Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 640 mm, avec 7,8 jours de précipitations en janvier et 6,6 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Étienne-Bouthéon », sur la commune d'Andrézieux-Bouthéon à 2 km à vol d'oiseau[6], est de 11,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 728,3 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].
Statistiques 1991-2020 et records ST ETIENNE-BOUTHEON (42) - alt : 395m, lat : 45°32'44"N, lon : 4°17'37"E Records établis sur la période du 01-04-1946 au 04-01-2024
Source : « Fiche 42005001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base
Urbanisme
Typologie
Au , Saint-Cyprien est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[10].
Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Just-Saint-Rambert[Note 1], une agglomération intra-départementale regroupant douze communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[11],[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Étienne, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 105 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[12],[13].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (69,9 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (78,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
prairies (48,5 %), zones urbanisées (18,4 %), zones agricoles hétérogènes (11,2 %), terres arables (10,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (5,1 %), eaux continentales[Note 4] (5,1 %), forêts (1,5 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
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La Loire, à une époque très lointaine avait un lit très différent de celui actuel. Il était moins profond et très large. Le débit d’eau était énorme et ce qui est les Chambons actuels (champs en bordure du fleuve) étaient recouvert par les eaux. Tout cela formait une sorte de lac qu’on traversait en bateau. Selon la tradition, au bord de ce « lac » il y aurait eu, au IXe siècle, une communauté religieuse.
Saint-Cyprien tire l’origine de son nom du grec Thascius Cyprianus, évêque de Carthage, devenu martyr chrétien à l’âge de 40 ans et exécuté à Curubis en 258 sous l’empereur Valérien.
Aujourd’hui, dans l'église, se trouvent des reliques (restes humains ou objets touchés) enchâssés qui, selon la légende, seraient des reliques de ce saint patron.
Déjà en l’an 984, la « Parrochia de Sancti Cypriani » s’étend sur le territoire d’« Andreyacum». L’ensemble de la paroisse fait alors partie des possessions de l’Église de Lyon qui y nomme les prêtres. Elle comprenait la majeure partie de la commune actuelle d’Andrézieux, sur la rive droite de la Loire.
Juridiction définie et solide
En 1183, la bulle du pape Lucius III à l’abbé de I’Ile Barbe, lui apportait confirmation des privilèges accordés antérieurement à son abbaye. Cette bulle précieuse est un pouillé (dénombrement) exact de toutes les églises, cures et chapelles, de tous les prieurés possédés alors par l’abbé de l’Ile Barbe. On y lit les noms de plusieurs églises d’alentour, entre autres le nom de l’église de Saint-Cyprien.
Le manuscrit le plus ancien qu’on ait découvert jusqu’ici où il soit fait mention de Saint-Cyprien, date de l’an 1202. En cette année, Guy III, comte de Forez, signe un acte de donation de la dîme de Saint-Cyprien, à l’abbaye de Jourcey (ancien monastère de Bénédictines, près de Saint-Galmier). Cet acte prouve que dans ce secteur, l’essartage était en cours.
La pièce est en latin, en voici la traduction agrégée : « Que l’on sache dans le présent et à l’avenir que Guy, comte de Forez, pour le salut de son ami et de ses parents, a donné intégralement toute la dime de Saint-Cyprien aux Religieuses de Jourcey, qui prieront pour eux. Afin que cette donation demeure ferme et inébranlable Guy comte de Forez a confirmé le présent parchemin de l’empreinte de son sceau. Donné l’an de l’incarnation du Sauveur 1202. ».
La paroisse de Saint-Cyprien devait payer chaque année au monastère de l’Ile Barbe, un impôt de 5 setiers de froment : ancienne mesure de capacité variable, c’est à peu près l’équivalent du décalitre. A cet impôt, s’en ajoutait un autre de 6 livres qui devait être versé à l’archevêque de Lyon, comme supplément de dime. Sinon la paroisse dépendait du prieuré de Saint-Rambert, exception faite des dimes.
En 1220, le Comte de Forez Guy IV accorde à Saint-Cyprien et autres paroisses dépendantes du prieuré de Saint-Rambert, une charte de franchise les autorisant à se faire administrer par les consuls élus. Mais il désire lever des tailles sur les habitants de ces paroisses.
4 ans plus tard, il signe avec l’archevêque de Lyon un traité dans lequel il reconnait ces paroisses « franches d’alleu » (exemptes de servitudes). Un texte de 1224 précise aussi que la paroisse de Saint-Cyprien appartenait en libre propriété à l’abbaye de I’Ile Barbe, près de Lyon, par l’intermédiaire du prieuré de Saint-Rambert. Le Comte de Forez ne pouvait prétendre qu’à un droit de garde. La puissance du prieuré de Saint-Rambert qui dépend du monastère de l’Ile Barbe est grande.
Pour les problèmes judiciaires, Saint-Cyprien était soumis au prieur de Saint-Rambert, puisque ce dernier y avait toute justice « haute, moyenne, basse et même dernier supplice » pendant tout le Moyen-Age. Ce prieuré voisin n’y prélevait aucune taille mais se faisait octroyer 3 mesures de seigle par les religieuses de Jourcey, qui, comme il a été dit, bénéficiaient de la dime de Saint-Cyprien, en vertu de l’ordonnance du Comte de Forez en 1202.
