Sara Brownell étudie la biologie à l’université Cornell pour son premier cycle[1]. Elle rejoint l’université Stanford en tant que doctorante, et étudie de petites protéines de choc thermique (sHSP) pour un usage anti-inflammatoire[2]. Elle découvre que certaines sHSP sont protectrice chez les souris contre la sclérose en plaques et les accidents vasculaires cérébraux. En particulier, une carence en Alpha B cristallin (CRYAB) est associée à une aggravation de l'évolution de la maladie chez les patients victimes d'AVC[3]. Après avoir terminé son doctorat, Brownell rejoint la faculté de Stanford en tant que conférencière en biologie et développe des cours de laboratoire basés sur l'investigation[1],[4]. Elle travaille à la fois à l'université d'État de San Francisco et à l'université de Washington en tant que chercheuse postdoctorale en éducation scientifique.
Recherches et carrière
Sara Brownell étudie l'enseignement de la biologie : comment les étudiants en biologie apprennent et comment les éducateurs en biologie peuvent développer des méthodes d'enseignement plus efficaces et inclusives[5],[6]. Elle est nommée professeure adjointe à l’université d’État de Arizona en 2014. En 2020, elle fonde le Research for Inclusive STEM Education Center de l'université[7].
Brownell étudie les origines des écarts entre les sexes en science, avec un intérêt particulier à propos de la réussite et de la participation en biologie[8]. Ses recherches montrent que les étudiants masculins sont plus confiants que leurs homologues féminins à propos de leur niveau en cours de sciences[9],[10]. Ces différences de perception de soi peuvent avoir un impact sur la motivation et la participation[9]. Elle identifie que les étudiants de premier cycle qui vivent dans un environnement de laboratoire positif sont considérablement plus susceptibles d'obtenir un diplôme en STEM[11]. Elle enquête sur la manière dont les élèves de groupes marginalisés vivent un apprentissage actif ainsi que pour quelles raisons les éducateurs de groupes sous-représentés peuvent divulguer leur identité aux élèves[12],[13]. En particulier, Brownell montre que l'apprentissage actif oblige les étudiants à interagir les uns avec les autres, ce qui peut donner aux étudiants LGBTQ+ le sentiment qu’ils doivent faire leurs coming out[14],[15].
Brownell identifie qu'il existe une déconnexion culturelle entre les enseignants laïcs les étudiants plus souvent religieux[16],[17],[18]. En collaboration avec la doctorante Elizabeth Barnes, Brownell développe des stratégies pour aider les éducateurs à réduire les conflits entre l'enseignement de l'évolution et le maintien des croyances religieuses[16]. Barnes et Brownell montrent qu'il est possible d'admettre que les questions théologiques relèvent du « pourquoi », alors que la science tente de répondre au « comment »[16].
Sara E Brownell et Kimberly D Tanner, « Barriers to faculty pedagogical change: lack of training, time, incentives, and...tensions with professional identity? », C B E Life Sciences Education, American Society for Cell Biology (d), vol. 11, no 4, , p. 339-346 (ISSN1931-7913 et 1536-7509, PMID23222828, PMCID3516788, DOI10.1187/CBE.12-09-0163).
Gita Bangera et Sara E Brownell, « Course-based undergraduate research experiences can make scientific research more inclusive », C B E Life Sciences Education, American Society for Cell Biology (d), vol. 13, no 4, , p. 602-606 (ISSN1931-7913 et 1536-7509, PMID25452483, PMCID4255347, DOI10.1187/CBE.14-06-0099).
(en) Sara E Brownell, Jordan V Price et Lawrence Steinman, « Science Communication to the General Public: Why We Need to Teach Undergraduate and Graduate Students this Skill as Part of Their Formal Scientific Training », Journal of undergraduate neuroscience education : JUNE : a publication of FUN, Faculty for Undergraduate Neuroscience, vol. 12, no 1, , E6-E10 (ISSN1544-2896, PMID24319399, PMCID3852879).
↑Cooper et Brownell, « Coming Out in Class: Challenges and Benefits of Active Learning in a Biology Classroom for LGBTQIA Students », CBE: Life Sciences Education, vol. 15, no 3, , ar37 (PMID27543636, PMCID5008884, DOI10.1187/cbe.16-01-0074)