L'aire urbaine de Castelsarrasin comptait 27 861 habitants en 2017, ce qui en faisait la 23eaire urbaine de la nouvelle grande région Occitanie. C'est respectivement la ville-centre et la commune-centre d'une unité urbaine et d'une aire d'attraction. La population municipale s'élevant à 14 178 habitants au dernier recensement de 2021, Castelsarrasin est la deuxième commune du département en nombre d'habitants, après Montauban et devant Moissac.
Castelsarrasin se situe sur un axe important de communication reliant Bordeaux et l'Océan Atlantique au nord-ouest, à Narbonne et la Mer Méditerranée au sud-est, le tout via Toulouse. Cet axe important est notamment matérialisé par l'autoroute A62, qui contourne le centre-ville par le nord-est avant de desservir Castelsarrasin par une sortie au niveau de la zone industrielle de l'Artel. Le centre-ville de Castelsarrasin, à l'image de celui d'Agen, a la particularité d'être ceinturé de part et d'autre par la Garonne, et le Canal latéral à la Garonne qui fait partie du canal des deux mers.
Bien que Castelsarrasin ne fasse pas partie de l'aire d'attraction de Toulouse, elle est semble-t-il fortement influencée par cette proche agglomération d'environ 1,4 million d'habitants, tout comme le Tarn-et-Garonne de manière générale[2].
La plupart des habitants de la cité et d'une grande partie de son département nomme la ville par le diminutif « Castel ». Ses habitants sont appelés les Castelsarrasinois.
Géographie
Localisation
L'ouest de la commune se situe dans la vallée de la Garonne, qui est une plainte alluviale. Le caractère inconstructible des terrains situés dans cette zone est la raison pour laquelle cette partie de la commune est peu urbanisée.
Le centre-ville et les autres secteurs, bien plus urbanisés, se situent à une altitude légèrement plus élevée sur le versant Est de la vallée, ce qui leur permet d'être à l'abri des crues du fleuve.
La Gimone, d'une longueur totale de 136 km, prend sa source dans la commune de Saint-Loup-en-Comminges et s'écoule du sud vers le nord. Elle traverse la commune et se jette dans la Garonne à Castelferrus, après avoir traversé 54 communes[20].
Le Lemboulas, d'une longueur totale de 56,7 km, prend sa source dans la commune de Lalbenque et s'écoule du nord-est au sud-ouest. Il se jette dans le Tarn, sur le territoire communal, après avoir traversé 15 communes[22].
La Sère, d'une longueur totale de 31,8 km, prend sa source dans la commune de Castéron et s'écoule du sud-ouest vers le nord-ouest. Elle se jette dans la Garonne, sur le territoire communal, après avoir traversé 15 communes[23].
Le ruisseau de Larone, d'une longueur totale de 23,6 km, prend sa source dans la commune de Montech et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest. Il se jette dans le Tarn, sur le territoire communal, après avoir traversé 8 communes[24].
Enfin, le ruisseau de Rafié, d'une longueur totale de 15,5 km, prend sa source dans la commune de Montech et s'écoule d'est en ouest. Il se jette dans la Garonne sur le territoire communal, après avoir traversé 5 communes[25].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 747 mm, avec 9,1 jours de précipitations en janvier et 6 jours en juillet[26]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 13,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 698,6 mm.
La température maximale relevée sur cette station est de 43,1 °C, atteinte le ; la température minimale est de −13,8 °C, atteinte le [Note 1],[28],[29].
Statistiques 1991-2020 et records CASTELSARRASIN (82) - alt : 72m, lat : 44°05'13"N, lon : 1°07'46"E Records établis sur la période du 01-01-1990 au 04-01-2024
Au , Castelsarrasin est catégorisée petite ville, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[32].
Elle appartient à l'unité urbaine de Castelsarrasin[Note 2], une agglomération intra-départementale regroupant deux communes, dont elle est ville-centre[Note 3],[33],[34]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Castelsarrasin, dont elle est la commune-centre[Note 4],[34]. Cette aire, qui regroupe 6 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[35],[36].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (80,3 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (86,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
terres arables (50,1 %), zones agricoles hétérogènes (18,8 %), zones urbanisées (10,4 %), cultures permanentes (9,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,3 %), eaux continentales[Note 5] (2,9 %), forêts (2,8 %), prairies (1,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,3 %)[37]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Voies de communication et transports
Voies routières
Les principaux axes routiers desservant la ville sont l'autoroute A62 par la sortie no 9 « Castelsarrasin », et l'ancienne route nationale 113 qui est devenue la route départementale 813 à la suite des déclassements de routes nationales de 2005. La plupart des axes routiers secondaires existants convergent vers le centre-ville.
