini et al., 2013, p. 38-39.
  8. « La navigation funéraire : L' Amdouat, qui signifie, en ancien égyptien, « ce qu'il y a dans la Douât » (c'est à dire dans le monde souterrain}, est un important texte religieux de l'Égypte antique, le Livre de l'Amdouat. » C'est l'histoire du dieu (le dieu Soleil) dans son voage sur le fleuve du monde souterrain, monde de la Nuit, au cours des douze hezures, quand il disparaît à l'Ouest jusqu'à ce qu'il renaisse à l'Est. Sur ces deux sections on voit certains aspects des 11e et 12e heures. L'équipage de la barque solaire compte : Isis, Nephtys, la connaissance « Sia », Hator, Maât et Horus. Un grand soleil rouge, sert de "pahre" dans les ténèbres. Le bateau est tiré par de vigoureux porteurs. Ce bateau, où le dieu Rê est protégé par le serpent Mehen, doit bien parvenir à l'Est et permettre la renaissance du Soleil. [Référence : Texte disposé dans la première salle.]
  9. Tributaire : qui paie tribut ou qui est assujetti à un pouvoir.
  10. Ce style polychrome a pu servir de moyen pour transposer dans la peinture sur céramique la représentation des volumes et du modelé par des hachures, telles qu'on le pratiquait dans la grande peinture, murale et sur panneaux. Voir cet exemple du Musée de Boston : (en) « Oil flask (lekythos) with Eros seated on an altar holding a wreath », sur Museum of Fine Arts, Boston (consulté le ) [Eros aux chaussures jaunes].
  11. La terre cuite de type impasto, noire, est obtenue dans une athmosphère réductrice : très pauvre en oxygène et riche en fumée.

Références

  1. a et b Dépliant : Aide à la visite. Centre de la Vieille Charité (en 2025).
  2. Statue de Ramsès VI : Notice de la réunion des Musées Nationaux : [2]
  3. Gisèle Pierini et al., 2013, p. 48-51.
  4. Référence : Musées de la Méditerranée [3], et : Jeanne Bulté, "Talismans égyptiens d'heureuse maternité" - "Faïence" bleu-vert à pois foncés - Editions du CNRS, 1991. (SUDOC 088086852) et (SUDOC 002382253).
  5. Gisèle Pierini et al., 2013, p. 52.
  6. Gisèle Pierini et al., 2013, p. 56.
  7. Matthieu Vanpeene avec : Jean-François Carlotti et Laetitia Gallet, « Temple de l’est de Ramsès II », sur Travaux en cours du CFEETK. CNRS (consulté le )
  8. Voir sur « Louvre Collections » : [4]). Référence : dépliant du Musée d'Archéologie Méditerranéenne (MAM), Marseille.
  9. Gisèle Pierini et al., 2013, p. 22-23.
  10. Gisèle Pierini et al., 2013, p. 29.
  11. Gisèle Pierini et al., 2013, p. 28.
  12. David Giancatarina, « Stèles de Kasa : Musée d'Archéologie Méditerranéenne - (MAM) », sur Musées de Marseille (consulté le ).
  13. Gisèle Pierini et al., 2013, p. 40-41.
  14. Eléonore Fournié, « Nouveau parcours archéologique en Méditerranée », Archéologia, no 576,‎ , p. 6-7
  15. Gisèle Pierini et al., 2013, p. 72.
  16. Gisèle Pierini et al., 2013, p. 73.
  17. Éric Tarian, « Un beau livre réhabilite l'art iapyge », Le Temps,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  18. Lucien-François Gantès.
  19. David Giancatarina, « Urne villanovienne », sur Musées de Marseille (consulté le ).
  20. Héraclès.
  21. Si l'on prend en compte la face interne (à l'ombre) représentant un monstre marin surgissant des flots. L'association de ces deux motifs dyonisiaques reste une énigme. Cette opposition évoque une expression de l'époque : « La vie est un théâtre », à mettre aussi en relation avec le double aspect de ces plaques: côté ombre (mort) et le côté soleil (vie). Gisèle Pierini et al., 2013, p. 112-113.
  22. Fréquentation sur la plate-forme de données ouvertes du ministère de la Culture et de la Communication

Voir aussi

Bibliographie et sources en ligne, ordre chronologique

Liens externes

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