Armée de Paris
Le 14e corps d'armée placé sous les ordres du général Renault, avait une composition hétérogène. La plupart des régiments étaient formés de plusieurs demi-compagnies de dépôt, de régiments différents. Chaque régiment nouveau du 14e contenait ainsi 18 compagnies de corps différents. Malgré les défectuosités de leur constitution qui leur enlevaient toute cohésion et tout esprit de corps, ces troupes ne tardèrent pas à s'aguerrir et à acquérir une solidité suffisante. Le 14e corps comptait également, environ, 25 000 hommes
Il représentait la région de Lyon et de Grenoble et était composé de Dauphinois et de Savoyards, ces « redoutables Allobroges » dont le roi Charles-Emmanuel disait « Qu'ils furent la gloire des Celtes et la terreur de Rome ».
19 - : offensive en direction du Schirmeck (toute en occupant les cols du Bonhomme, de Sainte-Marie et d'Urbeis). Combat vers Salm et dans la région est de Saales.
À partir du , repli et défense des cols des Vosges entre le col du Bonhomme et le col de Prayé.
À partir du , offensive jusque dans la région La Grande-Fosse, Raon-l'Étape ; le occupation de Saint-Dié.
13 - : retrait du front ; mouvement vers la région de Rambervillers et à partir du occupation de la ligne de la Meurthe dans la région de Baccarat, Saint-Clément.
: extension du secteur à droite jusqu'à l'Avre et le à gauche jusqu'à Génermont. À partir du , relève d'une partie du front par l'armée britannique ; 1er mars, limite gauche ramenée à la route Amiens, Roye. À partir du poursuite des Allemands lors de leur repli sur la ligne Hindenburg. Prise d'Andechy, combat de Jussy, d'Hinacourt, d'Artemps et d'Essigny-le-Grand.
19 - : en seconde ligne.
- : occupation d'un secteur vers le nord de Vendeuil et Roupy (en liaison avec le front britannique). le , front réduit à droite jusque vers Essigny-le-Grand.
- : retrait du front, repos vers Guiscard. À partir du , mouvement vers la région Braine, Courlandon.
: extension du secteur à gauche jusque vers Leimbach.
1er avril - : Retrait du front. Transport par V.F. dans la région de Persan - Beaumont, puis mouvement vers la région nord de Beauvais. À partir du , transport par camions vers Poix, Conty et Amiens puis vers la région de Doullens. tenu prêt à intervenir lors de l'offensive allemande sur le front britannique.
3 - : transport dans la région d'Arques, puis mouvement vers Watou.
- : engagé dans la 4e bataille des Flandres entre la Clytte et la région nord de l'étang de Dickebusch, en liaison avec l'armée britannique.
- : actions violentes et fréquentes dans les régions de Dickebusch et du Scherpenberg.
- : retrait du front (relève par l'armée britannique) et transport par V.F. dans la région de Vitry-le-François ; mouvement vers Saint-Memmie. À partir du , repos dans la région Étoges, Moussy, Avize.
À partir du , franchissement de la Marne ; progression jusqu'à la route Dormans - Reims atteinte le .
: retrait du front et à partir du 1er août, changement de secteur d'attaque et poursuite en direction de Jonchery-sur-Vesle, en partant du front Romigny, Bligny.
À partir du , organisation d'un secteur sur la Vesle, entre Jonchery-sur-Vesle et les abords nord-ouest de Reims.
11 - : retrait du front ; mouvement vers Montmort et Champaubert, puis à partir du vers Vadenay. À partir du , regroupement du corps d'armée au camp de Châlons, puis mouvement vers le front.
12 - : retrait du front ; mouvement vers le camp de Châlons. À partir du , mouvement vers Vaudemange, Trépail, puis vers Ambonnay, Tauxières-Mutry ; le , mouvement vers Machault, puis vers le front.
- : occupation d'un secteur vers Attigny, Voncq, étendu à droite le jusque vers Terron. À partir du 1er novembre, engagé dans la bataille du Chesne. Combat vers Voncq, franchissement du canal de l'Aisne.
20e Groupe de Reconnaissance Divisionnaire et tous les services (Sapeurs mineurs, télégraphique, compagnie auto de transport, groupe sanitaire divisionnaire, groupe d'exploitation etc.)
À la mobilisation, elle est rattachée à la réserve du grand quartier général (RESERVE GQG, sous les ordres du général Gamelin) pour l'armée des Alpes. L'état major de la Division est en garnison à Chambery en 1939.
La 28e Division d'Infanterie Alpine est commandée par le Général Lestien en 1940.
La 28e division d'infanterie alpine (DIAlp) est composée de :
22e Groupe de Reconnaissance Divisionnaire et tous les services (Sapeurs mineurs, compagnie auto de transport, groupe sanitaire divisionnaire, groupe d'exploitation etc.)
AFGG, vol. 1, t. 10 : Ordres de bataille des grandes unités : grands quartiers généraux, groupe d'armées, armées, corps d'armée, , 966 p. (lire en ligne).