Porte-hélicoptèresUn porte-hélicoptères est un navire de guerre doté d'hélisurfaces et d'héliport et optimisé pour la mise en œuvre d'hélicoptères. De très nombreux navires ayant depuis les années 1970 cette capacité, comme les Landing Helicopter Dock, Landing Helicopter Assault, Landing Platform Helicopter, Landing Platform Dock ou Landing Ship Dock, le terme est tombé peu à peu en désuétude car trop généraliste. HistoriqueLe navire de guerre de la Marine nationale française Jeanne d'Arc, qui a été en service de 1964 à 2010, était considéré comme un croiseur porte-hélicoptères. La Marine soviétique a utilisé de 1967 à 1991, deux unités de la classe Moskva, le Moskva (en) et le Leningrad (en), qui étaient considérées comme des croiseurs porte-hélicoptères. La Force maritime d'autodéfense japonaise a utilisé entre 1973 et 2011 deux unités de la classe Haruna, et entre 1973 et 2011 deux unités de la classe Shirane. Ces quatre navires étaient considérées comme des destroyers porte-hélicoptères. Retirés du service
ÉvolutionsLe porte-hélicoptères strict est un concept en voie d'abandon, au profit des navires d'assaut amphibie plus polyvalents dans leur action vers la terre (l'action anti sous-marine des hélicoptères embarqués étant liée aux frégates dotées de capacités de lutte anti-sous-marine). Cette polyvalence introduit des aménagements vis-à-vis des infrastructures de commandement, d'hébergement, de logistique, etc. La désignation actuelle des navires mettant en œuvre une flotte d'hélicoptères prend en compte les différentes conceptions selon l'importance accordée à la mise en œuvre d'hélicoptères vis-à-vis des autres missions. La désignation américaine s'est imposée dans l'usage mais son utilisation n'est pas standardisée. Par exemple, la classe Osumi est, pour des raisons politiques, classée en Landing Ship Tank (LST), mais il s'agit, en réalité, de Landing Platform Dock (LPD)[1].
Notes et références
Voir aussiArticles connexesLiens externes
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