Un boulevard circulaire fait le tour du centre-ville. La particularité de ce boulevard est qu'il est presque entièrement à sens unique. Cela peut parfois compliquer les trajets entre certains quartiers de la ville.
Transports en commun
La ville est traversée par la ligne Bordeaux-Sète. Des trains l'empruntent et desservent la gare de Castelsarrasin.
La ligne LGV Bordeaux-Toulouse, traversera l’extrémité sud de Castelsarrasin, dans les quartiers résidentiels de Bénis et Saint Martin Belcassé[38].
La ville est desservie par le réseau de transports en commun de Castelsarrasin, La Tulipe, réseau qui comporte deux lignes, dont une ligne circulaire partagée en deux (sens pair et impair).
Canal de Garonne
Le Canal de Garonne, qui fait partie du Canal latéral à la Garonne, traverse la ville du nord au sud. Il est un élément essentiel du tourisme, en raison du nombre important de plaisanciers qui l'empruntent, de la voie verte utilisée par les promeneurs en tous genres, et de l'attrait du Port Jacques-Yves-Cousteau.
La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) de Montauban-Moissac, regroupant 15 communes concernées par un risque de débordement du Tarn, un des 18 TRI qui ont été arrêtés fin 2012 sur le bassin Adour-Garonne[42]. La crue historique de mars 1930 a provoqué des dégâts considérables. Le sinistre a fait 210 morts et près de 10 000 sinistrés. 120 morts ont été recensés pour la seule ville de Moissac après la rupture des digues et 2 769 maisons ont été détruites en Tarn-et-Garonne. Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue de temps de retour de 10 ans à 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans à 300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[43]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1988, 1994, 1996, 1999, 2000, 2005, 2006, 2018 et 2022[44],[40].
Castelsarrasin est exposée au risque de feu de forêt. Le département de Tarn-et-Garonne présentant toutefois globalement un niveau d’aléa moyen à faible très localisé, aucun Plan départemental de protection des forêts contre les risques d’incendie de forêt (PFCIF) n'a été élaboré. Le débroussaillement aux abords des maisons constitue l’une des meilleures protections pour les particuliers contre le feu[Note 6],[45].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[46].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (92 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 4 723 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 4 723 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 96 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[47],[Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[48].
Risques technologiques
La commune est exposée au risque industriel du fait de la présence sur son territoire d'une entreprise soumise à la directive européenne SEVESO[49].
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[50].
En cas d’accident grave, certaines installations nucléaires sont susceptibles de rejeter dans l’atmosphère de l’iode radioactif. La commune étant située dans le périmètre de sûreté de 20 km autour de la centrale nucléaire de Golfech, elle est exposée au risque nucléaire. En cas d'accident nucléaire, une alerte est donnée par différents médias (sirène, sms, radio, véhicules). Dès l'alerte, les personnes habitant dans le périmètre de 2 km se mettent à l'abri[Note 7]. Les personnes habitant dans le périmètre de 20 km peuvent être amenées, sur ordre du préfet, à évacuer et ingérer des comprimés d'iode[Note 8],[51],[52].
Toponymie
Le nom officiel et français de la commune est Castelsarrasin[kastɛlsaʁazɛ̃], parfois orthographié Castelsarrazin. Ceci est une francisation du nom occitan originel Castèlsarrasin, plus communément Los Sarrasins[53]. Pendant la Révolution française le nom officiel de la ville a été brièvement Mont-Sarrazin[réf. nécessaire].
Le nom de la localité est attesté sous la forme Castrum Cerrucium au IXe siècle[54], puis Castro Sarreceno en 1156.
Il s'agit d'une formation toponymique médiévale en Castèl-, cognat occitan du français « château » (cf. Castelnau). Le second élément -sarrasin est la forme altérée de *Cerrucinum, nom antique de la localité réutilisé dans la nouvelle formation médiévale en Castèl-[55]. Il s'agit d'un procédé fréquent en toponymie, par exemple Castel-Roussillon (Pyrénées-Orientales, Ruscino au Ier siècle) est construit selon le même principe.
Albert Dauzat considère que le nom de lieu initial est du type *Cerrucinum, c'est-à-dire *Cerrucius, anthroponyme latin conjecturel, basé sur le nom de personne Cerius, bien attesté, suivi du suffixe -inum[55], fréquent en toponymie et qui a donné la terminaison -in dans la plupart des cas. *Cerrucin a été réinterprété en Sarracin, puis Sarrasin par attraction paronymique du mot bien connu, avec lequel il n'a pourtant aucun rapport[55]. Il existe un homonyme Castel-Sarrazin (Landes).
