Thar (fleuve)
Le Thar est un fleuve côtier français, dans le département de la Manche, en Normandie , qui se jette dans la Manche. GéographieLe Thar est un fleuve côtier français de 24,8 km de long[1] qui nait à l'est de La Haye-Pesnel, sur la limite des communes de La Mouche et du Tanu[4], arrose la mare de Bouillon[4] et se jette à Saint-Pair-sur-Mer dans la baie du Mont-Saint-Michel[4]. Communes et cantons traversésDans le seul département de la Manche, le Thar traverse, dans le sens de l'amont vers l'aval, les onze communes[1] du Tanu, de La Mouche, La Haye-Pesnel, Hocquigny, Folligny, La Lucerne-d'Outremer, Saint-Jean-des-Champs, Saint-Aubin-des-Préaux, Saint-Pierre-Langers, Jullouville et Saint-Pair-sur-Mer, où se trouve l'embouchure. Ces communes correspondent à trois anciens cantons et à quatre nouveaux. Toujours en matière de cantons, le Thar prend source dans l'ancien canton de La Haye-Pesnel, actuellement canton de Villedieu-les-Poêles, traverse le nouveau canton de Bréhal, l'ancien canton de Sartilly, le nouveau canton d'Avranches, et a son embouchure dans le canton de Granville, le tout dans l'arrondissement d'Avranches. Bassin versantLe Thar traverse trois zone hydrographiques I770, I771 et I772, pour une superficie totale de 85 km2[1]. Ce bassin versant est constitué à 87,31 % de « territoires agricoles », à 6,53 % de « forêts et milieux semi-naturels », à 6,23 % de « territoires artificialisés », à 0,38 % de « surfaces ene eau »[1]. Le bassin du Thar s'étale d'est en ouest entre les proches bassins de deux courts fleuves côtiers au nord, la Saigne et le Boscq, de la Sienne (par son affluent l'Airou) à l'est, de la Sée (Braize) au sud-est et de la Lerre et quelques plus courts fleuves côtiers au sud. L'embouchure est à l'ouest du bassin. Organisme gestionnaireL'organisme gestionnaire est le SMBCG ou syndicat mixte des bassins versants côtiers Granvillais[3] AffluentsLe Thar a trois affluents référencés[1] :
Son rang de Strahler est donc de trois. HydrologieLe Thar a trois stations hydrologiques implantées à Jullouville, dont deux depuis 2005, I7913649 Lézeaux[5], et I7913659 à la Mare de Bouillon[6], mais pour l'instant, sans statistiques publiées. Le Thar à JullouvilleUne station hydrologique est en service depuis à Jullouville, la station I7913610 à 9 m d'altitude pour 73,1 km2 de superficie[2]. Le module ou moyenne annuelle de son débit y est de 0,997 m3/s[2] Étiage ou basses eauxÀ l'étiage, c'est-à-dire aux basses eaux, le VCN3, ou débit minimal du cours d'eau enregistré pendant trois jours consécutifs sur un mois, en cas de quinquennale sèche s'établit à 0,110 m3/s, ce qui représente un peu plus du dixième du module[2]. CruesSur cette période d'observation, le débit journalier maximal a été observé le pour 12,70 m3/s. Le débit instantané maximal a été observé le [note 1] avec 17,00 m3/s et la hauteur maximale instantanée de 164 cm soit 1,64 m, le [2]. Le QIX 2 est de 7,8 m3/s, et le QIX 5 est de 11 m3/s[2]. Tandis que le QIX 10 est de 14 m3/s, le QIX 20 est de 16 m3/s et le QIX 50 est de 19 m3/s[2]. Lame d'eau et débit spécifiqueLa lame d'eau écoulée dans cette partie du bassin versant de la rivière est de 432 millimètres annuellement, ce qui est supérieur à la moyenne en France, à 300 mm/an. Le débit spécifique (Qsp) atteint 13,6 litres par seconde et par kilomètre carré de bassin[2]. Aménagements et écologieLe Thar fait l'objet d'un PRCE ou programme de rétablissement de la continuité écologique[7]. Voir aussiNotes et référencesNotes
Références
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