Les élections régionales ont eu lieu le en Guadeloupe[1]. Elles ont vu la victoire de la liste conduite par Victorin Lurel qui a obtenu la majorité absolue des voix dès le premier tour.
Mode d'élection
Le mode de scrutin est fixé par le code électoral. Il précise que les conseillers régionaux sont élus tous les six ans[2].
Les conseillers régionaux sont élus dans chaque région au scrutin de liste à deux tours sans adjonction ni suppression de noms et sans modification de l'ordre de présentation. Chaque liste est constituée d'autant de sections qu'il y a de départements dans la région[3].
Si une liste a recueilli la majorité absolue des suffrages exprimés au premier tour, le quart des sièges lui est attribué. Le reste est réparti à la proportionnelle suivant la règle de la plus forte moyenne. Une liste ayant obtenu moins de 5 % des suffrages exprimés ne peut se voir attribuer un siège[3].
Sinon on procède à un second tour où peuvent se présenter les listes ayant obtenu 10 % des suffrages exprimés[3]. La composition de ces listes peut être modifiée pour comprendre les candidats ayant figuré au premier tour sur d’autres listes, sous réserve que celles-ci aient obtenu au premier tour au moins 5 % des suffrages exprimés et ne se présentent pas au second tour[4]. À l’issue du second tour, les sièges sont répartis de la même façon[3].
Les sièges étant attribués à chaque liste, on effectue ensuite la répartition entre les sections départementales, au prorata des voix obtenues par la liste dans chaque département[5].
Le conseiller municipal d'opposition de Sainte-Rose Alain Lesueur forme la liste « Guadeloupe demain », étiquetée divers gauche et très critique à l'égard de Victorin Lurel.
À l'extrême-gauche, deux figures du Liyannaj Kont Pwofitasyon (LKP, ou « Alliance contre les profiteurs »), collectif intersyndical qui a mené la grève générale de janvier à , se présentent, se revendiquant tous deux de ce mouvement social sans que le LKP, ni son porte-parole Élie Domota, ne prennent officiellement positions lors de ce scrutin. Il s'agit tout d'abord de Jean-Marie Nomertin, déjà candidat en 2004 (où il avait recueilli 1,18 % des voix au premier tour), secrétaire de la CGT-G (deuxième syndicat de Guadeloupe derrière l'UGTG de Domota), avec l'investiture de l'organisation trotskyste Combat ouvrier (CO) et le soutien national de Lutte ouvrière (LO). Le deuxième est Alain Plaisir, secrétaire général de la Centrale des travailleurs unis (CTU, troisième syndicat de l'île), qui a créé son propre parti en en vue des régionales : le Comité d'initiative pour une alternative politique (CIPPA). Un Collectif des Inkoruptibles (CDI), mouvement non constitué en parti et se voulant apolitique, est mené par un jeune cadre d'entreprise et animateur de télévision, Cédric Cornet, âgé de 29 ans.
Nofwap La Guadeloupe en action : Octavie Losio, chirurgien-dentiste, chef de service au centre hospitalier de la Basse-Terre et présidente-éditorialiste de Radio-Contact.