Mise à jour du 01 mars 2024 :
Selon P.-H. Billy[56], l'identification faite par A. Dauzat[54] entre le castrum quod Cerrucium vocatur attesté en 847 et Castelsarrasin est erronée. La ville est attestée seulement au XIIè siècle, en 1137 Castelli Sarraceni puis Castro Sarraceno en 1156. Le latin castellum (qui apparait dans le nom de 1137), diminutif de castrum (employé en 1156), a désigné, durant le haut Moyen Âge, toute fortification érigée dans un but militaire ou de protection (d'une abbaye, d'une ville ...) puis, dès l'an mil, une ville fortifiée. Ici, il s'agit d'un château seigneurial établi par les comtes de Toulouse et dont le nom serait lié à un personnage, Ramondus Sarracenus. Lié à la famille comtale par sa femme, ce dernier aurait été chargé de mettre en place, outre les sauvetés (fondations urbaines autour de l'asile d'une église) de Montech en 1134 et de Montauban en1144, le castelnau (fondation urbaine autour du château) qui a pris son nom. La forme occitane Castel Sarrazi apparait en 1162 tandis que la forme française actuelle semble n'apparaitre qu'au milieu du XVIIIè siècle et ne figure dans les nomenclatures officielles qu'en 1818.
Gandalou / Gandalor
Il existe un hameau de la commune appelé Gandalou (en occitan Gandalor[gan.da.ˈlu]), site d'une fortification attesté en 961 dans une phrase latine Castello quod vocant Vuandalors, qui en revanche fait directement référence à un peuple étranger, c'est-à-dire « (ferme des) Vandales », au génitif pluriel[57].
Histoire
Le début de l’histoire de la ville est marqué par les guerres : contre les Aquitains jusqu’à la fin du XIIe siècle, puis croisade des Albigeois pendant la première moitié du XIIIe siècle. À cette époque, la ville est administrée par des consuls et reçoit ses premières coutumes (textes de droit régissant la ville) en 1230.
Au XIVe siècle, l'intolérance religieuse fait encore des ravages, et en 1320, lors de la deuxième croisade des Pastoureaux des milliers de Juifs seront tués dans la région, dont 160 rien qu'à Castelsarrasin.
Dès 1337, on avait clos d'un mur la porte de Garonne et enduit la tour de l'avenue de Moissac[58].
Au cours des XIVe siècle et XVe siècle, les inondations, la peste, et surtout la guerre de Cent Ans vont ravager le pays qui ne connaîtra que quelques dizaines d’années d’accalmie au début du XVIe.
Car, dès 1560, débutent les guerres de religion durant lesquelles, Castelsarrasin la catholique, est aux prises avec le reste de la région, plutôt protestant. L’église Saint-Sauveur est d’ailleurs une des rares qui ait échappé à la destruction dans le secteur.
À la fin du XVIIe siècle, Antoine Laumet, dit Lamothe Cadillac naquit à Saint-Nicolas-de-la-Grave, non loin de Castelsarrasin. Envoyé par le roi de France aux Amériques, il y fonda la ville de Détroit, puis fut nommé gouverneur de Louisiane en 1710. En signe de reconnaissance, Détroit donna son nom à la célèbre marque d’automobiles et des « Rencontres Cadillac » sont célébrées tous les deux ans à Castelsarrasin.
Revenu en France, il devint gouverneur de Castelsarrasin le 11 février 1723 et y meurt quelques années plus tard, en octobre 1730.
Les siècles suivants, jusqu’à la Révolution de 1789, seront plus calmes. À Castelsarrasin, comme partout en France, la fin du XVIIIe siècle sera agitée, avec la mise en place de la République, puis du Premier Empire.
De 1790 à 1795, Castelsarrasin était le chef-lieu du district de Castelsarrasin, anciennement établie en Haute Garonne.
À partir de 1850, la ville qui compte 7 000 habitants commence à se développer et à s’étendre, en particulier grâce à l’arrivée du chemin de fer, puis de « l’Usine ». De même, en 1875, une caserne est construite ; la ville a encore aujourd’hui son régiment qui contribue largement à son dynamisme.
Au XXe siècle, malgré les terribles saignées des deux guerres, la ville poursuit son expansion jusqu’à nos jours où elle s’affirme comme le deuxième site économique de Tarn-et-Garonne.
