La gens Ovinia était une famille plébéienne de Rome. Les membres de cette gens apparaissent dans l'histoire vers la fin de la République, et depuis au moins jusqu'au quatrième siècle. Ils produisirent des générations de sénateurs romains, Caius Ovinius Tertullus obtenant le consulat vers la fin du IIe siècle[1].
Origine
Le nomenOvinius appartient à une classe de gentilicia formée d'autres noms utilisant le suffixe -inius. Dans ce cas, il semble s'agir d'un nom patronymique dérivé du praenomenosqueOvius[2].
Branches et cognomen
Parmi les cognomen des Ovinii figuraient Camillus, Rusticus et Tertullus. Camillus était un ancien surnom désignant un jeune au service d'une fonction sacerdotale et a été rendu célèbre par le dictateurMarcus Furius Camillus au cours du quatrième siècle av. J.-C. Rusticus faisait référence à quelqu'un d'origine ou d'habitudes rurales. Tertullus est un diminutif du cognomen Tertius, « tiers »[3].
Membres
Sous la République
Ovinius, proposa une loi connue sous le nom de lex Ovinia, accordant certains pouvoirs aux censeurs afin de maintenir la liste des sénateurs. La loi a été votée par plébiscite, mais sa date est incertaine, en tout cas avant 312 av. J.-C.[1]
Quintus Ovinius, sénateur romain à l'époque de la guerre entre Octave et Marc Antoine, qui avait pris en charge les ateliers de filature et de tissage de Cléopâtre. Octave, qui jugeait cette conduite honteuse pour un sénateur, fit mettre à mort Ovinius à la fin de la guerre[4],[5].
Ovinius Camillus, un sénateur qui envisageait de susciter une rébellion contre l'empereur Sévère Alexandre. Lorsque ses penchants furent découverts, l’empereur le traita avec clémence[7],[5].
Ovinii Corneliani
Lucius Ovinius, (v.170 - ?);
Lucius Ovinius Rusticus Cornelianus, (v.195 - 237), consul désigner en 237[8],[1],[9];
? (Lucius) Ovinius Caius Iulius Aquilius Nonius Paternus, (v.230/5 - ap.281), praefectus urbi en 281 apr. J.-C., pourrait éventuellement être la même personne que Nonius Paternus, le consul de 279[11],[5].