En 1284, les habitants de Saint-Cyprien, entre autres, à la requête du Comte de Forez, et du prieur de Saint-Rambert jurent sur les Saints Evangiles de ne faire ni ligue, ni confédération avec aucune autre ville ou château, sans l’aveu du Comte ou du prieur. Ce serment sera renouvelé, par les mêmes paroisses, 100 ans après le 26 juin 1324.
On apprend que durant la Guerre de 100 ans, alors que les Anglais occupaient une grande partie du le territoire français : des troupes anglo-saxonnes parcoururent tout le pays de Forez, Auvergne et Bourbonnais et y exercèrent de grands ravages. Elles mirent le siège devant la ville de Saint-Rambert-en Forez, et après un assaut meurtrier s’emparèrent de cette place fortifiée, le samedi 25 janvier 1388. Elles rançonnèrent et pillèrent toute la contrée, d’où l’on peut légitimement conclure que la paroisse de Saint-Cyprien dût souffrir beaucoup de leurs déprédations.
Commanderie de Verneuil
Les Templiers constituèrent en Orient l’avant-garde des armées chrétiennes lors des croisades. Ils en furent récompensés par de nombreuses donations. Lorsque Jérusalem est reprise par Saladin en 1187, les templiers, chassés de terre sainte, se replient en Europe où ils vont établir de nombreuses commanderies.
À 2 km environ du bourg de Saint-Cyprien se trouvent 2 hameaux presque contigus, l’un appelé Verneuil, l’autre la Commanderie, qui doivent leur origine aux Chevaliers du Temple. Là, vers l’an 1200, les Templiers ayant acquis un vaste domaine y bâtirent une chapelle et y établirent une résidence. C’était une des 5 commanderies fondées par les Templiers dans la province du Forez. Une léproserie existait à la même époque à Verneuil et nommée « Maison Noirie ».
Les Templiers avaient une chapelle dédiée à Sainte Madeleine. Il est probable qu’elle, comme d’ailleurs toutes les chapelles et églises appartenant à l’ordre des Templiers, jouissaient de certains privilèges comme les paroisses ordinaires. Il est constant que les chapelains de cet ordre avaient droit d’exercer les fonctions curiales dans le périmètre des dépendances territoriales du dit ordre. Cela explique l’insuccès des procès intentés à certains chapelains pour prétendues usurpations de fonctions curiales. Les chapelains étaient couverts par des autorisations spéciales venues de Rome sans passer par l’officialité diocésaine. Autour de cette chapelle de Ste Madeleine de Verneuil et même à une distance de plus de 100 mètres : on a trouvé de grands cercueils de pierre contenant, des crânes, des ossements et des lames de fer qui pourraient bien être des restes de lances ou d’épées.
La chapelle avait ses dévots, ses fidèles et ses pèlerins qui aimaient venir y prier et en suivre les offices. Ils n’oubliaient pas leur chapelle préférée dans leurs dispositions testamentaires. Nous en trouvons la preuve dans de vieux manuscrits conservés aux Archives de la Loire, série B. Ce sont des testaments du XIVe siècle, écrits en latin, nous donnons la traduction de trois d’entre eux, à titre de spécimens :
« En 1334, Benoite Damier, veuve de Thomas Damier de Bouthéon fait un legs de vingt deniers viennols pour le luminaire des chapelles de Bonson et de Sainte-Marie. Madeleine, du temple de Vernoil ». Vernoil, Vernoll, Vernolz, Verneull : c’est le même nom orthographié différemment selon les siècles.
« En 1339, Jean Boniol choisit sa sépulture dans le cimetière de St-Cyprien. Il donne et lègue un setier de seigle pour le luminaire de St-Cyprien et huit deniers viennois pour le luminaire de la chapelle de Sainte-Marie Madeleine de Vernolz : un boisseau de seigle annuellement et à perpétuité pour les pauvres de St-Cyprien et un boisseau de méteil pour être distribué aux pauvres le jour de Ste Agathe, annuellement et à perpétuité. »
« En 1341, Benoite Boniol d’Andrézieux paroisse de St-Cyprien lègue quinze deniers viennois pour les luminaires de St-Cyprien et de Ste-Marie-Madeleine de Vernolz. »
A mesures que l’ordre de Saint-Jean perdit de son importance, ces diverses succursales, dépourvues de leur prieur, furent abandonnées et tombèrent bientôt en ruine ; ainsi en advint-il de Saint-Cyprien, membre de la commanderie de Montbrison.
La commune fait partie du comté du Forez : c’est un état indépendant depuis environ 950 jusqu’en 1531. A cette date-là, il est définitivement rattaché au domaine royal et donc sous l‘autorité direct de François 1er. Il sera ensuite rattaché à la généralité de Lyon, créée par Henri II en 1542.
