La commune de Chaon a la particularité d'être limitrophe avec trois départements (Loir-et-Cher, Loiret et Cher) à sa pointe sud-est aux environs du lieu-dit Baudran.
Géologie et relief
La commune de Chaon, à l'extrême est de la « Grande Sologne » présente un paysage dominé par la forêt dont la diversité des peuplements s'explique par la nature des sols essentiellement composé d'alluvions anciennes (hautes terrasses) du Pliocène et Pléistocène inférieur[11].
Les bois s'ouvrent par endroits en clairières, diversifiant le décor (Neuvran). Elles sont aujourd'hui dévolues aux cultures céréalières ou maraîchères grâce aux intrants.
Le relief est très peu accidenté, son altitude varie entre 112 mètres et 151 mètres.
Les étangs (étangs de la Grille, Neuf, du Riou, Marcou, de Neuvran…), présentent une grande richesse paysagère et écologique sur la commune, bien que la valeur naturelle qu'on leur reconnaît aujourd'hui, comme dans toute la Sologne, est pourtant artificielle (la création des étangs solognots remonte au Moyen Âge)[12].
La commune est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité très faible[13].
Hydrographie
La rivière Beuvron et la rivière aux Loches sont les principaux cours d'eau qui parcourent le village.
Cette dernière prend sa source dans des étangs situés à l'est du village de Souvigny-en-Sologne, traverse le bourg sous la place de la Malnoue[14] et se jette en amont du bief du moulin de la Gaucherie[15].
Sur le territoire de la commune, on recense également[16] :
le ruisseau Mallard qui traverse les fermes de Mont et de Launoy[17] ;
le ruisseau des Bézaudières, qui traverse la ferme de la Bochetière et se jette dans le Beuvron à Chéry ;
le ruisseau du Coulloy dans la forêt de Chaon puis vers la ferme de la Varenne[18].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 743 mm, avec 11,1 jours de précipitations en janvier et 7,5 jours en juillet[19]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Lamotte-Beuvron à 11 km à vol d'oiseau[21], est de 11,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 768,2 mm[22],[23]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[24].
Milieux naturels et biodiversité
Sites Natura 2000
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles. L'objectif est de promouvoir une gestion adaptée des habitats tout en tenant compte des exigences économiques, sociales et culturelles, ainsi que des particularités régionales et locales de chaque État membre. Les activités humaines ne sont pas interdites, dès lors que celles-ci ne remettent pas en cause significativement l'état de conservation favorable des habitats et des espèces concernés[25]. Une partie du territoire communal est incluse dans le site Natura 2000[26] :
la « Sologne », d'une superficie de 346 184 ha[27].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L'inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d'améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d'aide à la prise en compte de l'environnement dans l'aménagement du territoire. Le territoire communal de Chaon comprend une ZNIEFF[28] :
les « Étangs de Marcou, Riou, Neuf » (36,75 ha)[29].
Urbanisme
Typologie
Au , Chaon est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[30].
Elle est située hors unité urbaine[9]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Orléans, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[9]. Cette aire, qui regroupe 136 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[31],[32].
Morphologie urbaine
Il n'y a pas de document d'urbanisme pour la commune de Chaon[33].
Logements
En 2013, le nombre total de logements dans la commune était de 323.
Parmi ces logements, 64,3 % étaient des résidences principales, 27,7 % des résidences secondaires et 8,1 % des logements vacants.
La part des ménages propriétaires de leur résidence principale s'élevait à 77,3 %[34].
Occupation des sols
L'occupation des sols est marquée par l'importance des espaces agricoles et naturels (96,8 %). La répartition détaillée ressortant de la base de donnéeseuropéenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover millésimée 2012 est la suivante :
terres arables (11,6 %),
cultures permanentes (0,6 %),
zones agricoles hétérogènes (15,4 %),
prairies (3,5 %),
forêts (65,2 %),
milieux à végétation arbustive ou herbacée (0,7 %),
zones urbanisées (1 %),
espaces verts artificialisés non agricoles (0,5 %),
zones industrielles et commerciales et réseaux de communication (1,7 %),
Le territoire présente un caractère rural marqué et identitaire : la pierre et la brique agrémentent le bâti agricole et lui confèrent une identité architecturale forte. À l'échelle de l'unité géographique Herbault, qui regroupe huit communes, dont Landes-le-Gaulois, la consommation d'espaces agricoles et naturels entre 2002 et 2015 pour répondre aux besoins de développement a été relativement faible, 81,5 % des aménagements (logements, équipements, entreprises) ont été réalisés sur de nouveaux terrains, soit 36,2 hectares[36].
