Il obtient une licence en droit en 1977 puis un diplôme d'études supérieures en droit public, de même qu'une licence en 1978 et un diplôme d'études supérieures en science politique en 1979. Il obtient son doctorat d'État en droit public en 1984 et un diplôme d'agrégation en droit public et en science politique en 1987[1].
Dans la vie associative, Ben Achour préside l'Association tunisienne de droit constitutionnel de 1981 à 2000. Il est vice-président de l'Association tunisienne pour les Nations unies et de l'Association des études internationales de 1983 à 1999. Il est par ailleurs un membre fondateur de l'Académie internationale de droit constitutionnel en 1985 et le secrétaire général de cette académie de 1988 à 1998, en plus d'être membre de l'Association française de droit international depuis 1995. Ben Achour est membre du conseil de l'université des Nations unies à Tokyo de 2000 à 2006, puis vice-recteur de cette université de 2006 à 2007. Il est aussi membre de la commission nationale du droit de la mer depuis 2003, de la commission de l'Union africaine pour le droit international depuis 2009, du comité national et du conseil scientifique du centre d'études juridiques rattaché au ministère de la Justice et de la commission de Venise.
Il a également été actif dans le domaine des associations sportives, en tant que secrétaire général puis vice-président du Club africain.
Il est désigné secrétaire d'État auprès du ministre de l'Éducation chargé de l'Innovation pédagogique, de à . Il est nommé le comme ministre délégué auprès du Premier ministre Béji Caïd Essebsi puis, le , comme ambassadeur de Tunisie au Maroc[2]. Il rejoint par la suite Nidaa Tounes et entre au sein de son comité élargi[3], avant d'intégrer temporairement le cabinet du président de la République en 2015[4],[5]. Il est élu juge à la Cour africaine des droits de l'homme et des peuples lors de la 25e session du conseil exécutif de l'Union africaine réuni le à Malabo[6]. En 2021, il est réélu pour un deuxième mandat à la Cour africaine des droits de l'homme et des peuples[7].
Le trésor public tunisien : rôle et fonctions, Tunis, Centre d'études, de recherches et de publications, .
Évolution des modes de prise de décision dans les organisations et conférences internationales, Tunis, Centre d'études, de recherches et de publications, .
(ar) تأسيس جامعة الدول العربية [« La fondation de la Ligue des États arabes »], Tunis, Ligue des États arabes, .
(ar) المؤسسات و النظام السياسي في تونس [« Institutions et système politique en Tunisie »], Tunis, Centre de publication universitaire, (réimpr. Tunis, Latrach édition, 2019).
Responsabilité de protéger et révoltes populaires, Paris, Institut fédératif de recherche, .
(ar) الدستور، المواطنة و العدالة الانتقالية : بين المطلب الديمقراطي و إعادة التهيئة الإقليمية : entre exigence démocratique et recompositions territoriales [« Constitution, citoyenneté et justice constitutionnelle »], Tunis, Centre de publication universitaire, .
Les changements anticonstitutionnels du gouvernement : approches de droit constitutionnel et de droit international, Marseille, Presses universitaires d'Aix-Marseille, [18].
Politique étrangère et droit international, Tunis, Fondation Konrad Adenauer, [19].
(ar) معجم المصطلحات الواردة في الدستور التونسي [« Dictionnaire des termes et des expressions de la Constitution tunisienne »], Tunis, Faculté des sciences juridiques de Tunis, [20].
La Constitution tunisienne du 27 janvier 2014 : trois ans de pratique constitutionnelle, Tunis, Cérès, .
Les institutions constitutionnelles : quatre ans après l'adoption de la Constitution tunisienne de 2014, Tunis, Cérès, [21].
Décorations
Il est le récipiendaire des décorations suivantes :
↑Jean-Charles Balty, « Rafâa Ben Achour et Slim Laghamani (sous la direction de), Les nouveaux aspects du droit international », Études internationales, vol. 26, no 3, , p. 616-617 (lire en ligne, consulté le ).
↑« Rafâa Ben Achour et Slim Laghamani (sous la direction de), Harmonie et contradictions en droit international », Études internationales, vol. 29, no 2, , p. 503-505 (lire en ligne, consulté le ).
↑« Le droit international face aux nouvelles technologies », Revue internationale de droit comparé, vol. 55, no 3, , p. 703-705 (lire en ligne, consulté le ).