Les habitants de Saint-Cyprien sont pour la plupart des paysans et propriétaires de petites exploitations au XVIe – XVIIe siècle. Comme tous les gens de la terre à cette époque leur vie est dure, ils sont à la merci des épidémies : en 1586 la peste ravage la région. Des périodes de sécheresse et d’inondations amènent des famines comme en 1694 où le prix du blé passe de 14 à 50 sols puis à 6 livres.
A cette même période, Andrézieux (écrit Andreyizou) était une paroisse de Saint-Cyprien. Par ordonnance du 14 septembre 1686, l’archevêque de Lyon détache Andrézieux de la paroisse de Saint-Cyprien pour la réunir à celle de Bouthéon. Mais en 1697, les registres paroissiaux de Saint-Cyprien sont tenus par le curé de Saint-Cyprien et aussi par le vicaire de la chapelle Sainte-Agathe de l’annexe d’Andrézieux.
Le clergé de Lyon ayant acquis les charges de greffiers conservateurs des registres des baptêmes, mariages et sépultures de cette Généralité, remet les registres à l’archiprêtre de Montbrison en « exécution de l’Arrêt du Conseil du 31 juillet 1695 édit du mois d’octobre 1691 lequel archiprêtre remet les registres au curé de Saint-Cyprien » (1701).
En 1709 survient une autre famine en Forez et donc dans la commune. On cuit l’herbe des prés, le pain est fait de fougères, d’écorce d’arbres, de suif, mélangés à la farine. Le nicher de seigle monte jusqu’à 18 sols.
A partir de 1743, c’est le lieutenant général au Bailliage du Forez qui remet les registres paroissiaux au curé. A la fin de l’Ancien Régime, Saint-Cyprien est « village et paroisse dans le Forez », il fait partie de l’élection et du bailliage de Montbrison et dépend de la justice de Veauchette (écrit Vochette).
Juste avant la Révolution, les premières municipalités du secteur sont élues en 1787 et vont ainsi préparer les cahiers de doléances. Saint-Cyprien compte, à ce moment-là, 77 feux (unité utilisée dans le décompte de la population à partir des cheminées des bâtisses). Jean-Baptiste Chatelard est syndic de la paroisse : notable chargé de représenter, d’administrer et de défendre ses intérêts.
L’hiver de 1788 est très rigoureux, le prix du pain passe de 14 à 20 sols la livre. Le prix de la viande est taxé. Dans le secteur, la Loire est gelée : la glace atteint une épaisseur de 17 pouces (40 centimètres).
Procès-verbaux de la visite Pastorale faite par Mgr. Camille de Neuville.
Saint-Cyprien, le 12 juin 1662.
« Cette église paroissiale dédiée à Saint-Cyprien a été trouvée en bon état tant pour le dedans que pour le dehors. Le clocher est garni de deux cloches, le choeur voûté où est un retable de menuiserie et un tabernacle de bois peint et doré, le tout fort proprement, ainsi que le grand autel. Dans le tabernacle repose ordinairement le Saint-Sacrement en un ciboire d’alchimie argenté. Il y a aussi un soleil de même matière décemment tenu. Pour le viatique, on se sert d’une boîte d’étain. Quant aux Saintes-Huiles et fonts baptismaux, le tout a été trouvé en bon état. Il y a deux calices, L’un d’argent, l’autre d’étain, quatre chasubles de différentes couleurs, dont deux sont de soie, des parements d’autel et linge suffisamment. Le Luminaire est entretenu d’aumônes, or qu’il y a une fondation de 15 livres pour une lampe ardente devant Le Saint-Sacrement. Il y a une fondation de vêpres pour tous les dimanches et fêtes de Notre-Dame après lesquelles vêpres on donne la bénédiction avec le Saint-Sacrement et on dit un «De Profundis» pour les morts. La dotation est de 15 livres, pour cela sur certains fonds assis dans la paroisse. Il y a deux chapelles dans la nef, celle du côté de l'évangile est dédiée à Saint Ennemond, celle du côté de l'épître est sous le nom du Rosaire, et la confrérie de ce titre y est érigée. »
Le cimetière et la maison curiale sont bien présents alors que le nombre de communiants est estimé à 200. Aymé Pupier est curé depuis l’an 1659. On nous a exhibé ses capacités en bonne forme et ses registres de baptêmes, mariages et mortuaires en bon ordre. Il a été institué sur nomination du chapitre de Saint-Jean de Lyon. Il évalue les dîmes de saint-Cyprien et sa paroisse à 300 livres.
La période Révolutionnaire
La seigneurie de cette paroisse appartenait en 1789 à M. le Marquis de Rostaing, Grand Bailli du Forez (élu le 14 mars comme député du Tiers Etat). Le mercredi 14 juillet 1790 un grand nombre de citoyens de la paroisse de Saint-Cyprien se sont joint aux délégations des paroisses voisines pour assister au pré du Cloître, à Saint-Rambert, à une cérémonie en l’honneur de la Révolution.
