Ayant occupé plusieurs postes dans le domaine économique, notamment comme conseiller spécial de Guy Saint-Pierre alors qu'il était ministre de l'Industrie et du Commerce, il est nommé à la Commission sur l'unité canadienne (Commission Pépin-Robarts) de 1977 à 1978.
Reed Scowen sera réélu à l'élection de 1981 et de 1985. Le , le premier ministre de l'époque, Robert Bourassa le choisit pour être son adjoint parlementaire. Il occupera ce poste jusqu'à sa démission le .
Il sera, pendant un an, président du conseil d'administration du groupe de défense de la langue anglaise, Alliance Québec.
Positionnement politique
Reed Scowen est considéré comme une personnalité fédéraliste. Il a toutefois publié, en 1999, un ouvrage dans lequel il vante les mérites d'un Canada où le Québec serait absent. Selon lui, les aspirations du Canada anglais ne seront atteintes que lorsque le Québec pourrait cesser d'être une province.
Lors de son troisième mandat de député, il présidera le groupe de travail sur la dérèglementation. Le rapport de ce groupe[2] recommandera un changement radical dans la façon de voir la règlementation au Québec (réformer le régime de santé et sécurité au travail, limiter la portée de la loi anti-briseurs de grève, déréglementer l'industrie de la construction et celle du camionnage, etc.).
Reed Scowen a pris position en faveur du bilinguisme de la ville de Montréal[3]
Publications
Réflexions sur l'avenir de la langue anglaise au Québec (1979)
A Different Vision: the English in Quebec in the 1990s (1991)
Le temps des adieux — Plaidoyer pour un Canada sans le Québec, V.l.B. (1999). (ISBN2-89005-720-8)
↑Voir le rapport de ce groupe: Groupe de travail sur la déréglementation, « Réglementer moins et mieux », Québec, Les publications du Québec, juin 1986, 292 p.
↑Denis Monière, « Les débats idéologiques », dans L'année politique au Québec 1991-1992. [lire en ligne (page consultée le 21 juillet 2007)]