Rives Dervoises
Rives Dervoises est, depuis le , une commune nouvelle française située dans le département de la Haute-Marne, en région Grand Est[1]. Elle regroupe les anciennes communes de Puellemontier, Droyes, Longeville-sur-la-Laines et Louze GéographieLocalisationLa commune nouvelle se trouve dans le département de la Haute-Marne, en limite du département de la Marne et de celui de l'Aube, à 25 km au sud-ouest de Saint-Dizier, 28 km au sud de Vitry-le-François et 50 km au nord-est de Troyes et est aisément accessible par l'ex-RN 384 (actuelle RD 384). Elle est limitrophe de la réserve naturelle de l'étang de la Horre. Communes limitrophesHydrographieLa commune est dans la région hydrographique « la Seine de sa source au confluent de l'Oise (exclu) » au sein du bassin Seine-Normandie. Elle est drainée par la Voire, la Laines, la Droye, la Heronne, les Noues d'Amance, le cours d'eau 01 de la Côtelle, le Fossé 01 des Incourts, la Fosse la Noue, le ruisseau du Pre Darras, le bras 01 de la Carpière, divers bras de la Noue, divers bras de la Voire, le cours d'eau 01 du Pont Paris, le Fossé 01 de la Borde, le Fossé 01 de la Carpière, le Fossé 01 de la Petite Haussière, le Fossé 01 des Essarts, le Fossé 01 des Planches, le Fossé 01 du Bois de la Garenne, le Fossé 01 du Bois des Dames, le Fossé 01 du Fond d'Ongé, le Fossé 01 du Hayon, le Fossé 02 des Basses Terres, la Droye, la Héronne, la Varanne, la Voire, le ru des Cugnots, le ruisseau de Chevry, le ruisseau des Assurees, La Voire, d'une longueur de 56 km, prend sa source dans la commune de Dommartin-le-Franc et se jette dans l'Aube à Molins-sur-Aube, après avoir traversé 21 communes[2]. Les caractéristiques hydrologiques de la Voire sont données par la station hydrologique située sur la commune. Le débit moyen mensuel est de 3,17 m3/s[Note 1]. Le débit moyen journalier maximum est de 29,8 m3/s, atteint lors de la crue du . Le débit instantané maximal est quant à lui de 32,5 m3/s, atteint le même jour[3]. La Laines, d'une longueur de 28 km, prend sa source dans la commune de Ville-sur-Terre et se jette dans la Voire à Lentilles, après avoir traversé sept communes[4]. La Droye, d'une longueur de 14 km, prend sa source dans la commune de Giffaumont-Champaubert et se jette dans la Héronne sur la commune, après avoir traversé deux communes[5]. La Héronne, d'une longueur de 24 km, prend sa source dans la commune de Laneuville-à-Rémy et se jette dans la Voire sur la commune, après avoir traversé six communes[6]. Les Noues d'Amance, d'une longueur de 19 km, prend sa source dans la commune de Fuligny et se jette dans la Laines à Vallentigny, après avoir traversé huit communes[7]. Contrairement à ce que son nom laisse penser, la commune n'est pas limitrophe du lac du Der. Huit plans d'eau complètent le réseau hydrographique : les Quarantes Sillons (22,7 ha), l'étang Côte Bruyères (3,2 ha), l'étang de Blanche Terre, d'une superficie totale de 24 ha (11,7 ha sur la commune), l'étang de la Horre, d'une superficie totale de 237,1 ha (104,4 ha sur la commune), l'étang des Cornées (2,6 ha), l'étang du Muguet (1,6 ha), l'étang du Pujet (2,8 ha) et l'étang Linet (1,1 ha)[8]. ClimatEn 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[9]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[10]. Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 823 mm, avec 12,4 jours de précipitations en janvier et 8,6 jours en juillet[9]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Soulaines », sur la commune de Soulaines-Dhuys à 14 km à vol d'oiseau[11], est de 11,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 776,4 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 41,9 °C, atteinte le ; la température minimale est de −19,1 °C, atteinte le [Note 3],[12],[13]. Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[14]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[15]. UrbanismeTypologieAu , Rives Dervoises est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[16]. Elle est située hors unité urbaine[17] et hors attraction des villes[18],[19]. La commune, bordée par un plan d’eau intérieur d’une superficie supérieure à 1 000 hectares, le lac du Der-Chantecoq, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[20]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[21]. Habitat
Toponymie. HistoireCréée par un arrêté préfectoral du , la commune nouvelle de Rives-Dersoises est issue du regroupement des quatre communes de Droyes, Longeville-sur-la-Laines, Louze et Puellemontier qui deviennent ses communes déléguées. Son chef-lieu est fixé à Puellemontier[23]. Politique et administrationRattachements administratifs et électorauxLa commune nouvelle se trouve dans l'arrondissement de Saint-Dizier du département de la Haute-Marne, et son canton de Wassy. IntercommunalitéLa commune était membre à sa création de la petite communauté de communes du Pays du Der, créée en 1996 et à laquelle adhéraient les anciennes communes regroupées au sein de Rives-Dervoises. Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du , qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants[24], le schéma départemental de coopération intercommunale de la Haute-Marne du a prévu la fusion des petites communauté de communes de la vallée de la Marne (Population municipale de 5 761 habitants et 8 communes) et de la communauté de communes du Pays du Der (Population municipale de 84 261 habitants et 11 communes) avec l'ancienne communauté d'agglomération Saint-Dizier, Der et Blaise, cette nouvelle structure intercommunale devant intégrer les deux communes du département de la Marne de Cheminon et Maurupt-le-Montois[25]. C'est ainsi que Rives-Dervoises est désormais membre depuis le de la communauté d'agglomération Saint-Dizier, Der et Blaise. Politique localeJusqu'aux élections municipales de 2020, le conseil municipal de la commune nouvelle est constitué de l'ensemble des conseillers municipaux des anciennes communes[23]. Il a élu maire de Rives-Dersoises début 2016. Les maires des anciennes communes sont devenus maires délégués de chacune des nouvelles communes déléguées. Liste des mairesDémographieL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis sa création. En 2022, la commune comptait 1 306 habitants[Note 5], en évolution de −5,7 % par rapport à 2016 (Haute-Marne : −4,62 %, France hors Mayotte : +2,11 %). Culture locale et patrimoineLieux et monuments
Personnalités liées à la communePour approfondirArticles connexesLiens externes
Notes et référencesNotes et cartesNotes
CartesRéférences
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