Sigismond Blednicki
Sigismond Blednicki (Wąbrzeźno, - Villespassans, ) est un militaire français, Compagnon de la Libération. Polonais naturalisé français, il s'engage dans l'armée française puis, en 1940, décide de se rallier à la France libre. Participant aux combats du Moyen-Orient et d'Afrique du nord puis à la libération de la France, il est après la guerre fonctionnaire de l’Unesco. BiographieJeunesse et engagementSigismond Blednicki naît le à Wąbrzeźno en Pologne au sein d'une famille de mineurs, métier qu'il commencera à exercer après ses études[1]. Venu travailler dans les bassins houillers du nord de la France avec d'autres mineurs polonais, il est naturalisé français en 1937[2] puis s'engage en 1938 au Régiment d'infanterie chars de marine[3]. Seconde Guerre mondialeMuté au 24e régiment d'infanterie coloniale, il est basé au Liban en 1940 lorsqu'il entend l'appel du général de Gaulle[4]. Il décide alors de poursuivre la lutte et s'engage dans les forces françaises libres en [1],[5]. Dans les rangs du 1er escadron de spahis marocains commandés par le capitaine Jourdier, il participe à la campagne d'Érythrée où il se distingue le en faisant fuir avec son fusil-mitrailleur un groupe d'ennemis qui menaçait son unité[3]. Il prend ensuite part à la campagne de Syrie et à la seconde bataille d'El Alamein où il s'illustre à nouveau en détruisant un blindé ennemi[4]. Au sein de la "Colonne volante" formée par les spahis et la 1re compagnie autonome de chars de combat, il est ensuite engagé dans la campagne de Tunisie[3]. Avec le 1er régiment de marche de spahis marocain subordonné à la 2e division blindée, il participe à la libération de la France où il s'illustre plusieurs fois[3]. Le à Anglemont, il stoppe l'attaque d'une unité allemande supérieure en nombre et parvient à dégager son peloton dont il a pris le commandement à la suite de la mise hors de combat du chef de peloton et de son adjoint. Il fait à cette occasion plus de vingt prisonniers allemands. Promu adjudant, Sigismond Blednicki est démobilisé en [4]. Après-guerreAprès la guerre, il travaille à Paris en tant que fonctionnaire de l'UNESCO et prend sa retraite en 1980[3]. Sigismond Blednicki meurt le à Villespassans où il est inhumé[1]. Décorations
Références
Voir aussiBibliographie
Articles connexesLiens externes
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