Politique en VaucluseLe fut créé le département de Vaucluse, constitué des districts d'Avignon et de Carpentras, mais aussi de ceux d'Apt et d'Orange, qui appartenaient aux Bouches-du-Rhône, ainsi que du canton de Sault, qui appartenait aux Basses-Alpes. En 1800, une dernière modification des limites départementales rattacha le canton de Suze-la-Rousse à la Drôme, ce qui eut pour conséquence d'enclaver entièrement le canton vauclusien de Valréas dans la Drôme[1]. Représentation politiqueLes élections présidentiellesÉlections de 2022Lors des élections présidentielles de 2022, on observe l'effondrement du nombre de suffrages recueillis par le parti des Républicains. Ces derniers, représentée lors de ces élections par Valérie Pécresse, perdent plus de 47 000 voix par rapport à 2017. Comme en 2017, Marine Le Pen est en tête au 1er tour mais elle perd environ 6 500 voix qui peut s'expliquer par la candidature d'Éric Zemmour puisque ce dernier réuni un peu plus de 10% des suffrages exprimés. Jean-Luc Mélenchon gagne près de 2 200 voix par rapport à l'élection précédente. Enfin, Emmanuel Macron engrange approximativement 8 500 voix supplémentaires par rapport à 2017. Contrairement à 2017, Marine Le Pen est en tête au second tour avec 52% des voix contre 48% pour le Président sortant.
Élections de 2017Les élections présidentielles de 2017 voient, au premier tour, la victoire de Marine Le Pen à l'échelle du département suivi par Jean-Luc Mélenchon, François Fillon et Emmanuel Macron. La candidate frontiste gagne un peu plus de 11 000 voix sur l'ensemble du département. Le candidat de La France insoumise profite de la chute du Parti Socialiste pour récupérer près de 26 000 voix supplémentaires par rapport à 2012. Les Républicains, perdent quant à eux un peu plus de 26 000 voix en l'espace de 5 ans et perdent ainsi la place de 1re force politique départementale. Emmanuel Macron et son nouveau parti En Marche! séduit un peu plus de 58 000 électeurs. À noter également que la 5e force politique départementale lors de ces élections revient à Debout la France qui triple son nombre d'électeurs par rapport à 2012. Enfin, à la 6e place départementale, on retrouve le Parti Socialiste qui perd plus de 56 000 voix par rapport à l'élection précédente. Lors du second tour, Emmanuel Macron remporte 53,45% des suffrages contre 46,55% pour sa concurrente Marine Le Pen.
Élections de 2012Les élections présidentielles de 2012 voient arriver Nicolas Sarkozy en tête suivi de près par Marine Le Pen. En troisième position, on retrouve François Hollande, candidat pour le Parti Socialiste. La candidate du Front national est principalement en tête au nord et à l'ouest du département tandis que le candidat UMP est essentiellement en tête dans environ la moitié des communes vauclusiennes. François Hollande arrive en tête dans quelques petites communes seulement à l'exception faite d'Avignon. Lors du second tour, le Président sortant Nicolas Sarkozy obtient 56,43% des suffrages et est en tête dans la plupart des communes tandis que son rival socialiste conserve le vote des Avignonnais et de quelques petites communes de l'est du département.
DéputésÉlections de 2024
Élections de 2022Lors des élections législatives de 2022, on assiste à la disparition des Républicains dans le département qui perdent les bastions qu'ils détenaient depuis plusieurs mandats. C'est notamment le cas dans la 5e circonscription où le député sortant Julien Aubert est éliminé dès le premier tour. La majorité présidentielle n'est pas en reste non plus en perdant les deux circonscriptions qu'elle avait gagnées lors des élections de 2017. Elle peut néanmoins se consoler par la conquête de la 5e circonscription grâce à Jean-François Lovisolo. Le nord du département reste acquis à la cause de la Ligue du Sud qui voit Marie-France Lorho retrouver les bancs de l'Assemblée nationale. Enfin, le Rassemblement national réalise une poussée importante dans le département en permettant l'élection de 3 députés sous ses couleurs : Joris Hébrard, Bénédicte Auzanot et Hervé de Lépinau. Enfin, la coalition de la NUPES ne parvient pas à faire élire un député dans le département malgré les bons scores obtenus par Jean-Luc Mélenchon lors des élections présidentielles notamment dans la 1re circonscription. Les trois députés du Rassemblement National siègent dans le Groupe RN à l'Assemblée nationale accompagnés par Marie-France Lorho qui s'y apparente tandis que Jean-François Lovisolo siège au sein du Groupe Renaissance.
