Ils s'installèrent alors en France, où Tullia Zevi continua ses études à la Sorbonne. Quand en France également on sentit que la guerre allait venir, ils émigrèrent aux États-Unis à l'été 1939[4]. Zevi continua à étudier à l'université en même temps qu'elle jouait comme harpiste dans plusieurs orchestres. C'est durant cette période qu'elle fit la connaissance de Leonard Bernstein et de Frank Sinatra.
Pendant plus de trente ans – de 1960 à 1993 – elle travailla comme correspondante pour le quotidien israélien Maariv, une activité au cours de laquelle elle rendit compte aussi du procès Eichmann à Jérusalem. Elle collabora en outre avec l'hebdomadaire londonien The Jewish Chronicle.
En 1994, elle reçut le prix national « Cultura della Pace »[5], et en 1998 elle fut désignée comme membre de la Commission pour l'interculturalisme du ministère italien de l'Éducation et membre de la Commission italienne de l'UNESCO.
En 2007, en collaboration avec sa nièce Nathania Zevi, elle publia sa biographie, sous le titre Ti racconto la mia storia. Dialogo tra nonna e nipote sull'ebraismo.