8 mars : le second budget du gouvernement Chauveau contient des revenus de 3 177 000 $ et des dépenses de 2 361 000 $. Selon le trésorier Christopher Dunkin, ces chiffres sont provisoires car le comité d'arbitrage n'a pas encore rendu son jugement concernant la répartition de la dette de l'ancien Canada-Uni entre le Québec et l'Ontario[5].
19 mars : le gouvernement dépose un projet de loi visant à mieux structurer le système scolaire. Sa mesure la plus controversée consiste à diviser le Conseil de l'instruction publique en deux comités, l'un catholique et l'autre protestant[6].
la loi sur la réorganisation du système scolaire est sanctionnée[7].
plusieurs lois concernant la législature sont sanctionnées. L'une d'elles définit les pouvoirs, privilèges et immunités des deux Chambres. Une autre oblige les nouveaux ministres à se faire réélire après leur nomination. Une troisième énonce qu'une législature ne sera pas nécessairement dissoute par la mort d'un souverain. Une quatrième donne le droit aux comités parlementaires d'assermenter les témoins[2].
20 mai : à Ottawa, le premier ministre canadien John A. Macdonald présente un projet de loi statuant que l'élection devrait se faire en un seul jour. Il ne sera cependant pas adopté avant quelques années[10].
Août : l'évêque de Montréal, Ignace Bourget, statue que tout membre de l'Institut canadien, soupçonné de défier l'autorité religieuse, sera privé de sacrements. L'Institut canadien, fondé en 1844, est une académie dont les membres ont envers les livres qu'ils collectionnent une largeur de vues suspecte pour l'Église[13].
3 août : le gouvernement signe le contrat de construction de chemin à lisses de Gosford[14].
15 novembre : William Hossak est élu maire de Québec, mais son élection est aussitôt contestée car le nouveau maire ne réside pas dans les limites de la ville[22].
21 novembre : le cortège funèbre de Guibord est empêché d'entrer dans le cimetière. Les amis du défunt décident d'emmener l'affaire devant une Cour civile[23].