En mai 1968, la sous-préfecture de Tarn-et-Garonne est après Montauban, la deuxième ville où le mouvement de grève s'étend. « Au contraire de ce que l'on aurait pu penser, l'usine Cégédur-Péchiney, avec son millier d'ouvriers métallos, ne sera pas le fer de lance des manifestations de ce mai 68 castelsarrasinois, et c'est encore moins la CGT, le syndicat le plus puissant au sein de l'usine, qui en a été l'instigateur[60] ». Ce sont bien les lycéens, aidés par leurs surveillants, dont beaucoup étaient encartés au PSU, qui ont lancé le mouvement[60]. Dans ce département, qui était à l'époque essentiellement agricole, les paysans ne seront pas en reste. Le leader syndicaliste communiste, Paul Ardouin qui a fait ses classes auprès de Renaud Jean parvient à mobiliser plusieurs centaines de petits exploitants agricoles[60].
Politique et administration
Administration municipale
Le nombre d'habitants au recensement de 2017 étant compris entre 10 000 habitants et 19 999 habitants au dernier recensement, le nombre de membres du conseil municipal est de trente trois[61],[62].
Concernant ces élections présidentielles dans la commune, il convient toutefois de noter que malgré le moindre score d'Emmanuel Macron au premier tour (20,03 %), ce dernier l'a emporté avec 51,49 % de voix au second tour. La tendance reste donc incertaine.
Instances administratives, judiciaires et militaires
Castelsarrasin étant la sous-préfecture du Tarn et Garonne, un bâtiment, situé au 44 rue de la Fraternité, abrite les attributions qui lui sont octroyées par l'administration. Depuis le 9 mars 2020, la sous-préfète est Sarah Ghobadi[65]. En poste à Castelsarrasin de 2012 à 2014, Myriam Garcia fut le premier sous-préfet d'arrondissement féminin de l'histoire de la France[66].
La ville est le siège de la Communauté de communes Terres des confluences, qui est un acteur essentiel du développement économique de la ville. En effet, celle-ci lui a permis d'acquérir une plus grande influence sur les zones environnantes, avec de plus de 40 000 habitants sur l'ensemble de l'intercommunalité. La dénomination de l'intercommunalité « Terres des confluences » est nouvelle. Elle est née le de la fusion entre les communautés de communes « Terre de confluences » et « Sère-Garonne-Gimone ». Avant 2014, elle se nommait «Communauté de communes Castelsarrasin-Moissac» et se limitait à ces deux communes.
Antérieurement, entre 1949 et 1971, stationnait à la caserne Banel, le 17e bataillon (devenu régiment en 1963) du génie aéroporté (RGAP), aujourd’hui à Montauban sous l'appellation 17e régiment du génie parachutiste (RGP). Jusqu'en 2015, la caserne Banel a été utilisée comme une annexe du 31e régiment du génie (RG) de l'Armée de Terre. Les bâtiments de la caserne ont été remis à disposition de la commune, qui en est désormais le propriétaire[67].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[68],[Note 9].
En 2021, la commune comptait 14 178 habitants[Note 10], en évolution de +2,1 % par rapport à 2015 (Tarn-et-Garonne : +3,17 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
La commune dispose de l’hôpital intercommunal Castelsarrasin-Moissac, pour les moyens et longs séjours, les soins palliatifs, et la maison de retraite. Le service des urgences de ce même hôpital se situe dans la commune voisine, Moissac.
Social
Associations
La commune comprend environ 110 associations actives sur son territoire, en particulier dans le domaine du sport, de la culture, et des animations sociales[76].
La Croix-Rouge y a créé un comité en 1942. Depuis octobre 2020 son siège est situé au 40 bis route de Toulouse.
Manifestations culturelles et festivités
De 2015 à 2016, la ville a accueilli le Festival Alors.. CHANTE !, initialement basé à Montauban. Fin 2016, l'association qui gère ce festival a déposé le bilan. Une autre association a été créée avec de nouveaux partenaires, pour créer un nouveau festival, qui débutera en mai 2017, sous le nom de Festival Grain de sel[77].
Pour le football, il existe deux clubs, le Gandalou Football Club (GFC), situé dans le quartier de Gandalou, qui évolue en première division de district, et l'Entente Football Castel-Moissac, qui évolue en promotion d'honneur.
Le CAC cyclisme, club centenaire, compte parmi les plus importants clubs de cyclisme de France[80].
