Ses habitants sont appelés les Bayersois et Bayersoises[1].
Géographie
Localisation et accès
Bayers est une commune située à 31 km au nord d'Angoulême. Elle est située dans la vallée de la Charente à 6 km au nord de Mansle et à 12 km au sud de Ruffec[2].
Elle est principalement desservie par la N 10 entre Angoulême et Poitiers qui limite la commune à l'ouest, et la D 27 qui possède un échangeur sur la nationale aux Maisons Rouges. La D 27, de Villefagnan à Chasseneuil traverse la commune, le bourg et la Charente. La D 56, de Verteuil-sur-Charente et Chenon à Mansle et qui longe la Charente sur sa rive droite traverse aussi le bourg[3].
Le relief de la commune est celui d'un bas plateau dominant la vallée de la Charente à l'est. Le point culminant est à une altitude de 123 m, situé à l'extrémité ouest. Le point le plus bas est à 67 m, situé le long de la Charente en limite sud. Le bourg, construit en haut de la rive concave dominant un méandre du fleuve par un à-pic de 35 m, est à 100 m d'altitude[3].
Hydrographie
Bayers est sur la rive droite de la Charente qui limite la commune à l'est. Un bras de la Charente nommé le Bief du Coteau, vestige d'un ancien méandre, passe au pied de la falaise du bourg, et délimite une île, la prairie de la Prade[3].
La seigneurie de Bayers dépendait de la baronnie de Verteuil et ses possesseurs portaient le titre de seigneurs de Bayers (1489) puis, à partir de 1650, de marquis de Bayers[10],[11].
En 1788, Marie Louise Françoise de La Rochefoucauld, dame de Bayers, vend le château avec ses droits de haute, moyenne et basse justice à Jean-Michel Delage, écuyer parisien. Vendu peu après comme bien national il est abandonné jusqu'en 1970, puis il est restauré dans les années 1980[12].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans.
Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[14],[Note 1].
En 2014, la commune comptait 119 habitants, en évolution de −9,85 % par rapport à 2009 (Charente : +0,65 %, France hors Mayotte : +2,49 %).
Le moulin de Bayers appartenant à la famille Leau depuis 1792, restauré et visitable. Il possède une roue à aubes.
Patrimoine religieux
L'église Notre-Dame, de style gothique, a d'abord été la chapelle du château, avant de devenir au début du XVIIIe siècle l'église paroissiale[22], la paroisse n'ayant été créée que vers 1600[23]. L'édifice a été quelque peu réparé en 1829-1830. Lors de l'élargissement de la route en 1924, le chevet fut reporté à l'ouest et la porte à l'est, et d'autres travaux de restauration eurent lieu jusqu'à 1928[22].
↑Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
↑Jules Martin-Buchey, Géographie historique et communale de la Charente, édité par l'auteur, Châteauneuf, 1914-1917 (réimpr. Bruno Sépulchre, Paris, 1984), 422 p., p. 76
↑Georges Martin, Histoire et généalogie de la maison de La Rochefoucauld, , 3e éd. (1re éd. 1975), 309 p. (ISBN978-2901990123)
↑Jean-Paul Gaillard, Châteaux, logis et demeures anciennes de la Charente, Paris, librairie Bruno Sepulchre, (réimpr. 2005), 893 p. (OCLC908251975, présentation en ligne), p. 104-105
↑ a et bChristian Gillet, Églises et chapelles de la Charente, imprimé à Rioux-Martin, Le vent se lève, , 387 p. (ISBN978-2-7466-7404-2), p. 66
↑Jean Nanglard, « Pouillé historique du diocèse d'Angoulême, t. I », dans Bulletin et mémoires de la société archéologique et historique de la Charente, t. II-IV, Angoulême, imprimerie Chasseignac, 1892-1894, 683 p. (lire en ligne)