A cette époque Andrézieux est toujours annexe de Saint-Cyprien mais est, en 1792, érigé en commune. A partir de l’année suivante, c’est la nouvelle municipalité qui va tenir les registres d’état civil. Pendant la Terreur qui s’ensuivit, alors que l’on recherchait les prêtres réfractaires pour les conduire à la guillotine qui était dressée à Montsupt (Saint-Georges-Haute-Ville) : les habitants de Saint-Cyprien cachèrent leur curé. L’abbé Ducoing fut protégé, dans un « bachat » (abreuvoir) en pierre, dans les dépendances d’une maison du village (maison Chabrier). Le prêtre échappa ainsi à la décapitation pour ne pas avoir voulu abjurer sa foi.
En 1814-1815, lors des guerres napoléoniennes, des soldats autrichiens et des cosaques occupent le Forez. Ils sont cantonnés à Andrézieux viennent quelquefois à Saint-Cyprien, tirent des coups de fusil pour effrayer les gens et font des réquisitions de vivres. Un jour, ils allument un feu et font danser des petites filles autour. Pour monter au village, ils suivent à cheval le chemin des chambons et la montée du Tabot qui ne sont alors que des chemins creux qui servent aussi de fossés.
Avant la construction de la nouvelle route en 1818 (RD 498) et du pont sur la Loire, la route de Montbrison à Saint-Étienne passe à la limite sud du village. Les diligences et autres chariots traversent la Loire par un bac. Un plan cadastral en date du 19 juin 1811 et conservé en mairie donne les limites de la commune de « Saint-Cyprien – Andrézieux ». Une ordonnance royale du 24 septembre 1823 sépare Andrézieux de Saint-Cyprien et le rattache à Bouthéon. Andrézieux devient paroisse à part entière en 1829 et commune par ordonnance royale le 11 mars 1830.
Le 17 octobre 1846, une crue de la Loire qui dure deux jours, emporte les récoltes, ravage et bouleverse les chambons. Le 10 juillet 1849, un violent orage fait déborder le Furan à Saint-Étienne et fait d’énormes ravages. Pour venir en aide aux victimes de cet épouvantable désastre, le préfet lance une souscription auprès des maires des communes de la Loire. La quête faite auprès des 408 habitants de Saint-Cyprien produit la somme de cent francs et cinq centimes.
En termes de démographie, en 1861, la commune compte 461 habitants. L’église et le cimetière de Saint-Cyprien se trouvent en ce temps-là près du carrefour de la Croix de Tabot. L’église est construite le long du Tabot au XVIIIe siècle. C’est un bâtiment bas, pas très bien aéré, le sol se trouve en contrebas de plus d’un mètre.
Après la construction de l’église actuelle, elle sera vendue et démolie. Il en reste :
La croix du clocher, qui est placée au carrefour de Verneuil,
Les dalles du sol ont recouvert la murette devant la nouvelle église (murette démolie ou se trouvent les places de parking actuellement)
La croix du cimetière, qui est déplacée en un lieu inconnu.
Vie quotidienne au XIXe siècle
La mairie et l’école tenue par des religieuses, sont aussi dans le même quartier (maison Lyonnet). Dans la cour, un platanecentenaire est alors présent.
Laboureurs, vignerons, domestiques de ferme, journaliers, tels sont métiers de la plupart des villageois de Saint-Cyprien à l’époque. Il devait bien y avoir aussi un maçon, un charron, un cordonnier et quelques tailleuses d’habits. En ce concerne l’agriculture, on cultive des pommes de terre et des topinambours pour la nourriture de la famille et aussi pour engraisser des porcs au donnent la seule viande qui est consommée. On sème le seigle et quelquefois le froment. On plantes des raves pour les vaches ; on plante du chanvre qu’on fait « teiller » dans la Loire, en bottes avec des pierres dessus.
Le fleuve Loire est très clair et très poissonneux. Certains riverains, lorsqu’ils ont envie de manger une truite, un barbeau ou une carpe, se jettent à l’eau, fouillent en plongeant dans les trous de la berge et reviennent avec un poisson entre les dents et un à chaque main. On récupère parfois les troncs d’arbres que les inondations enlèvent aux chantiers de constructions de bateaux au quartier des Barques à Saint-Rambert. Ces bateaux, nommés rambertes, servent pour transporter à Roanne, le charbon qui est acheminé de Saint-Etienne par le chemin de fer jusqu’à Andrézieux. Les accidents ne sont malheureusement pas rares.
Les années de grande sécheresse, pour nourrir leurs bêtes lorsque les puits sont vides, les paysannes traversent la Loire, presque à sec, pour ramasser de l’herbe dans les chambons de Bouthéon (champs en bordure de la Loire) qui supportent mieux le manque d’eau. A l’inverse, lorsque la récolte de pommes de terre est bonne, les paysans vont vendre leurs récoltes au marché de Chavanelle, à Saint-Etienne.
En 1870, la construction d’une nouvelle maison d’école est en cours, elle remplace l’ancienne qui est vendue. La mairie est installée dans ce nouveau bâtiment. L’année suivante, douze platanes coûtant au total trente francs sont plantés devant et dans la cour.