Planification
La loi SRU du a incité fortement les communes à se regrouper au sein d'un établissement public, pour déterminer les partis d'aménagement de l'espace au sein d'un SCoT, un document essentiel d'orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle. La commune est dans le territoire du SCOT de Grande Sologne, prescrit en juillet 2015[37].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Chaon en 2016 en comparaison avec celle du Loir-et-Cher et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (27,4 %) supérieure à celle du département (18 %) et à celle de la France entière (9,6 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 78,9 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (77,3 % en 2011), contre 68,1 % pour le Loir-et-Cher et 57,6 pour la France entière.
Le territoire communal de Chaon est vulnérable à différents aléas naturels : inondations (par débordement du Beuvron), climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), feux de forêts, mouvements de terrains ou sismique (sismicité très faible)[43],[44].
Risques naturels
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont liés au retrait-gonflement des argiles[43]. Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse[45]. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. La carte de zonage de cet aléa peut être consultée sur le site de l'observatoire national des risques naturels Georisques[46].
Un atlas des zones inondables du Beuvron est établi en décembre 2003. Les crues historiques du Beuvron sont celles de 1856, de 1910 et de 1936-1937. Le débit de la crue de référence varie ainsi entre 60 et 160 m3/s selon les sections[47].
Toponymie
L'origine du nom est incertaine ; on prononce "Chon".
En l'an 1166, dans une bulle d'Adrien IV, on lit "Ecclesiam Si Petri de Chaone...". Au Moyen Âge, le mot Chaon se traduit en latin par "Chocamonum". Choca veut dire souche et Monum, semblerait être la contraction de Monachorum signifiant moines... d'où Chaon : Souche de moines !
Une dernière hypothèse pourrait-être le mot français "Chat-huant" (Kaouan en bretois), cet oiseau de nuit étant assez présent dans cette région[16].
Histoire
De l'Antiquité au Moyen Âge
En 1969, une hache à talon en bronze d'origine normande et datant de 1400 ou 1500 ans av. J.-C. fut découverte près de la rivière aux Loches. Cette découverte ne permet cependant pas de certifier la présence de population sédentaire sur le territoire de la commune durant cette période[48].
D'après l'abbé Sevaux, historien de la commune, Chaon fut citée pour la première fois en 1148, année où l'évêque d'Orléans Manassès Ier de Gareaude donna la paroisse à l'abbé de Ferrières-en-Gâtinais, nommé Jean Ier[48].
Cette même année, l'existence de l'église est mentionnée comme dépendance du prieuré.
Pendant longtemps, l'histoire du village fut liée à celle du château de Villechauve. Son origine se situe vers la fin du XIVe siècle ou le début XVe siècle.
Vers 1458, messire Pierre de Lanfernet, vassal du duc de Sully, premier propriétaire connu, possède alors la presque totalité des terres et maisons du village.
En décembre 1477, les seigneurs de Villechauve, Martin et Jehan de Lanfernet échangent avec le curé messire Pierre Douart, un verger de la cure de Chaon[48].
Du Moyen Âge à la Révolution
François de Morainville est propriétaire du château de Villechauve en 1614.
En 1723, Pierre de Berthereau, seigneur de l'époque, désire acquérir un morceau de terre appartenant à l'église, mais le peuple de Chaon s'y oppose. Cette décision fut prise le 4 septembre, à la sortie de la messe, sous la galerie du porche de l'église, lieu accoutumé des assemblées des habitants du village.
Il fut néanmoins accepté de céder la jouissance du bien moyennant, en faveur de l'église, une rente de 20 sols.
À partir de 1781, le seigneur abandonna ses droits de banalité sur le four et les dimes tombèrent en désuétude.