Parmi les autres activités existantes, l'on peut citer le tennis, le basket-ball, le hand-ball, l’athlétisme, etc. De plus, diverses franchises gestionnaires de salles de sport et de fitness ont ouvert ces dernières années, notamment dans la zone commerciale de Terre Blanche.
La ville est équipée d'un aérodrome dans le quartier de Gandalou. De l'aéronautisme amateur y est pratiqué. Par ailleurs, cet aérodrome a, dans le futur, vocation à devenir un aéroport commercial pour vols moyen courrier low cost.
Cultes
Les principaux cultes ont des lieux dédiés à travers la ville. L'Église Saint-Sauveur est le principal lieu d'exercice du culte catholique. Il existe également une mosquée pour le culte musulman, et un lieu de culte dédié, pour l’Église évangélique.
Saint Alpinien est le saint patron de la ville pour l'église catholique; un monument est érigé le long de la façade nord de l'église Saint-Sauveur.
Économie
Industrie
L'usine de Castelsarrasin a été un atelier monétaire en 1914 et de 1943 à 1946[81]. Les monnaies qui y furent frappées sont marquées d'un « C » au-dessus de la date. En 1914, il avait été créé un atelier de fortune dans le Sud de la France, en prévision d'un éventuel siège de Paris. Usine française des métaux, l'entreprise est rachetée par le groupe Cégédur, puis Péchiney. À cette date, au début des années 1970, l’entreprise perd au début de la crise de la métallurgie française, la majorité de ses effectifs. À la fin des années 1990, l’unité castelsarrasinoise est rachetée par la multinationale Alcan, et en 2005, par le groupe Rio Tinto[82]. Une autre partie de l'usine a été reprise par le groupe Alcoa[83].
L'usine de lave et de quartz émaillé (Pyrolave) qui emploie plus d'une centaine de salariés, est leader mondial de l'utilisation de la lave, et 2e dans l'exploitation du quartz. Au départ familiale, l'entreprise a été rachetée, en juin 2008, par le groupe Finalp qui détient Mobalpa tout en demeurant sur le site de Castelsarrasin[84].
La commune possède aux deux extrémités de son périmètre, deux sites classés « Seveso 2 seuil haut », le plus haut niveau depuis l’accident d’AZF de Toulouse. À la sortie nord de Castelsarrasin, direction Moissac, le site de l'entreprise de dépôt de gaz Butagaz, sur la zone de Barrès 2, suscite de nombreux questionnements avec la future application du dispositif du plan de prévention des risques technologiques (PPRT), qui risque de réduire le développement économique de cette ZAC[85]. La zone intercommunale est d'ailleurs depuis septembre 2009, au cœur d'un imbroglio judiciaire lancé par le sous-préfet Patrick Cousinard qui dénonce les permis de construire de l'entreprise Delrieu[86]. Dans le même temps, il provoque le fort mécontentement des riverains du site qui doivent engager d’importants travaux de mise en sécurité de leur habitation[87].
De l’autre côté de la ville, c'est le site de ravitaillement et de stockage du service des essences de l'Armée qui est aussi concerné par la même dangerosité.
Depuis le début du XXIe siècle, l'extrémité nord de la ville ne cesse ne se développer. Le maire de la ville, Bernard Dagen, a plusieurs fois exprimé son grand désir de voir se développer « un quartier d'affaires castelsarrasinois » selon ses mots. Après l'implantation relativement massive de grandes enseignes commerciales, cette zone s'apprête à accueillir la construction d'un grand cinéma multiplexe, dans le quartier Terre Blanche. Cela donnera lieu à des expropriations.
Sur le plan ferroviaire, la ville possède une liaison de fret avec Beaumont-de-Lomagne, par le biais de la ligne de Castelsarrasin à Beaumont-de-Lomagne. Autrefois utilisée pour le transport de voyageurs, la ligne n'est désormais utilisée que pour du transport de céréales, et d'essence pour la zone militaire de ravitaillement et de stockage du service des essences de l'Armée.
Emploi et niveau d'études
Dans la commune, le taux de chômage des 15 à 64 ans au sens du recensement était de 10,4 % en 2008, et de 10,8 % en 2013. En 2018, ce taux est de 12,3 %. Il est donc en augmentation. Le taux de chômage des 15 à 24 ans est de 26,3 %[88].
Comme dans la plupart des zones périurbaines, les principales catégories socio-professionnelles présentes dans la commune sont les employés, les ouvriers, et les professions intermédiaires.
En 2018, 39 % des 15 à 64 ans de la commune ont au moins un diplôme d'études secondaires, 23 % ont au moins un diplôme universitaire, et 10,6% ont au moins le baccalauréat.
