Le 270e Régiment d'infanterie a été formé le dans le secteur de Vitré (CMI 44) et était commandé par le lieutenant-colonel Richerts jusqu'au puis par le lieutenant-colonel Falleur[1] . Il dépendait de la 60e division d'infanterie avec le 241e RI et le 271e R.I ainsi que le 50e régiment d'artillerie.
Le , le 270e RI et la 60e DI sont rattachés au 16e Corps et établissent leur PC à Esquelbecq. Ils occupent alors un secteur de front, face à la frontière belge, entre les Moëres et Dunkerque. En , la 60e DI est loin d'être complète. Elle est déficitaire en cadres et en personnel ainsi qu'en armement individuel (mousquetons et revolvers). Son armement antichar n'est pas complet (il manque notamment dans les régiments). ses mortiers de 81 mm sont périmés et dépourvus d'appareil de pointage. son matériel auto est déficitaire et en mauvais état.
1940
Lors de l'invasion allemande, le régiment reçoit l'ordre de rejoindre la région de Terneuzen (Zélande) afin de contrer les Allemands (opération Dyle). Le régiment traverse péniblement la Belgique à pied. Le , dans la soirée la 7e armée française reçoit l'ordre d'évacuer le territoire belge mais n'a pas d'autres choix que de laisser le 270e RI et la 60e DI (accompagnés de la 68e division d'infanterie) sur place car la troupe n'est pas motorisée. Les deux divisions sont regroupées dans le Nord-Ouest de la Belgique afin de soutenir l'armée du Roi derrière le canal de Bruges- Zeebruges. Le , la Belgique se prépare à capituler. La 60e Division qui est désormais seule à soutenir l'allié belge se retrouve isolée très loin des autres unités françaises. Le Roi de Belgique décide alors de sauver la troupe française in extremis en évacuant le 270e RI et 241e RI en camion vers la France alors que l'ennemi arrivait sur le canal. Les 2 régiments sont déposés en amont de Dunkerque où les évacuations de la BEF ont lieu (opération Dynamo). Les 28 et , le régiment fait barrage aux Allemands entre Nieuport et Dixmude derrière le canal de l'Yser afin de gagner du temps pour que les alliés puissent évacuer un maximum d'hommes. En grande infériorité, le régiment ne peut tenir plus longtemps et la majeure partie du 270e RI est faite prisonnière. Le alors que les Anglais et une bonne partie de l'armée française ont réussi à s'échapper par la mer, les dernières compagnies du 270e RI qui n'ont pas reçu les bateaux promis, sont faites prisonnières sur la plage de Malo-les-bains. Après avoir subi de durs bombardements et de nombreuses pertes le 270e RI disparaît des effectifs ce matin du .
De 1945 à nos jours
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Drapeau
Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes[2] :