Outre Villechauve, Chaon possédait deux autres lieux seigneuriaux :
La Varenne, attesté vers 1520,
Moulin Frou, appartenant à messire de la Trémouille en 1600[48].
Au XVIIIe siècle, Chaon possédait sept moulins à eau : Ponthibault, l'Aumone (La Gaucherie), Baudran, Chéry, Velleau, Lange et Moulin-Frou[50].
La Révolution arriva jusqu'à Chaon... on rapporte la mort d'un prêtre à Neuvran où il se serait réfugié.
En mars 1794 (germinal de l'a II), un dénommé Lion Régnault retire la croix du clocher de l'église et le remplace par le drapeau et le bonnet de la Liberté. Il reçoit 65 livres de la municipalité !
Plus tard, les habitants de Chaon sont confrontés aux réformes administratives et notamment à leur rattachement au canton de Chaumont-sur-Tharonne et au département de Loir-et-Cher. Très attachés jusqu'alors au Loiret et à la ville d'Orléans avec qui ils entretiennent des relations commerciales vitales, ils formuleront plusieurs requêtes aux "Citoyens administrateurs"... mais sans succès (avril 1798 ou floréal an VI).
Dans un climat d'incertitude et de peur, le châtelain de Villechauve, messire Jean-Jacques de Loynes d'Autroche du Marais vendit sa propriété en avril 1793 au citoyen Miron, négociant à Orléans pour la somme de 171 600 livres. Ce même Miron racheta également quelques biens d'Église mis en vente à la suite d'un décret de la Convention.
Au début de l'été 1795, un arbre de la Liberté fut planté sur la place, mais il fut vandalisé ainsi que le tableau de la Liberté placé dans l'église. Un deuxième arbre fut planté en août 1798.
À Chaon, La Révolution fut aussi l'occasion de fêtes comme celles de la « Souveraineté du peuple » le 20 mars 1798 et celle de la « Jeunesse » le 30 mars 1799.
Le Consulat et la signature du Concordat marquèrent la volonté d'un ordre moral plus strict et la reprise en main de la moralité par l'Église. Ainsi, l'abbé Dennery, de retour d'exil, porta à la connaissance des Chaonnais une ordonnance de police des plus sévère, touchant notamment la réglementation des débits de boissons par les cabaretiers et autres aubergistes.
Avec la chute de l'Empire en 1815 et le retour de la royauté, le maire de l'époque Jean Charles Soyer, dû parcourir les maisons pour y faire détruire les emblèmes de « l'usurpateur Bonaparte ».
Le 22 avril 1852, Louis-Napoléon Bonaparte alors président de la République
honora Chaon lors de sa visite en Sologne[51]… puis ce fut celle des Prussiens quelques années plus tard[48].
Cette même année, le cimetière fut déplacé par mesure d'assainissement, grâce à la concession par monsieur de Moriès, ancien propriétaire de Villechauve, d'un terrain approprié. Sur son emplacement, la place publique vit le jour en 1864. C'est également à cette époque que furent reconstruits en pierre, les deux ponts sur le Beuvron, l'un vers Brinon, l'autre vers Pierrefitte-sur-Sauldre[16].
En mai 1872,un tiers de sol d'or mérovingien de 1,3 gramme fut trouvé à Chaon par un petit cultivateur nommé Courtillat en bêchant son jardin. Cette monnaie fut frappée par Ebregisèle, un contemporain de Dagobert 1er, pour l'abbaye de Saint-Denis[52].
Au début du XXe siècle, la commune comptait encore cinq moulins en activité, une fabrique de cuviers[53] en terre cuite[54] à la locature des Noues[16] et une fabrique de balais[55].
Entre 1908 et 1934[56], une gare des tramways de Sologne existait dans la commune. Son emplacement se situait approximativement dans l'angle nord de l'intersection de la rue de Souvigny -D126- et de la rue du Bon-Repos. Une passerelle ferroviaire traversait la rivière aux Loches, rue du Bon-Repos, entre le pont actuel et le cimetière.
L'ancienne gare ferroviaire
La gare vers 1970.
La gare vers 1909
Politique et administration
Élections municipales
Lors du scrutin de 2008, il y a eu 2 tour de scrutin.
Au 2e tour, le taux de participation a été de 77,31 %[57].
