Fille d'un épicier, Robin Lynne Kelly est née dans le quartier d'Harlem à New York le . Dans l'espoir de devenir psychologue pour enfants, elle fréquente l'université Bradley à Peoria, dans l'Illinois. Dans cette université, elle obtient un diplôme en psychologie en 1978 et une maîtrise en 1982. Pendant qu'elle est à Peoria elle travaille dans un hôpital.
Elle travaille dans la fonction publique dans l'Illinois pendant vingt-cinq années.
En 2007, elle démissionne de la chambre des représentants de l'Illinois pour devenir la chef de cabinet du trésorier de l'Illinois Alexi Giannoulias.
Le , elle remporte l'investiture démocrate pour la trésorerie de l'Illinois avec 57,92 % des voix[4]. Le , Robin Kelly est battue n'obtenant que 45.26 % des voix contre 49.68 % pour le candidat républicain Dan Rutherford[5].
Chambre des représentants des États-Unis
Campagne politique
En 2013, elle sollicite l'investiture démocrate pour l'élection partielle dans le deuxième district congressionnel de l'Illinois[6]. Le , les représentants, Bobby Rush et Danny Davis annoncent leurs soutiens à Kelly[7]. Deux jours plus tard, c'est la représentante Jan Schakowsky qui lui apporte son soutien[8]. Quelques jours plus tard, c'est au tour du maire indépendant de New York Michael Bloomberg d'apporter son soutien et d'engager 2 millions en spots télés pour la soutenir et souligner son opposition au lobby des armes à feu. Elle reçoit également l'appui du journal Chicago Tribune[9]. Le , la sénatrice d’État Toi Hutchinson décide de se retirer de la course et de se rallier à Kelly. Le , elle remporte la primaire avec près de 52 % des voix face à treize autres compétiteurs[10],[11]. Elle doit désormais affronter le républicain Paul McKinley.
Le , elle reçoit le soutien du président Obama[12]. L’élection générale est prévue le , mais sa victoire ne fait guère de doute puisque Barack Obama a obtenu plus de 80 % des voix dans le district en novembre dernier lors de l’élection présidentielle[13].
Le , dans un contexte de forte abstention elle est élue à la chambre avec 70,78 % des voix, battant ainsi son principal concurrent, le républicain Paul McKinley qui obtient 22,06 % des suffrages[14].