Société Anonyme des Tramways de Savoie (1892-1910) Conseil général de la Savoie (Séquestre de 1910-1914) Régie Départementale des tramways de la Savoie (1914-1920) Chemins de fer Départementaux d’intérêt local de la Savoie (1920-1932)
Créé par l’entrepreneur Philippe Cartier-Million originaire de La Motte-Servolex, le réseau est ensuite exploité par le conseil général de la Savoie, qui le réorganise et l’administre en régie. Déficitaire dès les premières années, il disparait définitivement en , remplacé par un électrobus entre Chambéry et Chignin ou par des services d’autocars sur les autres sections.
Le premier tramway est mis en service sur cette section en .
D'autre part, une concession est accordée par l'État à Messieurs Favre, Bastin et Grosset pour un tramway entre Chambéry et Challes-les-Eaux construit à l'écartement métrique. Ces derniers sont concessionnaires du Tramway de Pontcharra à la Rochette et Allevard et du tramway d'Aix-les-Bains. Ils fondent une société anonyme qui fusionne avec celle des Tramways de Savoie le 31 décembre 1899. Messieurs Bastin et Grosset deviennent administrateurs.
La ligne est ouverte entre Chambéry et Challes-les-Eaux en construite à l'écartement de 60 cm pour qu'elle se raccorde au réseau existant.
Des extensions sont réalisées sous la forme de deux nouvelles lignes vers Cognin en et Le Bourget-du-Lac en . Cette même année, la compagnie dépose le bilan.
Régie du département de la Savoie
La gestion du réseau est reprise par le conseil général de la Savoie, qui le réorganise et l’administre d’abord sous séquestre. Puis le décret[1] du , autorise le département à prendre la gestion du réseau en « régie directe ».
À partir de , un électrobus est testé entre les gares de Chambéry et de Chignin[3], puis définitivement mis en service trois mois plus tard, le [3].
Cela entraine la disparition du chemin de fer sur la ligne de Challes-les-Eaux : les locomotives sont remisées au dépôt de Chambéry et les rails retirés sont entreposés sur le flanc ouest du hangar de l’aérodrome de Challes-les-Eaux[6] puis vendus à l’entreprise chambérienne Barlet-Ravier le [7]. La ligne Chambéry-Challes-les-Eaux est définitivement déclassée par décret le suivant[2],[7].
no 2, de type 020T, livrée en 1910 par Orenstein & Koppel, no 4101,
no 4, de type 030T, livrée en 1912 par Pinguely, no 326, poids à vide 10 tonnes ;
no 552, de type 020T, 1892,Weidknecht, chaudière SLM, 553[8] ;
no 553, de type 020T, 1892, Weidknecht,
no 554, de type 020T, 1893, Weidknecht,
no 555, de type 020T, 1893, Weidknecht,
Notes et références
↑ ab et cJohannès Pallière, Le lac du Bourget : Lac majeur de France, La Fontaine de Siloé, 2003 (ISBN9782842062347) pp. 333-334 lire en ligne (consulté le 24 juin 2010).
↑Jean-Noël Violette, Challes, avec deux ailes : 1913-2013 Cent ans d’aéronautique à Challes-les-Eaux, Varennes-Vauzelles, Bleu Ciel Éditions, , 286 p. (ISBN978-2-918015-16-1), p. 28
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
Pierre Messiez, Petits trains de Savoie et de Haute-Savoie : Le Siècle des Petits Trains, Tours, Éditions Cénomane / La Vie du Rail, , 190 p. (ISBN2-905596-54-6 et 2-902808-62-3)..
Maurice Vincent, Des Transports de Savoie (1837-1965) : Transports en commun de l’agglomération chambérienne et tramways de Savoie, Montmélian, , 182 p..
René Rey et Bernard Rozé, « Les Tramways départementaux de la Savoie : (étoile de Chambéry) », Chemins de Fer Régionaux et Urbains, no 103, ..
Henri Domengie, Petits trains de jadis : sud-est de la France, éditions du Cabri, , 272 p. (ISBN978-2-903310-34-9).