Politique dans le Puy-de-DômeLe département français du Puy-de-Dôme est un département créé le en application de la loi du , à partir des anciennes provinces d'Auvergne et du Bourbonnais. Les 464 actuelles communes, dont presque toutes sont regroupées en intercommunalités, sont organisées en 31 cantons permettant d'élire les conseillers départementaux. La représentation dans les instances régionales est quant à elle assurée par 20 conseillers régionaux. Le département est également découpé en 5 circonscriptions législatives, et est représenté au niveau national par cinq députés et trois sénateurs. Histoire politiqueDepuis les élections de 2005, la politique puydômoise a muté. Un nouveau président de Région avait été élu, Pierre-Joël Bonté (décédé le ), ancien président du Conseil général du Puy-de-Dôme, et ancien maire de Riom. Le clermontois Jean-Yves Gouttebel l'avait remplacé à la tête du Conseil général en . L'ancien président de Région, Valéry Giscard d'Estaing s'est retiré de la vie politique locale. La même année, le décès du maire de Chamalières, Claude Wolff, signe la disparition d'une autre figure locale de la droite. L'UMP est dirigée à présent par un proche de Nicolas Sarkozy, Brice Hortefeux. Il hésite à se lancer dans la course pour les municipales de 2008 à Clermont-Ferrand. Le fils de Valéry Giscard-d'Estaing, Louis Giscard d'Estaing est la seconde nouvelle figure de la droite locale. Il est député UMP, et maire de Chamalières. Les autres grandes figures de la politique puydômoise sont Michèle André, Maurice Adevah-Pœuf (député-maire de Thiers), Christian Barges (maire de Chabreloche), Michel Charasse (sénateur-maire de Puy-Guillaume et ancien ministre du budget) Serge Godard (maire de Clermont-Ferrand), Alain Néri (député de la deuxième circonscription, pour le Parti socialiste) et André Chassaigne, député de la cinquième circonscription pour le Parti communiste. Dans un fief acquis à la gauche, le département était marqué par la domination locale de l'UDF sur l'ancien RPR. L'influence de Valéry Giscard-d'Estaing a longtemps mis en retrait les Chiraquiens, peu présents dans le Puy de Dôme. La réunification des deux partis dans les années 2000 a dopé l'influence de la droite. Plusieurs villes de taille moyenne sont dirigées par l'UMP. C'est le cas de Chamalières ou de Royat, fiefs de la droite, ou encore d'Issoire avec Pierre Pascallon. Dans les zones rurales, la droite a surtout pris ses quartiers dans la Limagne et autour de la frontière avec la voisine Corrèze. Le MPF est dirigé par François Barrière colistier lors des dernières municipales de Clermont-Ferrand sur la liste de l'UMP, il représentait le MPF. L'UDF -nouvellement MoDem- est présente à travers l'ancien député clermontois Michel Fanget, secrétaire fédéral du Parti centriste. De son côté, l'extrême-droite a la particularité d'avoir un des poids électoraux les plus faibles du pays. Le Front National est animé par la famille Faurot. Représentation politique et administrativePréfets et arrondissementsLa préfecture du Puy-de-Dôme est localisée à Clermont-Ferrand. Le département possède en outre deux sous-préfectures à Ambert, Issoire, Riom, Thiers. Députés et circonscriptions législatives
Sénateurs
Conseillers départementaux
Conseillers régionauxPrésidence : Laurent Wauquiez (Haute-Loire)
Maires
Autres personnalités politiques
Notes et référencesNotesRéférences
Voir aussiArticles connexes
Liens externes
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