Le conseil municipal se compose du maire, de 3 adjoints au maire et de 7 conseillers[58].
Le conseil municipal de Chaon, commune de moins de 1 000 habitants, est élu au scrutin majoritaire plurinominal[62] avec listes ouvertes et panachage[63]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges au conseil municipal est de 11. Le maire, à la fois agent de l'État et exécutif de la commune en tant que collectivité territoriale, est élu par le conseil municipal au scrutin secret lors de la première réunion du conseil suivant les élections municipales, pour un mandat de six ans, c'est-à-dire pour la durée du mandat du conseil[64].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[67]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[68].
En 2021, la commune comptait 445 habitants[Note 2], en évolution de −4,71 % par rapport à 2015 (Loir-et-Cher : −1,36 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
La population de la commune est relativement âgée.
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 26,4 %, soit en dessous de la moyenne départementale (31,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 33,1 % la même année, alors qu'il est de 31,6 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 225 hommes pour 230 femmes, soit un taux de 50,55 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,45 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[71]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,0
90 ou +
0,4
6,7
75-89 ans
10,4
26,1
60-74 ans
22,5
22,1
45-59 ans
24,6
16,3
30-44 ans
18,0
7,9
15-29 ans
7,7
21,0
0-14 ans
16,2
Pyramide des âges du département de Loir-et-Cher en 2021 en pourcentage[72]
Le secteur du commerce, transports et services divers est prépondérant sur la commune (23 entreprises sur 49) néanmoins le secteur agricole reste important puisqu'en proportions (18,4 %), il est plus important qu'au niveau départemental (11,8 %).
Sur les 49 entreprises implantées à Chaon en 2016, 37 ne font appel à aucun salarié, 11 comptent 1 à 9 salariés et 1 emploie entre 10 et 19 personnes
Au , la commune est classée en zone de revitalisation rurale (ZRR), un dispositif visant à aider le développement des territoires ruraux principalement à travers des mesures fiscales et sociales. Des mesures spécifiques en faveur du développement économique s'y appliquent également[77].
En 2013, le nombre total d'emploi au lieu de travail était de 88.
Entre 2008 et 2013, la variation de l'emploi total (taux annuel moyen) a été de + 2%. En 2013, le taux d'activité de la population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 81,9 % contre un taux de chômage de 11,3 %[34].
Entreprises et commerces
En 2015, le nombre d'établissements actifs était de quarante-neuf dont neuf dans l'agriculture-sylviculture-pêche, six dans l'industrie, sept dans la construction, vingt-trois dans le commerce-transports-services divers et quatre étaient relatifs au secteur administratif.
Cette même année, six entreprises ont été créées dont cinq par des Auto-entrepreneurs[34].
Agriculture
En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture sur la commune est la culture de céréales et d'oléoprotéagineux (COP)[78]. Le département a perdu près d'un quart de ses exploitations en 10 ans, entre 2000 et 2010 (c'est le département de la région Centre-Val de Loire qui en compte le moins)[79]. Cette tendance se retrouve également au niveau de la commune où le nombre d'exploitations est passé de 17 en 1988 à 7 en 2000 puis à 7 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 65 ha en 1988 à 150 ha en 2010[78].
Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Chaon, observées sur une période de 22 ans :
Évolution de l'agriculture à Chaon (41) entre 1988 et 2010.
La fontaine Saint-Pierre. Nommée au début Saint-Lienne, elle est citée en 1148. C'est la première et seule fontaine publique jusqu'à la Révolution. On raconte qu'elle héberge le "Père tire-bres" dont les enfants doivent se méfier[86].
Le moulin de la Gaucherie.
Le moulin de Pont-Thibault : Monument historique protégé de la 1re moitié du XVIIIe siècle.
Personnalités liées à la commune
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↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d'espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
Claude Motte, Isabelle Séguy & Christine Théré, avec la collaboration de Dominique Tixier-Basse, Communes d'hier, communes d'aujourd'hui : Les communes de la France métropolitaine, 1801-2001. Dictionnaire d'histoire administrative, Paris, Institut National d'Études Démographiques,, , 408 p. (ISBN978-2-7332-1028-4, lire en ligne)