Cinéma écossaisLe cinéma écossais s'inscrit dans le cadre plus large du cinéma britannique. Certains acteurs et réalisateurs écossais ont toutefois gagné une renommée internationale et tourné dans d'autres pays, comme les États-Unis. Histoire du cinéma écossaisC'est durant la Première Guerre mondiale que le cinéma s'est popularisé en Écosse. Si, avant-guerre, le music-hall était le lieu de divertissement privilégié des Écossais, on compta dès 1917 à Glasgow plus d'une centaine de salles, la plus forte densité de cinémas par nombre d'habitants en Grande Bretagne. En 1930, le Green's Playhouse, qui ouvrit ses portes à Glasgow, fut à l'époque le plus grand cinéma d'Europe[1]. Dans les années 1930 au Royaume-Uni, des metteurs en scènes, groupés en « units » financées soit par l'État par différentes entreprises, avaient vu dans le cinéma le moyen de faire leur promotion. Des sociétés de transport, de tourisme, voire des sociétés purement commerciales produisirent des films qui, sous l'influence de l'Écossais John Grierson, finirent par être formatées selon certaines règles, dont l'idée de base était que le cinéaste devait construire, à partir de ce qu'il observait, une œuvre dramatique, sans pour autant extraire l'individu de son milieu social. En 1935, Alfred Hitchcock réalisa Les 39 marches, d'après le roman éponyme de John Buchan. La majeure partie de l'action se déroule en Écosse. Le film Trainspotting du réalisateur britannique Danny Boyle (1996) a marqué les années 1990 et suscité un nouvel intérêt pour les productions écossaises. À la suite du succès de Trainspotting, ces dernières se sont développées, avec notamment l'apparition d'un cinéma gaélique (Seachd en est la réalisation la plus notable). Festival du film d'ÉdimbourgLe Festival International du Film d'Édimbourg, créé en 1947, est l'un des plus anciens festivals de cinéma existants[2]. Initialement dédié aux films documentaires, le Festival d'Édimbourg accueille également aujourd'hui les autres formes du cinéma, courts et longs métrages, films d'animation[2]. Films sur l'Écosse et son histoireL'histoire de l'Écosse a fourni la trame de nombreux films, comme Braveheart (1995) de Mel Gibson, qui relate la vie de William Wallace et les guerres d'indépendance écossaises, ou d'adaptations de romans comme Enlevé !, de Robert Louis Stevenson (adapté à cinq reprises depuis 1938[3],[4],[5],[6]) ou encore Rob Roy de Walter Scott (1995)[7]. D'autres réalisateurs se sont concentrés sur la culture et la société écossaises, comme Ken Loach avec Ae Fond Kiss... (2004), qui s'intéresse à la communauté pakistanaise de Glasgow[8],[9], ou encore Trainspotting (1996), adapté du roman éponyme de l'écrivain écossais Irvine Welsh par Danny Boyle, et qui décrit la vie de jeunes toxicomanes de Glasgow[10].
Films tournés en ÉcosseDifférents sites écossais ont par ailleurs servi de cadre de tournage à différents films à succès. Le film d'Alfred Hitchcock Les 39 marches (1935) a été tourné en majeure partie en Écosse ; le pont du Forth et le glen Coe figurent particulièrement à l'écran[12]. Parmi les films d'aventure, on peut citer un épisode de James Bond, Le monde ne suffit pas (1999), où le siège du MI-6 est situé au château d'Eilean Donan[13], et aussi dans le même château le film Highlander sorti en 1986, ainsi que du film Haute Voltige (1999), en partie tourné au château de Duart, sur l'île de Mull[14]. Le premier film de la franchise Highlander a également puisé une partie de son inspiration dans la culture écossaise traditionnelle, particulièrement le système de clans[15]. Dans le registre de la comédie, le classique Monty Python : Sacré Graal ! (1975) a été tourné sur de nombreux sites des Highlands, au rang desquels figurent l'île de Skye, le château de Doune et le glen Coe[16]. De manière plus récente, les films de la saga Harry Potter ont été partiellement tournés en Écosse ; des paysages du Glen Nevis ont été intégrés dans certaines scènes, et le viaduc de Glenfinnan fait partie du parcours du train Poudlard Express[17]. Personnalités écossaisesRéalisateurs écossais
Acteurs écossaisLes acteurs écossais les plus célèbres ont souvent tourné aux États-Unis ; pour certains, Hollywood a hébergé la majeure partie de leur carrière cinématographique. C'est le cas, par exemple, de Sean Connery, qui a longtemps interprété le rôle de l'espion James Bond, sans jamais se départir de son accent écossais[18],[19]. Il demeure aujourd'hui l'un des acteurs écossais les plus populaires[19]. La carrière d'Ewan McGregor a débuté en Grande-Bretagne auprès du réalisateur Danny Boyle, qui lui donna son premier rôle « remarquable », celui de l'héroïnomane Renton dans Trainspotting[20]. C'est toutefois avec le tournage de la prélogie de Star Wars, sous la direction de George Lucas, qu'il a gagné une renommée internationale[21]. Personnalités du cinéma d'origine écossaiseListe non exhaustive.
* voir aussi : Catégorie:Personnalité américaine d'origine écossaise Notes et références
AnnexesArticles connexes |