Il fut un des derniers représentants de l'École de Vienne d’histoire de l’art avec Aloïs Riegl, Max Dvorak, Julius von Schlosser et Ernst Gombrich.
Il a dirigé le Musée du XXe siècle à Vienne (de 1962 à 1969) puis la Kunsthalle de Hambourg (de 1969 à 1990), dont il fut directeur honoraire. C'est dans cet établissement qu'il organisa un cycle célèbre de neuf expositions sur l'art autour de 1800.
Son intérêt pour l'art classique et romantique ne l’empêcha pas de porter un grand intérêt à l'art moderne (Alexandra Exter, Malewicz) ou l’art contemporain (Beys, Alfred Hrdlicka, Baselitz).
Au niveau théorique, il a eu une grande influence sur l'histoire de l'art de la seconde moitié du XXe siècle par l'introduction en Allemagne du concept de polyfocalité et son développement [2],[3].
En 1991, Werner Hofmann a reçu à Vienne le prix « Sigmund Freud für wissenschaftlichen Prosa » et en 2008 le prestigieux Aby Warburg Preis.
Principales publications traduites en français
Ouvrages
La caricature de Vinci à Picasso, 1956 (trad. 1958)
↑Michel Delon, « Werner Hofmann : Une époque en rupture, 1750-1830. Traduit de l'allemand par Miguel Couffon. Coll. « L'Univers des formes ». 1995 », Dix-Huitième Siècle, vol. 28, no 1, , p. 681–681 (lire en ligne, consulté le )
↑Werner Hofmann, Éric Darragon, Pierre Georgel et Dario Gamboni, « Vienne, Paris, Hambourg... Werner Hofmann et l’histoire de l’art », Perspective, no 3, , p. 418–430 (ISSN1777-7852 et 2269-7721, DOI10.4000/perspective.3596, lire en ligne, consulté le )