36,5 % de la population ne possède aucun diplôme[89].
Zones d'activités économiques et commerciales
Ces quinze dernières années, la ville a connu un développement particulièrement important de ses activités économiques et commerciales, en raison de l'éclosion soudaine dans les années 1990 de zones d'activité commerciales, tout particulièrement au nord de la commune. La ZAC du Barraouet, de l'Artel, de Fleury, et dernièrement de Terre Blanche en sont des exemples emblématiques. À ce jour, la tendance est à une accélération exponentielle de ce développement, notamment avec les ambitieux projets concernant la ZAC de Terre Blanche, même si un jugement du tribunal administratif de Toulouse en date de mars 2015 a annulé la déclaration d'utilité publique de la zone.
Comme c'est le cas dans la grande majorité des communes qui connaissent ce type de développement économique « périphérique », Castelsarrasin connait ces dernières années un coup de mou commercial dans son hyper-centre ville.
Gastronomie
Le marché au gras de Castelsarrasin demeure l'un des plus réputés de la région Midi-Pyrénées, après ceux du Gers voisins. C'est sous la halle occitane aujourd’hui que se déroule de novembre à avril, ce marché hebdomadaire où les producteurs et éleveurs de tout le département viennent écouler leurs canards, oies, dindons et autres volailles grasses. Malgré les gros efforts de la commune pour maintenir la tradition des concours au gras et des marchés, cette production qui « pourtant ne connaît pas la crise »[90], est en voie de disparition.
Infrastructures
Une grande salle communale, la salle Jean-Moulin permettent d’accueillir divers événements d'une certaine envergure. Une autre salle, la salle Paul-Descazeaux permet d'accueillir de plus petits événements.
Le stade Adrien-Alary (environ 2 500 places), héberge le club de rugby à XV de la ville, et parfois quelques matchs d'un des deux clubs de football. Il s'inscrit dans un complexe comprenant un gymnase, deux terrains, et une piscine.
Le canal du Midi traverse la ville du nord au sud. Au niveau du centre-ville, le port Jean-Yves-Cousteau permet une assez grande capacité de stationnement pour les plaisanciers. En 2015, un centre technique fluvial a été construit à proximité du port.
Une création signée de l’artiste néerlandais, Ruudt Wackers a été installé sur ce site. Une sculpture représentant un navire en acier rouillé sur laquelle est projeté en continu un jet d'eau qui a fait beaucoup parler, et continue encore d'intriguer les passants[91].
La ville possède un aérodrome dans le quartier de Gandalou (aérodrome de Castelsarrasin - Moissac) depuis le . « Cet aérodrome est au centre d'un projet d'étude visant à en faire à moyen terme un aéroport qui pourrait accueillir des vols low cost et des avions d’affaires[92] ». Un projet qui nécessitera de lourds investissements sur près d'une décennie. En attendant, l’étude diligentée par la communauté de communes de Castelsarrasin-Moissac préconise la reprise en main du site par l'intercommunalité.
Castelsarrasin s'est doté d'une boucle de fibre optique d'une longueur de vingt kilomètres pour un budget de 1,6 million d'euros. Il s'agit de la plus longue fibre optique de Tarn-et-Garonne[93].
Culture locale et patrimoine
La ville possède un patrimoine important qui participe à son dynamisme touristique.
Lieux et monuments
Chapelle de la Compassion du couvent de Castelsarrasin.
Mentionnée dès 961, l’église Saint-Sauveur fut reconstruite en 1254, « d’une manière somptueuse ». Elle assura jusqu’en 1626 des fonctions conventuelles (prieuré de l’abbaye de Moissac) et demeura jusqu’à la Révolution de 1789 la plus importante des églises du diocèse Bas-Montauban.
Elle est entièrement bâtie en briques, type même d’architecture du premier gothique avec nef et transept voûtés d’ogives et collatéraux couverts d’un berceau briséroman.
Elle présente les caractéristiques suivantes :
clocher-tour de forme octogonale, à deux étages séparés par un cordon extérieur. 32 fenêtres géminées et à plein cintre ;
vitrine présentant divers objets de culte derrière le maître-autel. L’église abrite depuis le XIIIe siècle les reliques du patron de la ville, saint Alpinien, compagnon de saint Martial, évangélisateurs de la province gauloise appelée Aquitaine ;
boiseries provenant de l’abbaye de Belleperche, acquises en janvier 1799, à savoir :
un buffet d’orgue (XVIIIe siècle) dont le thème est l’enseignement musical classé en tant qu'objet comme monument historique[98] ;
des stalles du XVIIe siècle. Le chœur n’en abrite que 39 sur les 80 d’origine ;
une porte (XVIIIe siècle) représentant certainement des membres de la famille d’Arcombald, fondatrice et bienfaitrice de l’abbaye de Belleperche ;
Elle se situe à l'extrémité nord de la rue Paul-Descazeaux.
