Après une carrière de haut fonctionnaire, elle devient députée de Madrid en , puis membre de la direction nationale du PP. À la suite des élections législatives de , Mariano Rajoy la choisit comme nouvelle porte-parole du groupe parlementaire, à l'âge de 36 ans.
Elle est aussitôt nommée porte-parole adjointe à la commission constitutionnelle et membre de la commission de la Justice. En novembre, elle devient secrétaire à la Politique régionale et locale du Parti populaire, dont Rajoy occupe désormais la présidence. En conséquence, elle quitte la commission parlementaire de la Justice et rejoint la commission des Administrations publiques.
Le , Mariano Rajoy annonce qu'elle remplacera Zaplana au poste stratégique de porte-parole du groupe parlementaire. C'est la première fois qu'une femme occupe un tel poste de façon permanente au Congrès des députés. Elle prend officiellement ses fonctions le , à l'ouverture de la législature. Adepte des joutes oratoires, son style tranche avec son prédécesseur, symbole de la vieille garde de l'ère Aznar[1].
Vice-présidente du gouvernement
Dans la perspective des élections législatives anticipées du , elle se voit attribuer la deuxième place de la liste dans la circonscription de Madrid. Elle est alors la première femme à occuper cette position symbolique parmi les candidats du Parti populaire, se trouvant devant Ana Mato et le maire de MadridAlberto Ruiz-Gallardón.
Elle est confirmée à la deuxième place de la liste de Madrid aux élections du puis pour les élections anticipées du . Après ce scrutin, Rajoy parvient à constituer un gouvernement minoritaire. Reconduite comme vice-présidente, elle devient ministre de la Présidence et des Administrations territoriales, et perd les fonctions de porte-parole du gouvernement au profit du ministre de l'Éducation Íñigo Méndez de Vigo.
À partir du , elle exerce par délégation de Mariano Rajoy les fonctions et compétences dévolues au président de la Généralité de Catalogne. Toutefois, elle n'est pas titulaire de cette fonction, n'ayant pas été l'objet d'une nomination par décret royal publié au Bulletin officiel de l'État.
Elle figure dans le top 5 du journal USA Today parmi les femmes les plus influentes d'Europe, derrière Angela Merkel. L’historien Benoît Pellistrandi note que, « plus tacticienne que stratège, elle maîtrise les dossiers et possède une capacité de travail hors norme »[1].
↑(es) Iñigo Aduriz, « Soraya Sáenz de Santamaría anuncia su candidatura para presidir el PP », eldiario.es, (lire en ligne, consulté le ).
↑(es) Óscar Giménez, « Álvaro Nadal se decanta por Sáenz de Santamaría: "Es la mejor preparada" », El Confidencial, (lire en ligne, consulté le ).
↑(es) Ana Antón, « El ex ministro De la Serna apoya a Soraya Sáenz de Santamaría: “El PP no es Génova” », eldiario.es, (lire en ligne, consulté le ).
↑(es) « Los exministros De la Serna, Báñez y Méndez de Vigo se alinean con Sáenz de Santamaría », Público, (lire en ligne, consulté le ).
↑(es) Marisol Hernández, « Casado presenta 5.000 avales a su candidatura; Cospedal, 3.336 y Santamaría no lo quiere decir », El Mundo, (lire en ligne, consulté le ).