Marcius, parfois écrit Martius, était le nomen d'une ancienne famille d'abord patricienne puis plébéienneromaine, la gensMarcia. Elle faisait partie des cent gentes aux origines de Rome et son nom provient de la divinité sabine au nom osqueMavors ou Mamers, assimilée plus tard à Mars.
Cette gens d'origine sabine affirmait descendre du quatrième roi de Rome, Ancus Marcius. La gens faisait frapper l'effigie de Numa Pompilius et d'Ancus Marcius sur ses monnaies et une des familles de la gens portait même le nomenRex (en latin : roi). Malgré cette antiquité supposée, on ne trouve cependant aucun patricien portant ce nom dans les premiers temps de la République, à l'exception de Coriolan. Ce n'est qu'après la promulgation des lois liciniennes que l'on trouve des membres de cette famille atteignant la charge consulaire, le premier étant Caius Marcius Rutilus Censorinus, consul en 357 av. J.-C..
La seule branche patricienne de la famille portait le nom de Coriolanus. Les branches plébéiennes, à l'époque de la République, avaient pour nom Censorinus[1], Crispus, Figulus[2], Libo, Philippus, Ralla[1], Rex[1],, Rufus, Rutilus[1],[3], Scilla[4], Septimus, Sermo[4] et Tremulus[1],[5].
Un devin Marcius serait à l'origine des ludi apollinares (jeux apollinaires) en 212 av. J.-C. et c'est également à un des membres de cette famille, Quintus Marcius Rex, que Rome doit la construction du fameux aqueduc Aqua Marcia.
Smith, Dictionary of Greek and Roman Biography and Mythology, 1867
Sabatino Moscati (trad. de l'italien), Les Italiques : l'Art au temps des Étrusques, Paris, L'Aventurine, coll. « Arts et cultures », , 302 p. (ISBN2-84190-008-8)
(en) Karl-Ludwig Elvers, Andreas Bendlin, Christa Frateantonio, Christian Müller, Wilhelm Kierdorf, Jörg Fündling, Peter C. Nadig, Werner Eck et Paulo Gatti, « Marcius ».