La période sombre de la guerre de 1870 ne semble pas avoir eu une grande influence sur la vie de Saint-Cyprien. Comme partout en France, chacun eu à cœur de verser assez d’argent pour que le pays puisse payer l’indemnité de guerre de 5 milliards de francs-or à l’empire allemand.
A cette même époque, plus exactement en 1880, avec la construction du canal du Forez, et principalement de l’artère qui irrigue Saint–Cyprien, le cauchemar de la sécheresse s’éloigne. Les récoltes reviennent un peu plus abondantes et de ce fait, les conditions de vie s’améliorent.
Un petit chemin de fer est installé sur le bord de la Loire pour transporter du gravier qui sert à construire le remblai de la voie ferrée de la compagnie P.L.M., entre Andrézieux et Bonson. Ce travail est terminé en 1884.
En 1881, on dénombre 429 habitants dans le village et 80 enfants à l’école. La bascule du poids public est installée trois ans plus. Ce petit édifice permet alors de déterminer le poids de tout véhicule routier ou d’animaux tels que des porcs ou vaches pour ensuite les vendre à un prix correspondant.
L’église actuelle
En 1874, M. Coadon achète à Jacques Dessagne un clos, dans le bourg, et en fait don pour construire une nouvelle église. Parmi les 460 habitants, une souscription est ouverte. La somme récoltée de 27 955 francs permet de commencer les travaux.
La construction ne commence réellement qu’en 1877 et va durer quelques années. C’est un solide bâtiment tout en pierres construit en style gothique qui est à la mode en ce temps-là. Elle est placée sous le vocable de Saint–Cyprien. De nos jours, les sources divergent si oui ou non elle renferme les reliques de ce saint chrétien.
Le clocher terminé par une flèche qui culmine à une quarantaine de mètres, renferme, en plus du mécanisme de l’horloge, deux belles cloches fondues en 1880 par la maison Burdin, de Lyon. La grosse cloche a pour parrain Joseph Alexandre Peyrard (chanoine de Lyon) et la petite cloche a pour parrain Florian Balas et pour marraine Augusta Maria Bénédicta. Tous sont fondateurs de l’église. L’abbé Martin en est curé à cette époque.
Par des dons divers, l’église s’est garnie de vitraux et de statues. Dans l’entrée à gauche, l’autel et la statue de Saint–Cyprien, une châsse contenant des reliques du Saint et aussi des reliques des Saints Liberat, Honorat et Fortunat ; un vitrail représente la présentation de Jésus au Temple. A droite, la statue de Saint Michel et le vitrail de Saint Jean évangéliste. De chaque côté du portail, se trouvent deux petites statues provenant de l’ancienne église.
Dans la nef à gauche, les statues de Saint Antoine de Padoue et de Sainte-Thérèse ; les vitraux représentent la mort de Saint Joseph, Sainte Jeanne d’Arc et Saint Emile. A droite, les statues de Saint Isidore, de Notre-Dame de Lourdes ; les vitraux nous présentent Saint Denis, Saint Charles Boromée et la Sainte Famille.
Dans le transept, à gauche, deux vitraux représentant l’apparition à Sainte Marguerite (religieuse française visitandine), de Marie, Marie-Madeleine et du Christ. On trouve également un autel avec la statue du Sacré-Cœur et le confessionnal. A droite sur les vitraux : l’apparition de Lourdes et l’Annonce à Marie puis un autel avec la statue de la Sainte-Vierge.
La chaire en chêne sculptée, très belle avec les statuettes des Evangélistes. Dans le chœur les statues de Saint Joseph, le Saint curé d’Ars, Saint Louis de Gonzague et Sainte Anne. Trois vitraux : le Christ, Saint Pierre et Saint Jean- Baptiste.
Deux des statues proviennent de l’ancienne église, installées de chaque côté du portail, et les vitraux sont signés de Mauvernay (1911).
La vie au début du XXe siècle
Au début du siècle, la bourgeoisie de Saint-Etienne vient s’installer et se reposer du côté de Saint-Cyprien. Le château Balcon est l’une de ces maisons cossues construites sur les bords de la Loire. Il est la propriété de monsieur Balcon qui fonda avec Etienne Mimard, la Manufacture française d’armes et de cycles de Saint-Etienne dont le succès est extraordinaire.
Il existait, en effet, des coins paradisiaques où la Loire, apaisée, permettaient de passer d’agréables instants à méditer devant ces paysages champêtres. Ceci est particulièrement vrai aux lieux-dits les Balmes et la Grotte en bordure du fleuve Loire.
Le recensement de 1901 donne 505 habitants. Un atelier de poterie fonctionne au bourg et une verrerie aux Gravières. En 1905, on construit la nouvelle école de filles (qui deviendra la mairie actuelle). Une cabine téléphonique est installée en 1907.
Du 17 au 20 octobre 1907, on subit une forte crue de la Loire. Un arbre charrié par les eaux heurte la pile centrale du pont suspendu reliant Saint-Cyprien à Andrézieux, dans la nuit du 19 au 20. La pile se fend en deux et s’incline. Le tablier est tordu, rendant toute circulation impossible. Il faut installer un bac en attendant la démolition du pont et la construction d’un nouveau. Cet événement, portant vieux de plus de cent quinze ans, est resté dans toutes les mémoires.
