En 1982, ils effectuent la culture d'Helicobacter pylori et développent l'hypothèse que ces bactéries mènent aux ulcères et aux cancers de l'estomac. L'hypothèse d'une bactérie H. pylori, qu'ils appellent d'abord « Campylobacter pylorique »[1], se heurte au scepticisme d'une communauté médicale qui ne croit pas que des bactéries puissent survivre dans un environnement aussi acide que l'estomac.
En 2005, Marshall et Warren reçoivent le prix Nobel de physiologie ou médecine« pour leur découverte de la bactérie Helicobacter pylori et de son rôle dans les gastrites et les ulcères de l'estomac »[5].
(en) B. J. Marshall, « Unidentified curved bacillus on gastric epithelium in active chronic gastritis », The Lancet, 1983, 1(8336):1273-1275, PMID6134060.
(en) B. J. Marshall, J. R. Warren, « Unidentified curved bacilli in the stomach of patients with gastritis and peptic ulceration », The Lancet, 1984, 1(8390):1311-1315, PMID6145023.
Notes et références
↑(en) Barry J. Marshall et J. Robin Warren, « Unidentified curved bacilli in the stomach of patients with gastritis and peptic ulceration », The Lancet, vol. 323, no 8390, , p. 1311–1315 (ISSN0140-6736, DOI10.1016/s0140-6736(84)91816-6).
↑(en) B. J. Marshall, J. A. Armstrong, D. B. McGechie & R.J. Glancy, « Attempt to fulfill Koch's postulates for pyloric campylobacter », Med. J. Aust., vol. 142, no 8, , p. 436–439.
↑(en) « The Nobel Prize in Physiology or Medicine 2005 », sur NobelPrize.org (consulté le ) : « for their discovery of the bacterium Helicobacter pylori and its role in gastritis and peptic ulcer disease ».
(en) Autobiographie sur le site de la fondation Nobel (le bandeau sur la page comprend plusieurs liens relatifs à la remise du prix, dont un document rédigé par la personne lauréate — le Nobel Lecture — qui détaille ses apports)