En 1338, par testament[6], Mathe d'Albret, qui meurt peu après, demande à être ensevelie dans la collégiale Notre-Dame d'Uzeste. Cette décision correspond à la fois à une dévotion particulière envers la Vierge Marie et au désir de reposer dans un lieu apaisé après une vie agitée. Ses dons envers cette église sont importants : elle y fonde une chapellenie dotée de cinquante livres de revenus, organise des versements réguliers de fonds et donne à son trésor des objets précieux. Depuis, sa tombe a disparu[7].
À la suite d'une restauration défectueuse, le clocher et sa flèche nécessitent d'importants travaux estimés en 2020 à 222 500 euros[2]. Le projet de restauration est soutenu par la Fondation du patrimoine et la collégiale fait partie des douze sites de la Nouvelle-Aquitaine retenus en 2020 pour bénéficier de l'aide du Loto du patrimoine[2] et à ce titre va recevoir 176 000 euros de la part de la Mission Patrimoine de Stéphane Bern[9].
↑J. Dubois, « Inventaire des titres de la Maison d'Albret », Recueil des travaux de la société d'agriculture, sciences et arts d'Agen, 2e série, vol. 16, , p. 5-213 (lire en ligne).
Marie-Madeleine Gauthier, « Uzeste, l'église Notre-Dame, ancienne collégiale, et le tombeau de Bertrand de Got, pape sous le nom de Clément V (1305-1314) », dans Congrès archéologique de France. 145e session. Bordelais et Bazadais. 1987, Paris, Société française d'archéologie, (lire en ligne), p. 271-324
Jacques Gardelles, « Uzeste. Église collégiale Notre-Dame », dans Aquitaine gothique, Paris, Picard, coll. « Les Monuments de la France gothique », (ISBN2-7084-0421-0), p. 110-116