Elle a été créée en avec un vol inaugural le 30 avril entre Auckland et Sydney, sous l'ancien nom de TEAL (Tasman Empire Airways Limited), exploitant un hydravion Shorts Empire Class, transportant 10 passagers. Immatriculé ZK-AMA et baptisé Aotearoa (le nom māori de la Nouvelle-Zélande), il fallut à cet appareil plus de 7 heures 30 pour franchir les 1 345 miles entre les deux villes.
En , TEAL devint la propriété commune des gouvernements australiens et néo-zélandais et en , le gouvernement néo-zélandais devint le seul propriétaire. En plus de la TEAL qui assurait les vols internationaux, le gouvernement fonda la NZ National Airways Corporation (NAC) en 1947. NAC était le principal opérateur des lignes intérieures.
En , un service d'hydravion fut inauguré entre Auckland et Tahiti, via les Fidji et les îles Cook, connu sous le nom de Coral Route (ou Pacific Coral Route). Les Samoa firent partie de ce trajet en 1952. Le vol inaugural a été effectué avec un hydravion Mk III Solent, baptisé Aparima (du nom d'une danse polynésienne). Les Solent étaient utilisés sur ce trajet jusqu'en quand le dernier vol régulier en hydravion au monde a été interrompu. Le 50e anniversaire de la Coral Route a été fêté par Air New Zealand le .
En , TEAL est rebaptisée Air New Zealand Limited tout en continuant à n'effectuer que des vols internationaux. La même année, le premier jet est mis en service (en juillet, un DC-8, ce qui permet de relier l'Amérique du Nord et l'Asie). En 1973, c'est l'arrivée du DC-10. La compagnie emploie uniquement des DC-8 et des DC-10 jusque dans les années 1980 quand le Boeing 747 (dont plusieurs séries ont été ou sont encore employées par la compagnie), puis le Boeing 767 (-200 et -300) remplace les anciens jets. Le premier 747 est livré en . Progressivement, cette flotte est modernisée : les 767 ont été remplacés par des 777-200ER, qui assureront les diverses lignes en compagnie des 747-400 et des futurs Boeing 787-9
Dans le même temps, les anciens avions de NAC sont remplacés par des turbopropulseurs et en 1968, les jets comme le Boeing 737 s'introduisent dans le marché intérieur. Air New Zealand et NAC fusionnent en , pour assurer ensemble les vols intérieurs et internationaux.
En , Air New Zealand a annoncé pour octobre la mise en service sur la destination Tonga d’un Airbus A320 récemment acquis, en remplacement de l’actuel Boeing 737 moyen courrier actuellement utilisé. Norm Thompson, directeur commercial de cette compagnie et basé à Nuku'alofa (la capitale du royaume), a par ailleurs précisé que cette desserte relierait aussi Tonga à l’Australie, tout comme c’est jusqu’ici le cas sur le Boeing appelé à être remplacé.
Fin 2002, Air New Zealand annonçait une commande ferme de cinq appareils Airbus A320, qui ont été livrés en , principalement pour la desserte des lignes à destination de l'Australie et des États insulaires du Pacifique. Cette commande ferme était assortie d'une option pour l'acquisition d'une vingtaine d'autres (d'un prix de vente moyen d'une cinquantaine de millions d'euros pièce). Air New Zealand a aussi formalisé les modalités de location pour dix autres appareils A320. D'où la possibilité pour la flotte d'Air New Zealand d'être, à terme, constituée de quelque 35 appareils Airbus de type A320.
Le consortium européen Airbus, ces cinq dernières années, a lancé une offensive commerciale majeure sur le marché du Pacifique, traditionnellement dominé par Boeing. Elle enregistre depuis des succès, notamment dans les territoires français de Nouvelle-Calédonie et de Polynésie française (dont les flottes moyen courriers sont désormais largement dominés par des A320 et A340).
Le , la compagnie annonce une commande ferme de quatorze appareils pour un montant d'environ 1,5 milliard de dollars. L'achat port sur trois A321neo à nouvelle motorisation, dix A320neo standards et un A320 et vise à moderniser sa flotte[2].
Le , la compagnie annonce la commande ferme de 8 Boeing 787-10 en replacement de leur flotte de Boeing 777-200ER. Leur arrivée sera prévue entre 2022 et 2027, ils seront équipés des moteurs de Général Electric GEnx. Le montant de cette commande est de 2,7 millions d’USD, mais devrait être largement réduit[3].
En 2019, elle est désignée meilleure compagnie du monde par le site Airlineratings[4].
Air New Zealand propose plus de 50 destinations en Asie, Océanie, Amérique et Europe, y compris les vols assurés par Air New Zealand Link, Air Nelson, Eagle Airways et Mount Cook Airline[5]
Air New Zealand a reçu en 2011 et 2012 quatre Boeing 777-300ER qui vont remplacer progressivement les Boeing 747-400 ; ils sont équipés en trois classes et intègrent soixante places skycouch en économie, et le nouveau système de vidéo à la demande. La compagnie exploite également huit Boeing 777-200ER qui renforcent la flotte long-courrier. Air New Zealand possède des Airbus A320-200 pour remplacer les Boeing 737-300 actuellement dans la flotte. À partir de 2014, la compagnie va recevoir dix Boeing 787-9Dreamliner.
Air New Zealand exploite également 56 avions turbopropulsés de type ATR 72-500 et 72-600, Bombardier Q300 et Beechcraft 1900D, au travers des compagnies New Zealand Link, Air Nelson, Eagle Airways et Mount Cook Airline.
Le , Air New Zealand commande deux Boeing 787-9 supplémentaires. Au total, ANZ exploita un total de douze Boeing 787-9 Dreamliner.
Le Boeing confirme la commande de huit Boeing 787-10 pour un montant de 2,7 milliards de dollars aux prix catalogue, début des livraisons prévu en 2024[6].
Un Airbus A320 s'est abimé en mer près de Saint-Cyprien (Pyrénées-Orientales) le à la suite d'un vol technique effectué par l'entreprise EAS Industrie durant sa maintenance. 2 membres d'équipage ont péri et cinq autres sont portés disparus.