Le nom de la Belle pourrait dériver de l’occitan bella (aiga) « belle (eau) » ou être une altération de « Berle », nom partagé par plusieurs cours d’eau des Landes, correspondant à la plante qui y pousse[3].
Géographie
Alors que le Sandre indique que la Belle nait au niveau du Grand Étang de Pontarnaud, sur le territoire de l’ancienne commune de Monsec, commune nouvelle de Mareuil en Périgord, le Géoportail indique sa source à plus d’un kilomètre au nord-ouest, au nord du lieu-dit les Minières. Selon cette dernière donnée, la Belle prendrait sa source à 202 mètres d'altitude dans le quart nord-ouest du département de la Dordogne, sur le territoire de l’ancienne commune de Monsec, à plus de deux kilomètres au nord-est du bourg[4]
Elle passe sous la route départementale (RD) 939 et coule en contrebas du bourg de Monsec et, un kilomètre et demi plus loin, repasse sous la RD 939. Elle reçoit en rive droite son principal affluent, le ruisseau de l’Étang Rompu, et arrose ensuite le bourg de Vieux-Mareuil, où elle est franchie par la RD 93. Elle est de nouveau franchie par la RD 939 à l’est du bourg de Mareuil, passe sous la route départementale RD 708 puis de nouveau sous la RD 939 au nord-ouest de Mareuil.
À l'est du bourg de La Rochebeaucourt, elle rejoint en rive gauche la Nizonne, rivière qui fait la limite départementale avec la Charente. Juste avant cette confluence, elle est limitrophe sur environ 250 mètres du département de la Charente, commune de Combiers.
De direction générale sud-est vers nord-ouest, la Belle est longue de 15,59 km selon le Sandre[1].
Parmi les quatre affluents répertoriés par le Sandre[1], le principal — et le seul qui ait un nom — est le ruisseau de l’Étang Rompu long de 5,1 km, en rive droite[5].
Trois de ses affluents ayant eux-mêmes chacun un affluent et aucun sous-affluent, le nombre de Strahler de la Belle est donc de trois.
Il est constitué d'une zone hydrographique : « La Belle », et en tangente deux autres à sa confluence avec la Nizonne : « La Lizonne de sa source au confluent de la Belle (incluse) » et « La Lizonne du confluent de la Belle au confluent du Voultron) » au sein du bassin DCE beaucoup plus étendu « La Garonne, l'Adour, la Dordogne, la Charente et les cours d'eau côtiers charentais et aquitains »[1].
La Belle est un cours d'eau peu abondant et irrégulier. Son débit a été observé sur une période de 50 ans (1972-2021), à la station hydrologique à Mareuil[2], sur la route menant au lieu-dit les Maines, située environ cinq kilomètres avant sa confluence avec la Nizonne. La superficie du bassin versant du ruisseau y est de 40 km2, soit 55 % du bassin total, alors que parmi ses quatre affluents répertoriés, la Belle n’a été rejointe que par le ruisseau de l’Étang Rompu.
Sur cette période et en ce lieu, le module, ou débit moyen interannuel, de la Belle est de 0,312 m3/s[2].
La Belle présente des fluctuations saisonnières de débit marquées. Les hautes eaux se déroulent en hiver et au début du printemps, et se caractérisent par des débits mensuels allant de 0,355 à 0,629 m3/s, de décembre à mai inclus (avec un maximum en février). Les basses eaux ont lieu en été, de juin à novembre, entraînant une baisse du débit moyen mensuel allant jusqu'à 0,061 m3/s au mois de septembre. Mais les fluctuations peuvent s’avérer plus prononcées sur de plus courtes périodes, ou encore selon les années.
Débit moyen mensuel (en m3/s) Station hydrologique : P8215010 - La Belle à Mareuil pour un bassin versant de 40 km2[2] (Données calculées sur 50 ans, de 1972 à 2021)
À l'étiage, le VCN3 peut chuter jusque 0,009 m3/s, en cas de période quinquennale sèche, soit 9 litres par seconde, ce qui est très sévère puisque cela représente moins de 3 % du module.
Crues
L’importance des crues se traduit par des QIX 2 et QIX 5 relativement faibles qui valent respectivement 3,2 et 5 m3/s. Le QIX 10 est de 6,3 m3/s et le QIX 20 de 7,5 m3/s. Quant au QIX 50, il se monte à 9 m3/s.
Durant la période 1972-2021, le débit journalier maximal enregistré à la station de Mareuil a été de 8,99 m3/s le à 17 h 54, tandis que la valeur journalière maximale était de 5,99 m3/s le lendemain. Si l'on compare la première de ces valeurs à l'échelle des QIX du ruisseau, on constate que cette crue était d’ordre cinquantennal.
Lame d'eau et débit spécifique
La Belle est un ruisseau assez peu abondant. La lame d'eau écoulée dans son bassin est de 247 millimètres par an, ce qui est très nettement inférieur à la moyenne du bassin versant de la Dordogne (516 millimètres)[7]. Le débit spécifique du ruisseau (ou Qsp) se monte dès lors à 7,8 litres par seconde et par kilomètre carré de bassin.
Organisme gestionnaire
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D’autres espèces animales ou végétales y ont été recensées : deux mammifères, douze poissons et 26 espèces de plantes[8].
Cette ZNIEFF est incluse dans une autre ZNIEFF de type II plus étendue « Vallée de la Nizonne » concernant les vallées de la Nizonne, de la Belle et de la Pude, ainsi que certains de leurs affluents et certains coteaux qui les bordent[10],[11].
La faune de cette ZNIEFF est constituée d'environ 250 espèces dont trente sont considérées comme déterminantes :
↑Cette superficie de 73 km2 faisait partie des champs indiqués sur l'ancienne version de la notice du Sandre, consultée en 2007 à la création de l'article, mais ne figure plus dans sa version 2021.
↑Carte de la ZNIEFF 720008183, INPN, consulté le . Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux communes, cliquer en haut à droite sur la fenêtre « Couches disponibles », barrer d'abord la couche « Orthophotos » avant de cliquer sur « Fonds de cartes », puis sur la couche « Fonds Cartographique IGN ».
↑Carte de la ZNIEFF 720008181, INPN, consulté le . Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux communes, cliquer en haut à droite sur la fenêtre « Couches disponibles », barrer d'abord la couche « Orthophotos » avant de cliquer sur « Fonds de cartes », puis sur la couche « Fonds Cartographique IGN ».
↑Carte de localisation de la ZNIEFF 720020065, INPN, consulté le octobre 2019. Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux limites communales, cliquer à droite sur « Fonds de cartes », déplacer le curseur « Fond Cartographique » complètement sur la droite et barrer le curseur « Orthophotos ».
↑Carte du site FR7200663, INPN, consulté le . Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux communes, cliquer en haut à droite sur la fenêtre « Couches disponibles », barrer d'abord la couche « Orthophotos » avant de cliquer sur « Fonds de cartes », puis sur la couche « Fonds Cartographique IGN ».