Les Septimii (singulier: Septimius) sont les membres de la gensSeptimia, une famille plébienne de la Rome antique, qui ne prend de l'importance qu'à la fin du IIe siècle avec l'accession à l'empire de Septime Sévère.
Publius Septimius Scaevola, (v. -110 - ap. -72), sénateur, qui était l'un des juges qui auraient été soudoyés par Aulus Cluentius Habitus afin d'obtenir la condamnation de Statius Albius Oppianicus en 74 av. J.-C. Il a été condamné deux ans plus tard, apparemment pour extorsion, mais probablement en raison de ses actions lors du procès d'Oppianicus[2].
Publius Septimius, avait été questeur sous Marcus Terentius Varro, qui lui envoya trois volumes de son traité De Lingua Latina. Vitruve parle de lui à propos de Varro, indiquant que ce Septimius est probablement l'auteur de deux livres sur l'architecture[11],[12].
Septimia, l'épouse de Sicca, un ami de Cicéron[13].
Septimius, (v. -80 - -43), proscrit par le deuxième triumvirat en 43 av. J.-C., car sa femme entretenait une liaison avec l'un des amis de Marc Antoine. Ne réalisant pas la trahison de sa femme, Septimius s'est enfui chez elle, où elle l'a détenu jusqu'à l'arrivée de ses meurtriers[14].
(Septimius) Ma'nu, (v. 185 - 239) roi titulaire d'Osroène;
Aelius Septimius Abgarus, (v. 205 - 248?), roi d'Osroène de 239 à 241, déposé par les Sassanides;
? Lucius Septimius Mannus, (v.230 - ?), proconsul de LyciePamphylie;
? Publius Aelius Septimius Mannus, (v. 230 - ap. v. 260), consulaire, praeses de Phrygie et de Carie;
Salmath;
Antoninus, (v. 175 - v. 201);
Autres
Septimius, un ami d'Auguste et du poète Horace, qui dédia une de ses odes à Septimius[24],[25]
Septimius, (v. -25 - ap. 14), l'un des nombreux centurions tués lors d'une révolte de soldats en Germanie, après la mort d'Auguste. Il fit appel au légat Aulus Caecina pour obtenir sa protection, mais les soldats insistèrent tellement sur le sort de Septimius que le légat finit par céder à leurs demandes[26].
Septimius, (v. 30/5 - ap. 68), un soldat de la garde prétorienne qui tenta de protéger le préfet du prétoire Nymphidius Sabinus lorsque ses hommes l'abandonnèrent et déclara leur allégeance à Galba en Juillet 68. Septimius détourna une lance dirigée vers Nymphidius avec son bouclier, mais lorsque d'autres soldats attaqué, le préfet s'enfuit pour sauver sa vie, jusqu'à ce qu'il soit abattu par ses poursuivants[27].
Aulus Septimius Serenus, poète lyrique, dont seuls de brefs fragments sont conservés. Son sujet semble avoir consisté en grande partie en sujets ruraux[28],[29],[30],[31],[32].
Caius Septimius Vegetus, (v. 45 - ap. 88), préfet d'Égypte de 85 à 88 après JC[33].
Quintus Septimius Romanus, l'auteur d'une traduction latine du Dictys Cretensis, une histoire de la guerre de Troie, apparemment écrite soit en phénicien, soit en grec en utilisant l'alphabet phénicien, et traduite en grec ordinaire sous le règne de Néron[34].
↑Christian Settipani, Continuité gentilice et continuité familiale dans les familles sénatoriales romaines à l'époque impériale: mythe et réalité, Unit for Prosopographical Research, Linacre College, University of Oxford, (ISBN978-1-900934-02-2, lire en ligne)
↑Jean-Baptiste Yon, « Chapitre premier : L’identité civique de Palmyre », dans Les notables de Palmyre, Presses de l’Ifpo, coll. « Bibliothèque archéologique et historique », , 9–56 p. (ISBN978-2-35159-459-9, lire en ligne)
↑Fulconis Christophe, « Christian Settipani CONTINUITE GENTILICE ET CONTINUITE FAMILIALE DANS LES FAMILLES SENATORIALES ROMAINES A L'EPOQUE IMPERIALE MYTHE ET REALITE Addenda I -III (juillet 2000-octobre 2002 », Article, , p. 123 (lire en ligne, consulté le )