Élections de 2017Les élections législatives de 2017 en Vaucluse voient le Parti Socialiste et le Front national perdre leurs sièges respectifs au profit du mouvement politique du nouveau Président de la République, Emmanuel Macron. En effet, le nouveau parti présidentiel s'implante en Vaucluse lors de ces élections en l'emportant dans la 1re et la 3e circonscription. Le reste du département observe une stabilité politique. La Ligue du Sud conserve son siège de député dans le nord du département tandis que Jean-Claude Bouchet et Julien Aubert, candidats des Républicains conservent respectivement la 2e et la 5e circonscription.
Élections de 2012Les élections législatives de 2012 dans le Vaucluse sont marquées par l'élection de 5 députés contre 4 avant le redécoupage des circonscriptions législatives françaises de 2010. Avant 2012, l'UMP détenait l'ensemble des circonscriptions vauclusiennes. À l'issue de ces élections de 2012, ce dernier n'arrive à faire élire que deux députés, Jean-Claude Bouchet et Julien Aubert. Le Parti Socialiste en profite pour faire élire la conseillère générale du canton d'Avignon-Sud, Michèle Fournier-Armand, dans la circonscription d'Avignon. Créée en 2010, la Ligue du Sud remporte la 4e circonscription grâce au maire d'Orange, Jacques Bompard. Enfin, la 3e circonscription tombe dans l'escarcelle du Front national grâce à l'élection de Marion Maréchal-Le Pen.
Le redécoupage de 2010Évolution des circonscriptions de Vaucluse
Alors que depuis 1986, le département comptait 4 circonscriptions, le redécoupage des circonscriptions législatives françaises de 2010 lui permet d'envoyer un député de plus au Palais Bourbon lors des élections législatives de 2012, soit 5 élus[5].
SénateursÉlections de 2020Lors des élections sénatoriales de 2020, seules 5 listes de candidats se présentent contre 10 listes en 2014. Alain Milon brigue un nouveau mandat. Alain Dufaut se présente en troisième position sur la liste de Jean-Baptiste Blanc pour Les Républicains. Enfin, Claude Haut qui a quitté le Parti Socialiste en 2017, se présente en seconde position sur la liste La République en Marche jusqu'à ce que la liste soit invalidée [6],[7] car la tête de liste, Laurence Chabaud, occupe une fonction incompatible avec une candidature à une élection sénatoriale, étant directrice du service environnement de la C.A. Luberon Monts de Vaucluse. À l'issue de ces élections, le département compte toujours 2 sénateurs pour les Républicains et un sénateur pour le Parti Socialiste.
Élections de 2014Depuis 2014, tous les sénateurs ont un mandat de 6 ans. En Vaucluse, les élections sénatoriales ont lieu la même année que les élections municipales. Par conséquent, les élections sénatoriales permettent de voir les rapports de force des différents partis politiques quant au nombre d'élus. En effet, seuls les grands électeurs peuvent voter lors des sénatoriales. En 2014, les élus ont votés pour la liste de gauche menée par Claude Haut et pour les listes UMP d'Alain Milon et Alain Dufaut. À l'issue de ces élections, le Parti Socialiste fait élire deux sénateurs : Claude Haut et Geneviève Jean. Cependant, le , le Conseil constitutionnel, saisi par le candidat UMP Alain Dufaut, annonce l'élection immédiate de celui-ci en lieu et place de la socialiste Geneviève Jean. Les listes socialistes et UMP avaient obtenu une moyenne identique pour l'attribution du troisième siège, mais la règle prévoyant l'attribution à la liste ayant le nombre de voix le plus élevé avant de calculer la moyenne avait permis à Geneviève Jean de l'emporter. Or, le Conseil constitutionnel a estimé « qu'un bulletin en faveur de la liste conduite par M. Dufaut a été considéré à tort comme nul »[9]. Alain Dufaut retrouve ainsi ses fonctions de sénateur le lendemain[10].