La construction du nouveau pont débute en 1908. En 1907, eut aussi lieu la vente de l’ancienne église et du terrain du cimetière, celui-ci ayant été transféré sur la route de la Rive.
Un très grand nombre d'hommes sont mobilisés au début de la Première Guerre Mondiale. Cependant, si l'on feuillette les anciennes délibérations des conseils municipaux, très peu de notes concernent la guerre, si ce n'est qu'en juin 1915, « à la demande des autorités, le conseil autorise la venue d'un cantonnement de prisonniers alsaciens », les bienvenus pour suppléer une main-d'œuvre restreinte aux travaux agricoles. Effectivement, Saint-Cyprien étant en zone rurale, la bonne marche des exploitations agricoles est fortement perturbée par le conflit et les départs des hommes au front.
A l'époque, le maire s'appelle Jean-Baptiste Bourg et son adioint Jean-Marie Garnier. En 1915, le maire décède et l'adjoint est mobilisé. Jean Béroud et Claude Pupier sont nommés respectivement fer et 2ème délégué pour les remplacer « dans la plénitude de leurs fonctions ». Aux élections de décembre 1919, Jean-Marie Garnier est élu maire, Fleury Loire adjoint et un régiment de la région bretonne est cantonné quelque temps dans le bourg.
En séance du 14 novembre 1920, se pose la question d'ériger « un monument commémoratif aux morts tombés au champ d'honneur ». En effet, 18 Cypriennois morts aux combats se doivent d'être honorés par la commune. La majorité d'entre eux sont morts aux combats sur la ligne de front dans le Nord de la France : 14 dans les départements de l'Oise, de l'Aisne, de la Meuse, de la Marne, de la Moselle et de la Somme. Les 4 autres font exception puisqu'ils sont décédés à Wursburg en Allemagne, sûrement dans le principal camp de prisonniers qui y était établi, à Paravolo en Serbie, à Seddul-Bahr en Turquie, durant la bataille du même nom, opposant les forces franco-britanniques aux ottomans puisque la date de mort coïncide, et à Zonnebeke en Belgique, durant la Première bataille d'Ypres qui eut lieu sur le territoire de cette commune puisque la date de mort coïncide également.
Une souscription avait été lancée quelques mois auparavant et avait rapporté 185 000 anciens francs. Mais selon les renseignements fournis par plusieurs sculpteurs de la région à l'époque, un monument ordinaire coûtait au minimum 450 000 francs. Le conseil décide, afin « d'honorer convenablement la mémoire de ces glorieux morts de la commune », d'ouvrir une nouvelle souscription, mais aussi de solliciter une aide auprès du Conseil Général et de compléter éventuellement la somme par la vente d'une propriété communale.
Finalement, la souscription rapporte la somme de 200 000 anciens francs, un monument est alors érigé devant l'église par l'entreprise Drutel et Olergeat de Saint-Etienne. Il coûtera 500 000 anciens francs et sera inauguré le 6 août 1922.
Ce pilier commémoratif est bâti sous forme d'obélisque sur socle en pierre. Alors qu'une croix de guerre est sculptée au sommet du monument. il est orné de plusieurs autres éléments symboliques et décoratifs. On peut remarquer une guirlande de feuilles de chêne symbolisant la force, la puissance mais aussi les vertus civiques des soldats morts pour la France. On peut aussi voir un casque de soldat entremêlé avec un drapeau français et une palme qui est un symbole chrétien du martyr signifiant le deuil, l'affliction.
La vie Cypriennoise pendant l’entre-deux-guerres
La population a diminué : le recensement de 1921 n’a trouvé que 452 habitants. Cette année-là, un Compte-rendu de l’Assemblée Générale de la Société Coopérative Agricole d’Électricité de la Plaine du Forez décrit son programme.
Elle avait programmé l’alimentation en électricité pour tous les usages de force et de lumière de quelque 30 communes du Forez dont Saint-Cyprien. La coopérative devait assurer l’alimentation de treillis électriques à grande, moyenne et petite puissance ainsi que l’alimentation de batteuses et de presses syndicales à grand travail. L’emploi de treuil devait assurer l’assainissement des sols et l’abaissement du plan d’eau de surface en hiver humide.
Ils avaient estimé les travaux sur 2 - 3 ans afin que tous les services agricoles du Forez soient électrifiés. À Saint-Cyprien, comme dans les autres communes voisines, il y eut forcément du retard dû à la Grande Guerre… Ce n’est finalement qu’en 1926 que l’électricité est installée à Saint-Cyprien et qu’en 1935 pour l’intégralité du village, hameaux isolés compris. De son côté, en 1933, le cimetière est agrandi et l’année 1937 voit l’élargissement du pont sur la Loire.
