Elle comprend également « les activités d'exploitation des droits (copyright) associés aux compositions musicales, de promotion, d'autorisation et d'utilisation de ces compositions dans des enregistrements, à la radio, à la télévision, dans des films, des spectacles, sur des supports imprimés ou dans d'autres médias », en propre ou pour le compte des détenteurs des droits de propriété intellectuelle[1].
Histoire
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L'histoire de l'édition musicale imprimée remonte au XVIe siècle ; en effet, Pierre Attaignant et Pierre Haultin publient un recueil de chansons du compositeur Claude de Sermizy dès 1529[2]. Les imprimeurs ont le monopole de l'édition musicale jusqu'au début du XIXe siècle, où l'invention de la machine à fabriquer le papier, la lithographie et la presse rotative démocratisent l'impression et rendent possible la publication de partitions musicales à grande échelle[3].
Les différents types d'édition
Les différences dans les partitions entre les différentes maisons d'éditions sont dues aux lignes éditoriales et aux types d'édition qu'elles utilisent. Il existe trois types d'édition de partitions musicales différentes à savoir les éditions urtext, fac-similé et d'interprétation.
L'édition urtext a pour but de reproduire la volonté originale du compositeur de la manière la plus fidèle possible sans faire aucun ajout ou modifications en utilisant la partition originale corrigée par le compositeur mais aussi ses écrits et ce qu'il disait à ses élèves.
L'édition dites fac-similé elle, n'utilisent qu'une seule source, à savoir la photographie d'une partition de l'une des sources d'origines de l'œuvre originale.
L'édition d'interprétation est un type d'édition qui permet à l'éditeur d'interpréter librement l'œuvre. Cette interprétation se caractérise par des modifications de nuances et parfois même dans des cas extrême des suppressions ou modifications de passages entiers. Ce type d'édition a souvent été utilisé par les artistes du XIXe siècle et du début du XXe siècle. L'édition d'interprétation permettait, avant l'apparition des enregistrements, aux élèves de pouvoir profiter de l'interprétation de pièces par des pianistes confirmés.
Composantes
La profession d'éditeur musical peut être segmentée en quatre volets distincts[3] :
Anik Devriès-Lesure et François Lesure, Dictionnaire des éditeurs de musique français : Des origines à environ 1820, vol. 1, Genève, Minkoff, (BNF34627054)
Anik Devriès-Lesure et François Lesure, Dictionnaire des éditeurs de musique français : De 1820 à 1914, vol. 2, Genève, Minkoff, (BNF37170132)
Alain Surrans, L'édition musicale en France, Paris, Association française d'action artistique (AFAA), (BNF37179847)