Il est fondé en 1785 par John Walter sous le nom de London Daily Universal Register[1].
Il est le premier journal à avoir été imprimé sur rotative à vapeur en 1814, un dispositif développé par Friedrich Koenig[2],[3],[4]. En 1815, The Times avait un tirage de 5 000 exemplaires[4]. L'utilisation du télégraphe[4] et la diffusion des exemplaires imprimés vers les grandes métropoles par train à vapeur ont également participé à faire de ce journal un média de masse durant le XIXe siècle.
En 1908, Alfred Harmsworth rachète le journal[7]. De 1922 à 1966, le titre est repris successivement par Major Astor, puis par Roy Thomson. Puis en 1981, le milliardaire et magnat de la presse Rupert Murdoch rachète à son tour ce quotidien[8],[9].
Comme l'ensemble de la presse écrite britannique, le journal adopte un format plus compact en 2004, (format tabloïd).
En , The Times s'est vendu en moyenne à 563 262 exemplaires par jour, en chute de 9,42 % par rapport au chiffre de novembre 2008 de 621 831[10]. En février 2020, le journal tirait à 359 960 exemplaires.
The Times a été fortement utilisé par les universitaires et les chercheurs en raison de sa disponibilité dans les bibliothèques et de son index détaillé. Un dossier historique complet du journal numérisé, jusqu'en 2019, est en ligne auprès de Gale Cengage Learning[11],[12].
Le journal The Times fut pendant longtemps considéré comme un journal proche des conservateurs, bien qu'il ait défendu l'idée d'une coalition avec les libéraux-démocrates[13]. La ligne éditoriale a évolué depuis qu'il a été repris par le groupe News Corp (avec à sa tête Rupert Murdoch) et le journal tend à donner plus d'importance au sport et aux célébrités.
↑(en) W. David Sloan et Lisa Mullikin Parcell, American Journalism: History, Principles, Practices: An Historical Reader for Students and Professionals, McFarland & Co., (ISBN0-7864-1371-9)
↑(en) Asa Briggs et Peter Burke, A Social History of the Media: From Gutenberg to the Internet, Polity, (ISBN978-0-7456-4495-0, lire en ligne), p. 106
↑(en) Phillip Knightley, The First Casualty: The War Correspondent as Hero and Myth-Maker from the Crimea to Iraq, JHU Press, (ISBN978-0-8018-8030-8, lire en ligne)
↑(en) « War Correspondents », The Edinburgh Review, vol. 183, no 375, , p. 129 (lire en ligne)