En 1861, Philippe Viard, évêque mariste du diocèse de Wellington (Nouvelle-Zélande), demande à ses confrères de Lyon, des sœurs enseignantes pour son diocèse encore récent. Les pères de la société de Marie font appel aux Filles de Notre-Dame de la Compassion, mais elles refusent. Cependant, elles permettent à sœur Adèle Euphrasie Barbier (1829-1893) de quitter l'institut pour fonder une nouvelle congrégation spécialement dédiée à l'éducation chrétienne des femmes et des jeunes dans les pays non chrétiens mais désireuses d'effectuer tout type d'œuvres[1].
L'institut obtient le décret de louange le 9 janvier 1869 ; il est définitivement approuvées par le Saint-Siège le 6 juillet 1906. Il est agrégé à l'ordre de Saint-Augustin le 1er mars 1888. En raison des lois anti-congrégation françaises, en 1901, la congrégation quitte Lyon et déménage en Angleterre (d'abord à Deal puis à Hastings)[1].
Activités et diffusion
Les sœurs se consacrent à l'enseignement, aux soins des malades, et à l'apostolatmissionnaire.
En 2017, la congrégation comptait 919 sœurs dans 237 maisons[3].
Notes et références
↑ ab et c(it) Guerrino Pelliccia et Giancarlo Rocca, Dizionario degli Istituti di Perfezione, vol. III, Milan, Edizione Paoline, 1974-2003, p. 1652-1653