La plus grande partie des habitants vivent toujours de l’agriculture. Ce sont des petites fermes avec 4 vaches et employant quelques domestiques pour cultiver 5 à 10 hectares. Par la suite, la culture maraîchère s’étend et prend de plus en plus d’importance. Déjà avant la guerre de 1939-1945, certaines fermières allaient jusqu’à Saint-Étienne, au marché, avec leur charrette attelée d’un âne ou d’un cheval. Celles qui n’ont pas d’attelage emmenaient leurs colis par le train depuis la gare d’Andrézieux, ensuite par le tramway pour s’installer au marché de la place du Peuple.
Après les moissons avec la moissonneuse-lieuse, les céréales sont battues à la batteuse actionnée par la machine à vapeur qui ponctue son travail par de puissants coup de sifflets. Ces travaux très pénibles donnaient l’occasion de bons repas avec la dégustation du pâté aux pommes.
Fait surprenant aujourd’hui mais commun à l’époque : tout le monde cultivait sa propre vigne, afin de produire son vin. Un pressoir du Syndicat Agricole était alors mis à disposition des Cypriennois. Certes, la vigne cypriennoise ne pouvait pas rivaliser avec le Beaujolais, mais son vin était réputé léger.
Les fêtes populaires
Tout d’abord, il y avait la tradition des feux du Carnaval. Le soir du Mardi-Gras, tous les carrefours sont alors illuminés par les « Raillis ». Ce sont des feux de branchages, fagots et broussailles collectés par les gamins qui s’en donnaient à cœur joie à grand renfort de pétards et de déguisements. Selon la coutume, on danse autour des feux et on y jette des pierres, pour s’assurer de bonnes récoltes.
Le dimanche suivant les « Brandons », ancien nom donné au premier dimanche de Carême, on recommence ! Ce jour-là, on allumait des feux, on dansait dans les alentours et on parcourait les rues et la campagne, en portant des brandons (torches).
Le 30 avril, pendant la veillée, les conscrits, (jeunes hommes sur le point d’être incorporés dans l’armée), chantaient le mois de mai. Ils passaient dans les maisons où on leur donnait des œufs ou un peu d’argent, ce qui leur permettait de faire un bon souper.
Pour la Fête-Dieu, le curé présidait aux processions avec les enfants de chœur. On faisait aussi les processions des Rogations, qui ont lieu trois jours précédant immédiatement le jeudi de l’Ascension, afin de bénir les cultures : ces rituels devaient favoriser la prospérité des moissons.
La vogue cypriennoise avait lieu le dimanche le plus près du 16 septembre (jour de la fête de Saint–Cyprien). Le dimanche matin, les conscrits passaient pour distribuer des brioches dans les maisons avec un char enrubanné et tiré par un cheval.
La rue se garnissait d’étalages de forains (jouets, vaisselle) et l’après-midi, un grand bal avait lieu dans les deux cafés de Saint-Cyprien.
Le lundi matin, se déroulaient la course aux ânes dans la rue du bourg et le jeu des pots cassés. L’après-midi, on participait à différentes courses comme la course à la valise, la course à la grenouille, la course en sacs, la course à la bougie, etc.
Les grandes évolutions de la fin du XXe siècle
Lors de la 2ème Guerre Mondiale, la plupart des hommes valides sont mobilisés. Cette fois, la guerre est courte, mais l’occupation est longue; il y a des restrictions de toutes sortes. Saint-Cyprien étant un village rural, les habitants ne s’en sortent pas trop mal. On raconte même qu’il y a eu un peu de marché noir…
Pour les prisonniers de guerre, la captivité est très longue, ce n’est qu’à partir d’avril 1945 qu’ils commencent à revenir au pays. A chaque arrivée, il y a une grande réception et on sonne les cloches. En juin 1945, une grande kermesse réunit toute la population autour de ceux qui sont rentrés. La vie reprend ensuite son cours : un commando de prisonniers allemands vient même aider les agriculteurs dans leur travail. En 1946, le repeuplement s’amorce : 496 habitants sont recensés et 2 ans plus tard, une Coopérative d’Utilisation de Matériel Agricole est créée.
En 1955, une place est créée dans le village ainsi qu’un parking devant l’église. Le mois de février 1956 est très froid : le thermomètre descend entre -15 et −25 °C, les céréales sont détruites, le fleuve Loire est gelé pendant plusieurs semaines.
Le téléphone automatique est installé à Saint-Cyprien en 1960, ainsi que le réseau d’eau potable. Un an plus tard, les chemins ruraux sont empierrés et bitumés ainsi terminé les ornières, on peut circuler en voiture. Cependant, le 7 juillet 1967, un terrible orage de grêle ravage entièrement les récoltes.
En 1968, on recense 690 habitants, la population est en nette augmentation. Ceci s’explique par l’installation d’entreprises artisanales et industrielles dans la zone de Charaboutier : forges, serrurerie, mécanique, transports… Des travailleurs étrangers (Algériens, Turcs, et surtout Portugais) viennent ainsi habiter dans le village.