Élections de 2004En 2004, le département de Vaucluse est représenté par trois sénateurs, une première depuis 1959 où traditionnellement, le département n'envoyait que deux élus siéger au Palais du Luxembourg[13]:
Pour les représentations précédentes, voir la Liste des sénateurs de Vaucluse. Conseillers régionauxÉlections de 2021Lors des élections régionales 2021, la gauche décide une nouvelle fois de se retirer au second tour afin de faire barrage au Rassemblement national[17]. En conséquence, la gauche ne sera à nouveau pas présente de l'hémicycle régional pour un mandat supplémentaire. Lors du mandant 2021-2028, le Vaucluse est représenté par 14 conseillers régionaux : 9 élus provenant de la liste de Renaud Muselier et 5 de la liste de Thierry Mariani.
Lors des élections régionales de 2021, le Vaucluse compte 14 conseillers régionaux qui sont les suivants :
Élections de 2015Lors de ces élections, la liste soutenue par le PS arrivée en 3e position au niveau régional, décide de retirer son candidat, Christophe Castaner afin de faire barrage au Front national[20]. Cette décision a pour conséquence l'absence de la gauche pendant 6 ans au Conseil régional de Provence-Alpes-Côte d'Azur. Au second tour, Les Républicains, menés localement par Julien Aubert, empochent 8 des 13 sièges mis en jeu lors de ces élections en Vaucluse. Les 5 sièges restants sont attribués au Front National.
Depuis les Élections régionales françaises de 2015, le département de Vaucluse est représenté par 13 conseillers régionaux qui sont alors les suivants :
Conseillers généraux et cantonsÉlections départementales de 2021Lors de ces élections, on observe peu de changements par rapport à 2015 si ce n'est la perte du canton de Bollène par la Ligue du Sud au profit d'un binôme indépendant siégeant au sein de la majorité départementale. Cette défaite pour la Ligue du Sud s'explique par la perte de la ville de Bollène par le parti lors des élections municipales de 2020. À l'issue de ces élections départementales, la majorité de droite compte 14 sièges, 12 sièges pour l'opposition de gauche, 6 pour le Rassemblement national et 2 pour la Ligue du Sud.
En semptembre 2022, à la suite des élections législatives de 2022, Joris Hébrard, élu député, décide de démissionner du conseil départemental de Vaucluse. Son suppléant, Nicolas Humbert, lui succède[23]. Élections départementales de 2015Ces élections départementales de 2015 sont les premières à intervenir après le redécoupage cantonal de 2014. À la suite de ce découpage, le département passe de 24 à 17 cantons et de 24 à 34 élus départementaux. Claude Haut du PS, élu en 2001, est le président sortant du département. À l'issue du second tour, la gauche, partie divisée entre PS, Front de gauche et écologistes, fait jeu égal avec la droite UMP-DVD avec 12 sièges chacune. Le Front national, dont la conquête du Vaucluse était un objectif, réussit une percée avec 6 sièges, sans réussir à obtenir de majorité alors que l'autre parti d'extrême droite, la Ligue du Sud, remporte 4 sièges. Le , Maurice Chabert, membre de l'UMP est élu président du conseil départemental au bénéfice de l'âge.
* Conseillers généraux sortants ne se représentant pas Au cours du mandat, plusieurs élus ont quitté leur parti. En 2016, Alain Moretti quitte le PS pour rejoindre En marche![24]. En septembre 2017, il est rejoint par Sylvain Iordanoff qui quitte Europe Ecologie Les Verts pour rejoindre En marche!. Alain Moretti et Sylvain Iordanoff forme un groupe "La République en Marche" au conseil départemental[25]. C'est également le cas pour Antonia Dufour, élue dans le Canton de Monteux qui a quitté le RN en 2018 pour siéger en tant que divers droite[26]. Noëlle Trinquier a quitté[Quand ?] Europe Ecologie Les Verts pour rejoindre le PS[réf. souhaitée].
Élections cantonales de 2011Le Vaucluse possède 24 cantons, donc 24 conseillers généraux élus. Depuis les dernières élections cantonales françaises de 2011, les cantons sont représentés par[27] : Sources
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