Climbach est située près de Wissembourg, dans les Vosges du Nord, au cœur du massif du Hochwald, dans les Vosges du Nord, à une altitude de 355 mètres.
Géologie et relief
Climbach est une bourgade montagnarde et pittoresque, ceinturée d'une belle forêt de 520 hectares. De Soultz-sous-Forêts, on y accède par le col du Pfaffenschlick. Climbach occupe 715 ha dont 277 sont propriété de la commune elle-même. Installé dans une clairière de défrichement à l'ouest du col du Pigeonnier, le village est entouré de toutes parts par la forêt qui couvre pas moins de 70 % de la surface de son ban.
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 887 mm, avec 11,2 jours de précipitations en janvier et 11,6 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Preuschdorf », sur la commune de Preuschdorf à 9 km à vol d'oiseau[6], est de 11,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 834,2 mm.
La température maximale relevée sur cette station est de 39,8 °C, atteinte le ; la température minimale est de −19,9 °C, atteinte le [Note 2],[7],[8].
Au , Climbach est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[11].
Elle est située hors unité urbaine[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Wissembourg (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 11 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[12],[13].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (74 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (71,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
forêts (74 %), prairies (11,6 %), zones agricoles hétérogènes (9,4 %), zones urbanisées (5,1 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Habitat et logement
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 229, alors qu'il était de 229 en 2013 et de 225 en 2008[I 2].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Climbach en 2018 en comparaison avec celle du Bas-Rhin et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (4,8 %) supérieure à celle du département (3,1 %) mais inférieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 78,7 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (81,9 % en 2013), contre 56,3 % pour le Bas-Rhin et 57,5 % pour la France entière[I 3].
Albert Dauzat, qui ne cite pas de forme ancienne, émet l'hypothèse que le premier élément Clim- représente le germanique klein « petit » et le second -bach, le germanique bach « ruisseau », d'où le sens global de « petit ruisseau »[16].
Histoire
Le village appartient à la seigneurie des Puller de Hohenburg jusqu'en 1482, puis aux seigneurs de Sickingen jusqu'à la Révolution française[17].
Situé au cœur d'un massif forestier, le village ne sort de son isolement que grâce à l'aménagement à des fins militaires de la route de Wissembourg à Bitche au XVIIIe siècle contribue certes à sortir le village de son isolement[18].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[31].
En 2021, la commune comptait 459 habitants[Note 4], en évolution de −1,08 % par rapport à 2015 (Bas-Rhin : +3,22 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Culture de céréales, de légumineuses et de graines oléagineuses.
Culture de la vigne.
Élevage d'autres animaux.
Tourisme
Climbach est surtout un lieu de résidence puisque plus de 70 % de la population active va travailler à Wissembourg, à Lembach et en Allemagne. Par ailleurs, la situation idyllique du village et l'existence de quelques belles maisons anciennes, datant essentiellement du XVIIIe siècle, favorisent évidemment les activités liées au tourisme et à l'hôtellerie, tant il est vrai que Climbach offre des conditions rêvées pour être lieu de villégiature et de repos.
La commune tire son économie du tourisme.
Hôtels et hébergement similaire.
Restauration traditionnelle.
Commerces
Commerces et services de proximité.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
L'église et le temple.
L'église Saints-Philippe-et-Jacques.
Le temple protestant.
Monument aux morts.
Banc-reposoir de 1854, situé au col des Pfaffenschlick.
La Chapelle dédiée à la Vierge et de Saint Fridolin[48],[49],[50].
Les ruines de la chapelle :
* La chapelle Kappelbronn et sa source Climbronn[51]: Les ruines de la chapelle dominent le village. L'histoire de cette chapelle dit que ce sanctuaire chrétien aurait été construit sur un sanctuaire païen et qu'une première chapelle en bois aurait été édifiée par un ermite, Richard, à la fin du XIIe ou au début du XIIIe siècle. La réputation de sa source, dite Climbronn, pour ses propriétés curatives, fit qu'au Moyen Âge le site devint un lieu de pèlerinage. Seule la petite source qui coule au pied des vestiges du sanctuaire est restée célèbre, d'où le surnom du site : Kappelbronn, la fontaine de la chapelle. Une deuxième chapelle, en grès rose, fut construite sur le site, un siècle plus tard, par les moines cisterciens de Pfaffenbronn. La reconstruction fut entreprise au XIVe siècle et ce sont les vestiges de cette époque qui subsistent encore aujourd'hui. Selon une autre version, ce seraient les habitants de Climbach eux-mêmes, qui, vivant sous la protection des seigneurs du Fleckenstein, auraient édifié cette chapelle en l'honneur de saint Fridolin et de la Sainte Vierge. Comme par miracle, l'arc triomphal enjambe toujours l'espace et marque le lieu. En revanche, toutes les théories s'accordent à reconnaître qu'elle fut probablement détruite au cours de la guerre de Trente Ans par l'armée suédoise. Il semble également que c'est à cette époque que les survivants du village, qui se tenait sur les hauteurs, se sont réfugiés à Wingen et que leurs successeurs, protestants, les seigneurs du Fleckenstein étant devenus luthériens, s'établirent plus bas dans la vallée à l'emplacement du village actuel. Avec l'introduction de la Réforme dans la contrée, le pèlerinage tomba dans l'oubli et en ruine. Les fouilles ont permis de déterminer que cette chapelle avait une nef de 11,80 m de long pour 8,20 m de large, accolée à un chœur de 7,70 m de long, à l'ouest duquel était accolé une sacristie. Seuls subsistent aujourd'hui l'arc ogival séparant l'ancienne nef du chœur et une partie des murs de la chapelle du XIVe siècle.
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑« Fiche communale de Climbach », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines Rhin-Meuse (consulté le ).
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑Ma. N., « Après l'adjoint, le maire : Parce qu'il en a assez de se faire houspiller par l'opposition, le maire de Climbach, Charles Heckel, a décidé de se retirer complètement des affaires communales. En fin de semaine dernière, il a présenté sa démission à la sous-préfète qui lui a demandé de garder encore le gouvernail communal, le temps de boucler le budget. La démission du maire devrait être effective autour du 1er avril », Dernières Nouvelles d'Alsace, (lire en ligne, consulté le ).
↑« Stéphanie Kochert (Ensemble !), de maire de Climbach à députée : Ancienne encartée au parti Les Républicains, Stéphanie Kochert a été élue députée sous les couleurs du parti Horizons, intégré à la majorité présidentielle. Avec 56,64 % des suffrages, elle a devancé de plus de 5 000 voix son adversaire du Rassemblement national Ludwig Knoepffler », Dernières Nouvelles d'Alsace, 20/6/2022 mis à jour le 22/6/2022 (lire en ligne, consulté le ).