Les chevaliers de Saint-Jean de Jérusalem sont présents dans la campagne environnante dès le XIIe siècle (église Saint-Jean-des-Vignes). Mentionnée dès 1216 en ville, l’église est reconstruite partiellement en 1515.
Bâtie de brique, architecture lourde, voûtes d’ogives basses.
Clocher-tour à deux étages, chacune de ses faces ajourées de deux fenêtres, à plein cintre, deuxième étage surmonté d’une flèche hexagonale à arêtes aux faces ajourées de petites ouvertures en forme de croix de Malte.
Le premier titre attestant l’existence de cette chapelle date du .
De tout temps la renommée de Notre-Dame-d’Alem fut grande. La chapelle a longtemps détourné vers elle les jacobites passant par Toulouse et Moissac. Détruite à trois reprises (guerre de Cent Ans, guerres de Religion et Révolution de 1789), elle est encore aujourd’hui debout.
Elle doit deux de ses résurrections à deux « miracles » :
le vœu de Sancerre lors de la guerre de Cent Ans. Le maréchal Louis de Sancerre, réfugié dans les ruines de la chapelle, implore la Vierge et promet de rebâtir celle-ci s’il remporte la victoire ;
le vœu de Galatoire d’Espagne pendant la Révolution. Emprisonné dans le couvent de la Visitation, ce noble, parent d’émigrés promet de rebâtir la chapelle, s’il échappe à la guillotine.
Les anciens établissements religieux de la ville
Castelsarrasin comptait cinq établissements religieux. Deux d’entre eux ont été ruinés à la Révolution française :
le monastère des Capucins (1602-1793) dont il ne subsiste aucun vestige ;
le monastère des Carmes (1282-1794) à l'emplacement de l’hôtel de ville actuel, de l’ancien tribunal et de l’ancienne gendarmerie.
Vestiges :
Clocher XVIe siècle, en briques, hexagonal à sa base et heptagonal dans ses deux étages supérieurs.
Portail de l’église de la fin XIIIe siècle en plein cintre, encadrée par un long arceau en ogives à trois boudins.
le couvent des Ursulines (1642-1792) à l'emplacement de la sous-préfecture actuelle.
Vestiges :
Intérieurs : Une galerie du cloître, salles voûtées
Extérieurs : une tour d’angle.
le prieuré de Saint-Jean (1282-1789) à l'emplacement du couvent et de la chapelle des sœurs de la Compassion.
L’hôtel de ville
Il se situe place de la Liberté. Il a été construit par l’architecte Rivet en 1827 et possède une horloge éclairante fabriquée par la maison Lepaute à Paris, en 1847 ; cette horloge est encadrée des statues de Minerve (commerce) et Cérès (agriculture), œuvre du sculpteur toulousain Palat.
C'est en 1997 que le port Jacques-Yves-Cousteau est créé, le long de l'allée de Verdun, dans le centre-ville de Castelsarrasin. Doté à la base d'une quinzaine de places, le port est agrandi au fil des années, pour porter le nombre de places à 40. En 2016, des travaux d'extension du port, le long du square Aristide-Briand, et de la rue de la Passerelle, font passer la capacité du port à 65 emplacements. Avec en parallèle la construction d'un centre technique fluvial d'une capacité de 140 emplacements, situé près du port, ce port est devenu un des principaux ports du canal de Garonne. C'est un des principaux sites touristiques de Castelsarrasin[99].
Construite fin XVe début XVIe siècle. Classée monument historique. Fenêtres Renaissance. Sculptures des culots et supports de fenêtres : animal et feuillage.
Maison italienne ou maison d'Espagne, construite pour la famille d'Espagne au XVIIe siècle et inscrite au titre des monuments historiques. Longtemps laissée à l'abandon[100] et sa tour détruite en 1958, elle a vu sa façade restaurée et sa tour reconstruite en 2010-2011[101].
Hôtel Marceillac 54 rue de l'Égalité. Hôtel de voyageurs construit de 1909 à 1912 par l'architecte Antonin Maurou. Inscrit aux monuments historiques.