Il n’y a pas de relève pour bon nombre de petits exploitants agricoles et les petites fermes disparaissent les unes après les autres au bénéfice de quelques jeunes agriculteurs qui agrandissent leurs exploitations. Malgré tout, la culture maraîchère prend toujours plus d’importance : plus de cars, plus de camions chacun transporte ses légumes au marché avec son propre véhicule. De son côté, la coopérative agricole se met lentement en sommeil, son but étant atteint : tous les cultivateurs s’équipent en tracteurs et en matériels de culture.
Le réseau d’égouts est mis en chantier en 1969 et l’année 1971 voit l’aménagement du terrain de football et d’un plateau d’éducation physique pour les écoles. Les vestiaires et les sanitaires sont terminés en 1975.
La population ayant augmenté, le groupe scolaire est construit en 1972, puis agrandi. Il comprend quatre classes (maternelles) et six classes primaires.
Dans le courant de 1978, on voit la construction d’une salle des Sports, vaste bâtiment de plus de 800 mètres carrés, permettant la pratique du basket, du volley-ball, du handball, du tennis… Elle est surhaussée d’une salle des fêtes et adjointe à une autre salle réservée au sport bouliste. Ces salles complètent l’ensemble sportif de Saint-Cyprien.
Par la suite, la vieille bâtisse qui abritait l’école communale et la mairie est démolie. L’ancienne école des filles est transformée et devient la nouvelle mairie coquette et accueillante en 1974. Concomitamment, de tous côtés, des maisons sortent de terre, constructions individuelles ou lotissements, tant et si bien que le recensement de 1976 donne le chiffre de 1 362 habitants.
Bien entendu et cela a son importance, les 20 km de voies de communication sont rénovés et maintenus en état. Tenant compte des besoins lié à l’augmentation de la population, certaines voies et rue ont été élargies.
L’agriculture maraîchère continue à tenir une place de choix dans le village grâce à la proximité de Saint-Etienne et au climat tempéré du Forez. On peut ajouter que l’attractivité et le dynamisme de la zone industrielle de Charaboutier, a fait augmenter dans de grandes proportions, la population. Elle est passée de 690 habitants en 1968 à près de 1500 en 1978.
Les animations ont toujours été présentes dans le village. En effet, il faut savoir que les deux plus anciennes associations du village sont la Boule Amicale et la société de Chasse. Elles existaient déjà avant la 2ème Guerre mondiale, ainsi que le Sou des écoles par la suite.
Depuis se sont jointes de nombreuses associations créées dans les années 1970. Comme par exemple, le Comité des Fêtes qui depuis plus de 45 ans coordonne et organise des activités festives afin d’animer la vie de Saint-Cyprien
De par sa géographie et son attractivité, il n’y a pas ou très peu de résidences secondaires, les familles préférant s’installer définitivement à Saint-Cyprien.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[17].
En 2021, la commune comptait 2 431 habitants[Note 5], en évolution de −1,58 % par rapport à 2015 (Loire : +1,27 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
En 2020, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 32,3 %, soit un taux inférieur à la moyenne départementale (34,9 %). Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (26,5 %) est inférieur au taux départemental (28,6 %).
En 2020, la commune comptait 1 199 hommes pour 1 229 femmes, soit un taux de 50,62 % de femmes, supérieur au taux départemental (51,60 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit :
Pyramide des âges de la commune en 2020 en pourcentage[I 2]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,3
90 ou +
0,7
6,3
75-89 ans
7,8
18,4
60-74 ans
19,5
22,8
45-59 ans
23,1
18,2
30-44 ans
18,3
16,1
15-29 ans
14,4
17,9
0-14 ans
16,2
Pyramide des âges du département de la Loire en 2021 en pourcentage[20]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,8
90 ou +
2,3
8
75-89 ans
11
17,1
60-74 ans
18,2
19,5
45-59 ans
18,7
17,5
30-44 ans
17
17,9
15-29 ans
16
19
0-14 ans
16,8
Économie
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Parmi les activités de ce territoire, on peut mentionner l'élevage bovin[Note 6].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
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D'argent à la croix pattée alésée de gueules, cantonnée aux 1er et 4e d'une tête de cheval de tenné, aux 2e et 3e de trois raves de pourpre feuillées de sinople, à l'écusson d'azur chargé de saint Cyprien crossé d'argent mouvant de la pointe, brochant en abîme.
Détails
Création « Les Héraldistes Républicains ».
Notes et références
Notes et cartes
Notes
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. Dans le cas de l'unité urbaine de Saint-Just-Saint-Rambert, il y a trois villes-centres (Andrézieux-Bouthéon, Saint-Just-Saint-Rambert et Veauche) et neuf communes de banlieue.
↑Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑Jeudi : Un millier de bovins contaminés par une pollution au PCB (polychlorobiphényles) sont abattus. Ils proviennent d'une vingtaine d'exploitations autour de la commune de Saint-Cyprien. Cette contamination proviendrait de l'incendie volontaire, en août 2008, d'un stock de 30 000 tonnes de déchets de bois de l'entreprise, Vitale Recyclage, qui s'est consumé pendant plusieurs mois (Le Figaro.fr, PCB : un millier de bovins abattus )
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )