En 1917, lors de la promulgation du Code de droit canonique qui devait rester en vigueur jusqu'en 1983 et auquel le cardinal Gasparri avait largement contribué pendant plus de treize ans, le pape Benoît XV le nomma président de la « Commission pour l'interprétation authentique » de ce code. Le cardinal Gasparri était opposé à la fraction conservatrice de la curie, à laquelle appartenaient notamment le cardinal Merry del Val et le cardinal De Lai. Il était notamment, contrairement à eux, favorable au 'National Catholic Welfare Council' aux États-Unis.
Secrétaire d'État de Benoît XV, le cardinal Gasparri eut l'occasion de s'exprimer en opposition à la tauromachie en rappelant la position de l'Église, dans une lettre adressée à la présidente de la S.P.A. de Toulon () : « Que si (…) la barbarie humaine se retranche encore dans les combats de taureaux , il n’est pas douteux que l'Église continue à condamner hautement, ainsi qu’elle l’a fait par le passé, ces spectacles sanglants et honteux. C’est vous dire aussi combien elle encourage toutes les nobles âmes qui travaillent à effacer cette honte et approuve de grand cœur toutes les œuvres établies dans ce but et dirigeant leurs efforts à développer, dans nos pays civilisés, le sentiment de la pitié envers les animaux[1]. »
En 1921, les négociations avec le gouvernement Aristide Briand aboutissent à la signature par Gasparri de l'accord de 1921 de rétablissement des relations diplomatiques entre la France et le Saint-Siège.
Après le conclave de 1922, le nouveau pape Pie XI le confirma dans l'ensemble de ses charges, auxquelles s'ajouta en 1925 celle de cardinal préfet de la Congrégation pour les affaires ecclésiastiques extraordinaires. En 1929, le cardinal Gasparri se vit confier la présidence de la commission du Code des canons des Églises orientales.
En 1933, le cardinal Gasparri fut élu à l'Accademia d'Italia pour les sciences juridiques. En , peu avant sa mort, le cardinal révéla que, à l'instar d'un illustre prédécesseur, le Cardinal Carlo Odescalchi, il avait songé entrer chez les Jésuites. Il en fut dissuadé par le père François-Xavier Wernz lui-même, qui estimait que son service de l'Église consistait, en priorité, à achever la publication du code de Droit canon[2]. Il mourut peu après à Rome, le , et fut enterré dans le cimetière de son village natal.