Hôtel Lamothe-Cadillac (no 6 place Lamothe-Cadillac) Privé. Dite « maison des Gouverneurs », Antoine de Lamothe-Cadillac, fondateur de Détroit, y vécut de 1723 à 1730. Façade XVIIIe siècle, cour intérieure XVIIe siècle. Plaque commémorative.
Maison de l’abbé de Prades (9, rue du commandant Châtinières, privée). Maison natale de l’abbé Jean-Martin de Prades, collaborateur à l’Encyclopédie. Construction XVIIIe siècle. Sculptures du portail : masque et guirlandes. Plaque commémorative.
Maison à colombage (49, rue de la Révolution, privée). Construction XVIe siècle. Façade en pans de bois.
Rue de la Discrétion. Typique du Moyen Âge. Fenêtres à meneaux début XVIe siècle.
Clément Bressou (1887-1979), vétérinaire. Il fut élève au collège, une rue porte son nom.
Adrien Alary (1897-1982), homme politique, mort à Castelsarrasin.
Marcel Pérès (1898-1974), acteur de cinéma, né à Castelsarrasin.
Louis de Guiringaud (1911-1982), diplomate et un homme politique, conseiller municipal de Castelsarrasin.
Marcel Maurières (1924-2008) journaliste, instituteur et pédagogue, né à Castelsarrasin.
Pierre Perret (1934), auteur-compositeur-interprète, né à Castelsarrasin, a consacré une chanson en 1976 à sa ville natale : Je suis de Castelsarrasin.
Pierre Montlaur, (1963-2024), joueur de rugby à XV, né à Castelsarrasin.
Gil Galasso (1967), maître d'hôtel et professeur de restauration, né à Castelsarrasin.
Sylvia Pinel (1977), femme politique, candidate non élue de la circonscription.
Caroline Costa (1996), chanteuse, a grandi à Castelsarrasin.
Héraldique
Son blasonnement est : D’azur au château donjonné de trois tours d’argent, maçonné de sable, au chef cousu de gueules chargé d’une croisette cléchée, vidée et pommetée de douze pièces d’or.
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Castelsarrasin comprend une ville-centre et une commune de banlieue.
↑Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
↑Le principe d’un débroussaillement efficace consiste à couper et éliminer tous les bois morts, les broussailles et les herbes sèches 50 mètres autour des habitations et 2 mètres de part et d’autre des voies, élaguer les branches basses des arbres, espacer les arbres et les arbustes situés dans la zone à débroussailler pour éviter que le feu ne se propage d’arbre en arbre, éliminer les arbustes sous les grands arbres pour éviter que le feu ne se propage vers la cime des arbres, toujours se débarrasser des végétaux coupés par compostage, par évacuation en décharge autorisée ou par incinération en respectant la réglementation sur le brûlage et entretenir régulièrement la zone débroussaillée, tous les 2 ou 3 ans maximum sur le pourtour, tous les ans à proximité de l’habitation
↑Le périmètre de 2 km correspond au périmètre de mise à l'abri réflexe. Alertés par les sirènes et/ou par un appel automatique sur le téléphone du domicile, les habitants concernés doivent se mettre à l’abri dès l’alerte et suivre les consignes.
↑Les comprimés d’iode stable protègent efficacement la thyroïde contre les effets des rejets d’iode radioactif qui pourraient survenir en cas d’accident nucléaire.
↑Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑Roger de Figuères, Les noms révolutionnaires des communes de France : listes par départements et liste générale alphabétique, Paris, Société de l'histoire de la Révolution française, (BNF35460306), p. 67
↑[1], Tarn-et-Garonne,
un territoire multipolaire sous l’influence croissante de Toulouse, Insee.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑Pierre-Henri Billy, Dictionnaire des noms de lieux de la France, Paris, éd. Errance, (ISBN978-2-87772-449-4), p. 160
↑Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Vol. II, Librairie Droz, Genève, p. 739 (lire en ligne) [2].
↑Désastres causés par la guerre de Cent ans au pays de Verdun-sur-Garonne à la fin du XIVe siècle par Firmin Galabert.
↑Stéphane Simonnet, Claire Levasseur (cartogr.) et Guillaume Balavoine (cartogr.) (préf. Olivier Wieviorka), Atlas de la libération de la France : 6 juin 1944- 8 mai 1945 : des débarquements aux villes libérées, Paris, éd. Autrement, coll. « Atlas-Mémoire », (1re éd. 1994), 79 p. (ISBN978-2-746-70495-4 et 2-746-70495-1, OCLC417826733, BNF39169074), p. 43.